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    Halloween, La Nuit des masques
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    650 critiques spectateurs

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    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    103 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 février 2016
    Scénario d'une indigence abyssale, direction d'acteur aux fraises, personnages ridicules, suspense et frisson inexistants, rythme amorphe, jump scare faciles, passez votre chemin! Ce film entre dans le cercle fermé des films d'épouvantes surestimés on ne sait pas pourquoi. Un film d'une vacuité folle avec une mise en scène en panne d'inspiration et le tout sans la moindre parcelle d'ambiance un tantinet angoissante ni horrifique. Les meurtres suggérés sont hyper mal fichus et ont plus que mal vieillit. C'est prévisible, c'est moche, c'est convenu, rien n'est crédible, rien n'est creusé... Je ne vois quasiment rien à sauver dans cette farce. Seul la bande-son est géniale et puis c'est tout... Médiocre de chez médiocre...
    Nicow L.
    Nicow L.

    5 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 juillet 2020
    "Chef d'œuvre du film d'horreur"?? Laissez moi rire ce film est d'un ennui mortel oui
    Acteurs pitoyables, musique enervante et tout sauf angoissante, le réalisateur passe a chaque fois cette musique lorsqu'il y a "quelque chose", c'est lent c'est mou bref c'est nul..
    Archie sur côté..
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 12 novembre 2011
    Mon Dieu! Je me demande ce que tout le monde trouve à ce film (et pourtant je respecte les goûts de chacun) : ce film est d'une nullité aberrante : l'héroine principale n'est pas du tout attachante, son rôle est vraiment mal joué, des seconds rôles parfaitement minables et niais, un Donald Pleasance qui en fait beaucoup trop, le soit disant "mythique" Michael Myers est d'un pathétisme à en pleurer, des meurtres très softs même pour l'époque (il y a avait déjà eu beaucoup mieux à ce moment là dans le genre slasher), aucun frisson. Malgré ce que l'on pourra dire John Carpenter est un très mauvais "cinéaste" à mes yeux (n'arrivant pas à la cheville de Wes Craven) si j'en juge du peu de films qu'il a réalisé et que j'ai vu. Heureusement que le DVD n'a coûté même pas 2€ et vu la qualité du film ça se comprend. A fuir.
    Terreurvision
    Terreurvision

    185 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 septembre 2012
    Halloween est une œuvre fondatrice qui a grandement participé à l'élaboration des codes de l'épouvante et, surtout, elle est à l'origine de la grande vague de slashers qui va déferler dans les années 80. Lire notre critique complète sur le site terreurvision !
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    31 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 août 2022
    “Halloween” commence par être introduit avec son hook rempli de tension. Rien qu’avec ces quelques notes, je m’attends à quelque chose de maîtrisé, de surprenant. Puis la première scène arrive, je reconnais le grain des films des années 80, un plan rapproché sur un jeune couple, une vue à la première personne, une tension largement présentie par ce fameux hook de piano, un violon strident, quelques minutes puis un 1er meurtre ; des moyens rudimentaires mais largement efficace. Puis 15 ans plus tard, le psychopathe qui n’était qu’un enfant devient adulte et s’enfuit de l’hôpital psychiatrique. Et là, c’est l’hécatombe…mais pas au sens premier du terme. Le thème et la mélodie se répètent de manière interminables, les quelques meurtres sont prévisibles et la mise en scène est longue, on ne sait pas quand la victime trépassera, mais elle y passera dans la nuit. La faiblesse de “Halloween”, c’est clairement son scénario, très basique avec aucune explication sur les origines du mal : un psychopathe s’enfuit, il veut tuer le soir d’Halloween. Pas d’autres infos.
    Quant aux cibles, c’est plutôt la gente féminine que le détraqué préfère, à moitié dévêtue de préférence, car cela n’aurait pas d'intérêt sinon. Bref, ce film a beau être culte, il a mal vieilli de mon point de vue. “Halloween” est rempli d’incohérence, il défit sans cesse les lois de la physique : spoiler: Comment notre ami Michael le psychopathe a- t-il appris à conduire en étant interné pendant toute sa jeunesse ? Peut-on vraiment étrangler quelqu’un avec un cordon de téléphone ? Peut-on mourir autrement que dévêtu(e) ? Peut-on mourir de manière plus réaliste ? Peut-on planter un couteau avec autant de facilité et délicatesse ? Et surtout s’en servir comme un clou pour crucifier sa victime ?
    Vous l’aurez compris, je n’ai pas aimé ce “Halloween” trop d’incohérences, de longueurs et de banalités. Hormis le thème musical que je trouve vraiment psychotique, il n’y a rien dans “Halloween : la Nuit des Masques” qui me comble d’horreur.
    AMCHI
    AMCHI

