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    La Griffe du passé
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    4,2
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    53 critiques spectateurs

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    septembergirl
    septembergirl

    563 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2013
    Un très bon film noir qui possède une véritable identité visuelle et qui respecte tous les codes du genre : une superbe photographie en noir et blanc, une ambiance sombre, une intrigue complexe, un détective, une femme fatale, un meurtre, et, à l’instar de tout classique du film noir américain, des personnages qui ne peuvent échapper à leur destin tragique. De plus, le casting est prestigieux, avec des acteurs mythiques comme Robert Mitchum et Kirk Douglas qui crèvent l’écran. Une réalisation qui sera appréciée par tous les nostalgiques de cette grande époque !
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2020
    L'un des grands films noirs du cinèma amèricain de l'après-guerre avec ses ambiances nocturnes, ses femmes fatales destructrices et ses retournements de situation. "Out of the Past" qui veut dire « hors du passè » , fut intitulè d'abord "La griffe du passè", puis "Pendez-moi et court", qui deviendra l'une des fameuses rèpliques du film! Robert Mitchum est dans cette oeuvre riche et complexe un admirable Bailey, dètective privè poussè à la destruction par une ètrange femme-enfant, Numsie, que joue Jane Greer! Bailey est l'image même de celui qui sait qu'il ne peut tomber plus bas! Sa rencontre avec Numsie dans le cafè « La Mar Azul » est inoubliable! La suite l'est tout autant, captivante et visuellement forte! Par bien des aspects, ce film noir de Jacques Tourneur est typique de l'expressionnisme allemand! Remake très rèussi par Taylor Hackford en 1984, sans le rythme sec et prècis des castagnettes que Webb a remarquablement intègrè dans sa musique...
    Caine78
    Caine78

    6 005 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Même si c'est un grand film noir, je n'ai pas trop aimé ce film. L'ensemble est trop désespérant et on n'arrive vraiment pas à s'identifier aux parsonnages. Reste une brillante mise en scène de Jacques Tourneur, un climat apre et sombre et une interprétation impressionnante. Ca reste un très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 octobre 2016
    Ce film a des qualités mais il est trop ambitieux. Si la première partie captive par l'intrigue et des dialogues savoureux, la seconde se perd dans un scénario trop complexe. A essayer de faire le lien entre l'intrigue et la scène actuelle, on n'est plus qu'à moitié dans le film ! Une histoire plus simple aurait vraiment été au service de l'efficacité du film, c'est bien dommage...
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2009
    Référence absolue du film noir. S'il n'a pas l'originalité d'un Third man, Night of the hunter ou Touch of evil, Out of the past n'en est pas moins d'une rare perfection, que ce soit dans la narration, la façon dont le mystère est géré, et bien sûr dans les archétypes du genre. Mitchum en privé opportuniste et sans illusion bien sûr (mieux que Bogart dans son trench coat selon moi), mais surtout Jane Greer en femme fatale. Si vulnérable dans cet univers violent et masculin, elle change de camp autant de fois qu'il le faut, exaspérant tous ses prétendants qui finissent par la mépriser tout en l'ayant à leur côté. Le spectateur n'en peut plus non plus à la fin du film, de cette femme sans principe, sournoise et vicieuse, mais qui n'est que le produit du monde qui l'entoure (c'est un peu le crédo central des films noirs). Pour le reste, le film est un pur délice cinéphile comme les autres références du genre comme Double indemnity, Tha asphalt jungle, The killing ou Sweet smell of success. A voir et à revoir.
    cylon86
    cylon86