    5 014 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2020
    La première fois que je vis Halloween - La Nuit des masques j'étais resté un peu sur ma faim, ne l'ayant pas revu depuis longtemps je le retente enfin car John Carpenter est l'un de mes réalisateurs fétiches.
    Je l'ai revu dans une version allongée de 10 minutes, lors de la sortie de sa suite en 1981, le film de Carpenter a été diffusé à la télévision et des scènes additionnelles ont été tournées (notamment au début du métrage on voit le docteur incarné par Donald Pleasence qui durant un conseil met en garde de la dangerosité de Michael Myers ou encore observer sa chambre suite à son évasion).
    Ce film d'épouvante à petit budget est compensé par le talent de Carpenter qui a su véritablement créer une ambiance palpable et un boogeyman mémorable et mystérieux, le climat inquiétant est renforcé par la fameuse musique du film.
    J'ai davantage apprécié ce slasher cette fois-ci même si le rythme un peu lent manque de nervosité à mon goût (bien que je sache que cela participe à la montée d'angoisse au fur et à mesure que ce long-métrage avance), visuellement les scènes de meurtres manquent d'effet d'ailleurs on ne voit jamais une goutte de sang.
    En tout cas c'est un bon film qui a marqué le genre et qui sera souvent imité.
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    283 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2014
    Premier film d'horreur pour John Carpenter, "Halloween" est parfois considéré comme le premier slasher movie de l'histoire du cinéma, ou du moins celui qui lança réellement la mode. De nos jours, les slasher-movie sont plutôt mal vus. On leur reproche pas mal de choses comme notamment le fait de toujours utilisés les mêmes codes. C'est par exemple dans ce genre de films que l'on trouve le plus de jump scares. Quoiqu'il en soit, dans les années 80, c'était la mode et de nombreuses sagas virent le jour à partir de tels films. La saga "Halloween" en fait partie et elle débute avec ce film réalisé par John Carpenter, sorti en 1979 sur nos écrans. L'histoire est assez basique : un psychopathe s'échappe d'un asile et retourne dans la ville où il a vécu étant enfant. Il va alors prendre de jeunes baby-sitters pour cible. Cette œuvre de John Carpenter a de nombreuses qualités et on comprend rapidement pourquoi ce film fut suivi par beaucoup d'autres du même genre. La principale est le suspens qui est rapidement installé et il est efficace tout au long du récit. Cela commence dès la première scène du film avec cette séquence en vue subjective. John Carpenter pose dès le début les bases de ce que va être son film d'horreur, un film avec une ambiance sombre et pesante. Ce suspens est amplifié par la présentation qui est faite du tueur. On le décrit comme inhumain, froid et n'ayant aucune notion du bien et du mal. De plus, le fait de ne jamais voir avec clarté le visage de ce psychopathe ne fait qu'augmenter son étrangeté. La musique joue elle aussi une grande part dans le suspens, avec quelques notes qu'il répète, Carpenter a composé une BO glaçante qui suffit à elle même pour inquiéter. Le cinéaste américain avait donc déjà compris que pour réussir son film, il ne devait pas être le plus violent possible mais le plus pesant possible. Il y parvient grâce à son tueur particulièrement menaçant et son suspens bien amené. Mais alors qu'est-ce qui fait que ce film ne soit à la hauteur de sa réputation ? La réponse est simple : ce film ne fait pas peur. Malgré un suspens efficace et un tueur fort, le film d'horreur de John Carpenter ne fait pas peur. Et ce n'est pas les quelques jump scares que l'on trouve surtout vers la fin du récit qui changeront la donne. Et le jeu des acteurs, et plus particulièrement celui des étudiants, est assez mauvais. Ce qu'il manque à ce film, c'est l'attachement aux personnages principaux. Parce que voir le psychopathe tuer ces jeunes gens n'a rien d'effrayant puisque nous ne sommes aucunement attachés à ces personnages, ils peuvent mourir que l'on s'en moque complètement. A partir de là, il est difficile pour un film de faire peur si on ne craint pas pour la vie de ses personnages. On ajoutera également que bien que la musique aille très bien avec l'atmosphère du film, elle est utilisée à outrance. Et cela amène parfois à des erreurs car à chaque fois qu'on l'entend, on sait que le tueur n'est pas loin, on est donc pas surpris de le voir apparaître, cela gâche l'effet de surprise. "Halloween" est donc un film d'horreur qui malgré son suspens et son méchant réussis, ne fait pas peur. Au pire, si vous êtes une baby-sitter le soir d'halloween, peut-être aurez-vous quelques frissons au moment d'aller vous coucher mais c'est tout.
    Drawer
    Drawer