    2 252 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2016
    Ancien détective, Jeff est devenu pompiste dans une petite ville où il mène une vie tranquille. Mais le passé le rattrape lorsque Whit Sterling, son ancien employeur lui fait savoir qu'il a une dette envers lui. En effet, Jeff avait été chargé par Whit de retrouver Kathie Moffat, une femme qui lui avait dérobé de l'argent mais à défaut de la lui livrer, Jeff avait filé avec, tombé sous le charme de cette femme fatale un peu garce sur les bords. S'attaquant au film noir, Jacques Tourneur livre ici un exercice quasi-parfait et l'un des fleurons du genre. Jeff, interprété par un Robert Mitchum charismatique et fataliste, est un type suffisamment intelligent pour savoir qu'il se met dans une sale situation tout en ne pouvant s'empêcher d'y foncer tête baissée. Il faut dire que Jane Greer, plus envoûtante que jamais, a de quoi faire tourner la tête. Trébuchant sur les cadavres, les embrouilles et son passé, le destin de Jeff est incertain et il se démènera comme il pourra pour s'en sortir. Tourné dans un noir et blanc superbe et bénéficiant du talent certain de son réalisateur quand il s'agit de créer une certaine ambiance, "La Griffe du Passé" est un modèle du genre, au romantisme désillusionné et à la fatalité aussi poisseuse que superbe, écrit intelligemment avec des personnages complexes. Avec en prime un Kirk Douglas en grande forme et des répliques qui font mouche.
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2016
    Un véritable chef d'oeuvre du film noir et du cinéma tout court. J. Tourneur réunit un casting assez incroyable et offre à R. Mitchum un rôle on ne peut taillé sur mesure. Le grand Bob était encore au début de sa starisation et son face à face avec J. Greer (qui compose un personnage de mante religieuse parmi les plus toxiques et dangereuses de l'histoire du genre) est tout simplement un classique. L'histoire offre une manipulation diabolique, qui enchaîne coups fourrés, rebondissements et morts violentes, le tout à un bon rythme et proposant une mise en scène parmi les plus maligne du cinéma. Utilisant beaucoup les symboles, les angles astucieux et les astuces visuelles, Tourneur en dit parfois avec les images qu'avec les mots, les dialogues étant par ailleurs assez brillant et eux-mêles plus suggestifs qu'instructifs. Quant au méchant, il est campé par un K. Douglas lui aussi débutant et qui démontre déjà de belles pré-dispositions. Un excellent film, tourmenté et brillant. D'autres critiques sur
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2008
    Le chef-d'oeuvre absolu de Jacques Tourneur. Le film noir par excellence qui propulsa Robert Mitchum au rang de star incontestée. "La Griffe du passé" est sans conteste l'archétype même du film noir. Femme fatale, détective à la dérive, méchant au grand coeur, garce vénale, hommes de main véreux, flics pourris..., il ne manque rien au portrait que l'imaginaire se dresse à l'évocation des films noirs. En outre, le film se base sur un scénario touffu, épais comme une armoire bretonne, qui ne laisse jamais rien au hasard. Profondeur des personnages, violent, désabusé, ironique, dramatique..., "La griffe du passé" se range parmi les dix meilleurs films noirs de l'histoire du cinéma. Quand en plus, la photographie, crépusculaire, joue au diapason de la mise en scène et du jeu des acteurs, cela donne une oeuvre inoubliable qui peut, sans risque de s'écorner, traverser le temps en toute simplicité.
    Plume231
    Plume231

    3 471 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2010
    "La Griffe du passé" est souvent présenté par certains cinéphiles comme le meilleur film noir qui a été réalisé. Sans aller jusque-là, je reconnais que ce film fait parti du meilleur du genre. Il y a tous les ingrédiens pour en faire une référence : la femme fatale pas totalement garce, le détective au grand coeur malin mais qui se laisse malgré tout prendre consciemment par sa faiblesse, le méchant d'un abord sympathique, les hommes de main pourris, etc... . Prévu initialement pour Humphrey Bogart, le rôle principal est magnifiquement interprété par Robert Mitchum (supérieur selon moi à Bogart parce que d'un abord plus humain) qui se laisse prendre au piège de la passion pour la femme fatale du film. Et on ne peut que comprendre sa faiblesse quand cette dernière est incarnée par la sublime Jane Greer (actrice qui avait vu sa carrière perturbée par la suite parce qu'elle avait "osé" refuser de coucher avec le milliardaire Howard Hughes) qu'on n'arrive pas à détester car elle se montre plus complexe qu'elle n'y paraît. Le noir et blanc de Nicholas Musuraca est splendide et Jacques Tourneur en fait une superbe usage, en utilisant notamment des sources de lumières qui font parties du décor, et réalise magnifiquement certaines séquences : la scène de bagarre en hors-champ, celle sur la plage et puis surtout celle il est suggéré que les deux personnages principaux deviennent amants. Si l'intrigue est très claire dans la première partie, celle de la deuxième devient subitement très complexe nous obligeant plus à suivre les personnages qu'à s'identifier à eux. L'ensemble constitue certainement un des films les plus desespérés, les plus noires du cinéma. En tous les cas, il est rare de voir ailleurs un réalisateur aussi inspiré et une interprétation aussi belle. Très brillant.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2011
    C’est avant tout pour ses acteurs mythiques que ce film noir surpasse les nombreux autres films noirs de la même époque, devenant ainsi une référence en la matière. On y retrouve en effet tout les éléments des scénarios de ce genre de films dont l’enquête d’un détective privé et la femme fatale, mais Jacques Tourneur parvient à le filmer avec une maitrise parfaite du noir & blanc et à créer une ambiance sombre pour y complexifier avec intelligence son histoire.
    AMCHI
    AMCHI