    70 abonnés 321 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 octobre 2007
    Au delà de l'ennui que procure le film dans sa globalité, on ne peut pas dire que La nuit des masques soit un échec si on le remet dans le contexte de l'époque. Cependant il présente au jour d'aujourd'hui tellement de défauts que c'est difficile de le mettre au rang des films d'horreurs cultes. Michel Myers (oui dans la version francaise c'est michel...pathétique) poursuivant des adolescentes retardées de son quartier d'enfance... Alors, en y reflichissant un peu, on peut faire preuve d'empathie et comprendre aisemment que c'est mieux pour la planète que ce genre de nanas se fasse étrangler par un fil téléphonique. Malheureusement, par delà le fait que leur conversation sont aussi profonde qu'un dé à coudre elles meurent en louchant ce qui est incroyablement inédit. Cerise sur le gateau, l'inspecteur Derrick d'Halloween est de la partie et c'est du lourd. Bref c'est pas vraiment un film que je rematterais avec plaisir mais je suis tout de même heureux de connaitre le visage du tueur jeune et adulte...Maintenant, j'aimerais savoir quels sont les evenements qui l'ont fait devenir la bête invincible qu'il est maintenant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 décembre 2009
    film mythique ... et si la saga dure depuis plus de 30 ans c'est forcément que le succès et au rendez-vous et c'est pas par hasard
    La musique du film est autant célèbre que celle de l'éxorciste c'est pour dire ...
    Franchement, une pure bombe
    Caine78
    Caine78

    5 991 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Du très grand John Carpenter. Ce film est un sommet d'angoisse et d'horreur. Sans jamais tomber dans le sanguinolent ridicule, Le maitre du film d'horreur signe là une oeuvre unique en son genre, terrifiante et glacée. Chaque endroit, chaque scène, semble cacher une menace indescriptible. Quelques séquences sont absolument géniales. Un film culte!
    bolt
    bolt

    93 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2009
    Voilà un film qui m’a fait passer un excellent moment d’effroi.
    Ici, point d’effusion de sang. Non, toute la mise en scène est destinée à vous faire peur, à provoquer chez le spectateur des sentiments tel que l’angoisse, la frayeur, la panique. Bref, j’étais tout retourné pendant les minutes qui ont suivis le film. J’ai ressentis en moi la tension monter et ma gorge se nouer.
    Amateurs de sensations fortes, ce film est à voir absolument.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 088 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2018
    Pour bien comprendre l'impact crucial d'"Halloween : la nuit des masques" sur le renouveau du film d'horreur grâce à l'arrivée du slasher, il convient de se remémorer le premier choc que fut "L'exorciste" de William Friedkin en 1973, provoquant une vague d'hystérie collective dans les salles de cinéma Outre-Atlantique avec son lot d'évanouissements devant les images insoutenables de la petite Regan (Linda Blair) qui possédée par le diable, crachait et éructait des insanités pornographiques à l'encontre de sa propre mère, joignant le geste à la parole en profanant ses parties intimes à l'aide d'un crucifix. La critique de l'époque avait moyennement apprécié le jusqu'au-boutisme de Friedkin mais cela n'avait nullement empêché le film de faire un carton au box-office (441 millions de $ dans le monde). Le public pourtant rudement choqué par des images d'une violence inédite était désormais en demande. Trois ans plus tard, "La malédiction" reprenait le flambeau avec un certain succès mais trop proche de la thématique explorée par William Friedkin et William Peter Blatty, le film ne souleva pas le même enthousiasme. A l'approche des années 1980, les producteurs sont donc toujours à la recherche du film qui pourra à nouveau décrocher la timbale au box-office. Irwin Yablans et Moustapha Akkad, deux producteurs indépendants ont remarqué un jeune réalisateur qui vient de faire son petit effet avec un film fauché vaguement inspiré du "Rio Bravo" d'Howard Hawks. C'est "Assaut" que John Carpenter a réalisé et scénarisé et dont il a écrit lui-même la musique. Avec sa compagne de l'époque Debra Hill également productrice, il est engagé pour réfléchir à un film qui pourrait à nouveau provoquer une stupeur collective chez les spectateurs. Bien sûr les moyens à sa disposition seront réduits, Carpenter n'ayant pas la même aura initiale que William Friedkin qui en 1973 avait déjà à son actif "French Connection", succès critique et commercial mondial. Rien de mieux dès lors que d'inscrire son histoire dans le quotidien d'une petite ville de province fictive (Haddonfield) pendant la fête d'Halloween. Après tout, le grand Hitchcock pourtant au sommet de sa gloire avait bien réussi une pareille performance avec "Psychose" en 1960. C'est donc sur les traces du maitre que Carpenter va résolument s'engager en jouant sur l'attente et l'angoisse qu'elle provoque plutôt que sur les effets sanglants que de toute manière il n'aura pas les moyens de rendre parfaitement crédibles. Jamie Lee Curtis, la fille de Janet Leigh la fameuse Marion Crane de "Psychose", vient justement de faire ses débuts dans des séries télévisées et son apparence androgyne colle parfaitement pour le rôle de Laurie Strode, la jeune baby-sitter inhibée par une sexualité qu'elle n'arrive pas à exprimer. C'est elle qui sera au centre de l'histoire pour affronter Michael Myers, un tueur psychopathe revenu à Haddonfield le jour d'Halloween quinze ans jour pour jour après qu'enfant il ait tué sa sœur parce qu'il avait surpris ses ébats dans la chambre à coucher de leurs parents. Pour bien marquer sa dette à Hitchcock, le jeune réalisateur affublera le fameux docteur Loomis (Donald Pleasance), psychiatre désemparé du monstre parti à sa recherche, du patronyme du fiancé de Marion Crane (Janet Leigh) joué par John Gavin dans "Psychose". Malgré tout ce background référentiel, Carpenter va réussir à imprimer son style comme il l'avait déjà fait avec "Assaut" devenu culte depuis. En premier lieu, la musique hypnotique écrite par ses soins qui accompagne chacune des apparitions du monstre est parfaite pour mettre tous les sens en éveil. Dès lors le moindre brin de feuille qui effleure la fragile Laurie Strode provoque un sursaut du spectateur qui à l'instar de la jeune héroïne est tout à la fois intrigué et apeuré par la silhouette immobile et menaçante de Michael Myers qui apparait et disparait du champ de vision comme une prémonition lancinante des malheurs qui vont s'abattre sur Haddonfield. Les meurtres frappant essentiellement des jeunes filles exprimant librement leur sexualité firent dire à une critique bien-pensante que John Carpenter tout comme son héros maléfique Michael Myers étaient les représentants d'un ordre machiste cherchant désespérément à reprendre pied après le mouvement de libération féminine consécutif à l'été 1967 du "flower power". Le fait que Jamie Lee Curtis nouvelle "scream queen" de l'écran soit la seule survivante du massacre alors que son personnage selon toute vraisemblance est encore vierge, n'arrange en rien les affaires de Carpenter qui rejoint très vite Clint Eastwood, Don Siegel et Michael Winner dans la catégorie des réalisateurs réputés "bas du front" . Un parfum de scandale qui fit beaucoup pour la popularité du film qui devint très vite l'un des plus rentables de l'histoire du cinéma. La recette fut soigneusement reprise deux ans plus tard par la Warner (elle avait produit "L'exorciste") avec l'ouverture de la saga "Vendredi 13" (Sean S. Cunnigham en 1980). Moins imaginatif et moins abouti techniquement, le film initiait une surenchère dans le nombre de victimes du croquemitaine et dans les effets gore qui aboutira à une rapide surexploitation de ce nouveau sous-genre. Film séminal d'un réalisateur encore parfois sous-estimé, "Halloween : la nuit des masques" sera bien sûr égalé puis surpassé par de jeunes émules de John Carpenter qui trône aujourd'hui aux côtés des Wes Craven, Tobe Hooper et Joe Dante au panthéon d'un genre passé grâce à ces pionniers de la marginalité à une réelle popularité doublée d'une certaine forme de reconnaissance critique. Ce n'est pas rien.
    Endless Boogie
    Endless Boogie