    5 032 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2013
    C'est étrange malgré ses nombreux défauts La Griffe du passé fait partie de ses films que l'on apprécie ; c'est un polar noir qui fonctionne parfaitement, les faiblesses du film sont pour moi un scénario pas si passionnant que cela, une jolie femme fatale mais pas si fascinante que cela mais surtout un manque de nervosité dans la mise en scène. Mais somme toute je n'ai pas trouvé La Griffe du passé désagréable à regarder, le film se suit avec plaisir et l'intrigue sans être renversante nous accroche et bien sur il y a la présence de Mitchum ainsi que de Kirk Douglas.
    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2011
    Le meilleur de Jacques Tourneur. Assurément un grand film noir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 février 2010
    Le plus noir des films noirs. Des acteurs parfaits: Mitchum est sublime en condamné à mort et qui le sait . Un chef opérateur qui sait utiliser le clair obscur et surtout les ombres.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 mars 2010
    Très bon film noir. Un casting irréprochable.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2021
    Quand il est choisi par la RKO pour diriger l’adaptation de « Build my gallows High » (paru en 1946) écrit par Daniel Mainwaring sous le pseudonyme de Geoffrey Homes, Jacques Tourneur qui a abandonné son compagnonnage fructueux dans le genre fantastique avec Val Lewton, cherche à se diversifier pour mettre son talent à l’épreuve. Il vient justement de réaliser pour Universal « Le passage du Canyon », sublime western avec Dana Andrews. Quand le père désormais reconnu de « La féline » aborde le genre noir, celui-ci a déjà largement vu ses canons établis avec les films séminaux que sont « Les mains qui tuent » (Robert Siodmak en 1943), « Assurance sur la mort » (Billy Wilder en 1944), « Laura » (Otto Preminger en 1944), « La femme au portrait » (Fritz Lang en 1944), « Le roman de Mildred Pierce » (Michael Curtiz en 1945) ou encore « Le dahlia bleu » (George Marshall en 1946). La femme fatale en particulier, la trajectoire souvent inéluctable des personnages comme marqués par leur destin et la complexité de l’intrigue sont devenus des éléments incontournables. Comme l’avaient fait avant lui John M. Stahl (« Péché mortel » en 1945), Robert Siodmak,(« Les tueurs » en 1946) ou Tay Garnett, (« Le facteur sonne toujours deux fois » en 1946), Jacques Tourneur quitte résolument l’univers urbain qui avait marqué les débuts d’un genre cherchant à trouver dans l’architecture des gratte-ciel et des bureaux enfumés, les angles lui permettant des références explicites à l’expressionisme allemand. C’est dans le petit village où il avait l’habitude de se rendre pour pêcher que Tourneur, toujours pratique, pose sa caméra. Jeff Bailey (Robert Mitchum), ancien détective, cherche à se faire oublier à Bridgeport où il tient une station-service et flirte avec une fille de bonne famille (Virgina Huston) qui l’accompagne à ses parties de pêche. Mais comme l’indique le titre français, la griffe du passé vient saisir Jeff Bailey jusque dans ce coin perdu. Dès lors, son destin fatal entamé avec une mission confiée par un truand arrogant et sans scrupule (Kirk Douglas) lui ayant confié la tache de retrouver Kathie Molfatt, sa compagne (Jane Greer), va finir de s’accomplir, aspirant le pauvre bougre dans un engrenage fatal. Un flash-back superbement fondu avec l’action en cours, pose les personnages et leur psychologie. Jeff Bailey comme d’autres avant lui est prisonnier de la toile qu’a subtilement tissée autour de lui une mante religieuse dont il ne cherche que mollement à se défaire, sachant visiblement ses efforts vains. Si certaines invraisemblances narratives sont parfois perceptibles, Tourneur les contourne avec aisance grâce à son sens du rythme et à la tension qu’il sait instaurer entre les personnages, tous liés pour le pire les uns aux autres. Robert Mitchum qui est arrivé sur le projet après que Pat O’Brien, John Garfield et Dick Powell aient été envisagés pour le rôle, donne ici l’élan définitif à sa carrière en imposant sa haute stature un peu lourde et surtout son air désabusé masquant une fragilité enfouie qui sera désormais sa marque de fabrique. Kirk Douglas, dans un rôle plus concis, teinte son personnage d’un mélange particulièrement savoureux de rouerie vacharde, de cynisme et de sauvagerie contenue. Jane Greer âgée d’à peine 22 ans campe avec une économie de gestes, l’une des femmes fatales les plus coriaces du genre qui n’hésite à mettre la main à la pâte avec pas moins de quatre cadavres à son palmarès. La suite de sa carrière, assez quelconque, reste donc un mystère. Enfin le chef opérateur, Nicholas Musuraca, que Jacques Tourneur connaît bien pour l’avoir pratiqué sur « La féline », adapte de manière très opérante sa photographie aux situations et à leurs décors. Offrant la synthèse parfaite de tous les codes d’un genre déjà largement ancré dans l’imaginaire du public, « La griffe du passé » fait partir incontestablement des chefs d’œuvre du film noir. Quant à Jacques Tourneur sa capacité à s’adapter à tous les univers est encore une fois au rendez-vous.
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