    17 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2015
    Film à petit budget tourné en 21 jours, Halloween (La Nuit des Masques) de John Carpenter (prix de la critique au festival d'Avoriaz en 1979) a, en son temps, terrifié toute une génération de fans de films fantastiques et d'horreur. Pas ou peu de gore dans ce film, mais un suspense et une tension viscérale croissants, jusqu'à la dernière demi heure où l'angoisse atteint son paroxysme. Carpenter piège le spectateur par son génie dans l'art d'amener la peur, sans oublier la musique oppressante et quasi omniprésente, qu'il composa, et dont chacun aujourd'hui connait les notes de piano. Jamie Lee Curtis y était parfaite, tout comme Donald Pleasance dans le rôle du psychiatre. Bien que n'étant pas officiellement le premier slasher movie, c'est Halloween qui a lancé le genre et généré une ribambelle de pâles copies, dont le médiocre Vendredi 13, ses suites et tous les slashers des années 90 qui suivirent. Alfred Hitchcock aurait sans doute salué la performance de Carpenter qui rend ici hommage au maitre du suspense, par le biais du nom de 2 personnages du film : Tommy Doyle, le gamin babysitté par Laurie Strode en référence au détective Thomas J. Doyle de "Fenêtre Sur Cour", et le Dr Loomis, clin d’œil au Sam Loomis de "Psychose".

    Halloween est devenu un classique du cinéma d'horreur, plus précisément du slasher movie dont il a scellé les codes. Le National Film Registry lui a attribué en 2006 le statut de film « culturel, historique ou esthétiquement important ".
    Roy Batty
    Roy Batty

    133 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2014
    "Halloween, la nuit des masques" est un classique du film d'horreur et aussi le premier slasher de l'Histoire du cinéma. Rien ne semblait pourtant destiner ce petit film, tourné avec trois bouts de ficelles, à marquer son époque. Mais c'était sans compter sur le talent incontestable de John Carpenter pour la mise en scène, sa façon de filmer en laissant de grandes profondeurs de champ, afin que la menace puisse surgir de partout. Bien que le film ait vieilli, je trouve qu'il n'a pas perdu son impact et distille toujours un climat malsain et angoissant. Pour son premier grand rôle au cinéma, Jamie Lee Curtis est très convaincante dans le rôle de Laurie Strode, à tel point qu'il lui collera à la peau pendant toute sa carrière. A ses côtés, on retrouve l'immense Donald Pleasence, dont le personnage deviendra, lui aussi, indissociable de la saga (il apparaît dans cinq "Halloween" !). Quant à Michael Myers, il est joué par trois comédiens différents. Ce tueur masqué (quel masque terrifiant d'ailleurs !) et muet reste l'un des boogeymen les plus intéressants, car il représente le Mal à l'état pur. En effet, à l'inverse d'un Freddy Krueger ou d'un Jason Voorhees, il ne tue pas pour se venger, mais juste pour tuer. Quant à la musique de John Carpenter, elle a évidemment une grande importance dans la réussite du film et bénéficie, comme d'habitude chez le réalisateur-compositeur, d'un thème principal très mémorable. "Halloween" premier du nom est un grand film d'horreur, qui a engendré d'innombrables suites plus dispensables.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 janvier 2018
    Un excellent film d’horreur culte, angoissant et original avec une BO angoissante et marquante, des acteurs convaincants et un scénario correct. L’un des meilleurs films d’horreur du septième art.
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