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    La Compagnie des loups
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    MGM-ranger
    MGM-ranger

    134 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2021
    "Petite fille jamais en chemin ne vous arrêté, jamais ne faites confiance à l'étranger car nul ne sait comment cela peut se terminer. Plus vous êtes jolies, plus il vous faut être avisée, car l'homme le plus séduisant peut être un loup déguisé. Aujourd'hui comme demain, resté donc sur vos gardes. Car les paroles les plus belles se cachent les dents cruelles". C'est avec cette phrase final que Angela Lansbury clos ce film. J'ai toujours eu un coup de cœur pour le fantastique et ce film en regorge. On retrouve plusieurs contes très bien adaptés, et une belle performance de la part de Stephen Rea.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2009
    Un film que l’on ne ferait plus de la même manière aujourd’hui. Neil Jordan cinéaste éclectique se lance ici dans l’exploration des rêves ou plutôt des fantasmes d’une jeune adolescente dont les sens s’éveillent à la sexualité. C’est une immersion dans son inconscient avec pour véhicules l’univers des contes de fées et notamment le petit chaperon rouge de Charles Perrault dont on connaît l’interprétation oedipienne qui peut en être faite. Tout c’est sa grande qu’elle fait dévorer par les loups voulant sans doute prendre la première place dans le cœur de ses parents. Le thème central du film demeure la libido des jeunes filles qui doit être contrôlé sous peine de passer sous la domination de l’homme qui cache en lui une bête fauve symbolisée par le loup. Malgré les recommandations de sa grand-mère la jeune femme taraudée par ses pulsions naissantes ne fera que sortir des sentiers battus, ce qui lui vaudra bien des déboires. Même sa mère se transformera en louve. Le propos est on ne peut plus onirique. Le tout se passe dans les décors somptueux d’une forêt magique peuplée des champignons géants mais aussi de serpents venimeux. Les scènes de transformations si elles n’atteignent pas le niveau de celle du « Loup-garou de Londres » ou de « Hurlements » sont très efficaces. Avec son deuxième film, Neil Jordan montrait l’étendue de ses qualités confirmées depuis avec une filmographie variée et limitée où les réussites (« Entretien avec un vampire », « Prémonitions », « Mona Lisa », « Michael Collins ») sont plus nombreuses que les échecs (« Nous ne sommes pas des anges »).
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 087 abonnés 4 214 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2016
    La première fois que je m’étais lancé dans le visionnage de La Compagnie des loups je n’avais tout simplement pas pu aller jusqu’au bout. Trop lent, trop mal narré, je m’étais endormi ! Je le revois quelques années plus tard en m’armant de courage et je parviens jusqu’au bout, mais j’ai exactement eu le même ressenti sur le fond !
    Le film est sur la forme irréprochable compte tenu de son tout petit budget de 2 millions de dollars si je ne m’abuse. Un premier film très beau de Neil Jordan. Des décors studios au magnifique charme rétro, une ambiance de conte de fées bien présente, une photographie superbe, une bande son soignée, La Compagnie des loups est un très beau film, c’est indéniable. Maintenant cela ne suffit pas à faire de ce métrage un film enthousiasmant.
    Déjà la mise en scène de Jordan n’est pas terrible. Il peine à donner du rythme à sa réalisation, filmant trop platement des décors pourtant magnifiques. Il accentue inutilement la lenteur de son métrage par des plans pas assez nombreux. Peut-être a-t-il voulu jouer la carte contemplative, mais ça ne fonctionne pas très bien vu qu’il y a déjà beaucoup de raisons de trouver le film lent pour ne pas dire, à certains moments, soporifiques !
    La Compagnie des loups est en effet étrangement ennuyeux. Passé la fascination des décors on ne peut que constater la faiblesse scénaristique. C’est audacieux, mais cette mise en abyme complexe, doublé d’une volonté d’adapter sans le dire des contes bien connus de façon décousue, tout cela fait que le métrage est, en fin de compte, très peu clair, manque de fluidité, et manque aussi singulièrement d’enjeux. Le réalisateur semble être le seul à savoir où il va, nous assenant des adaptations courtes où l’on cherche l’intérêt autre que celui, plastique, des images. En plus le film n’est ni vraiment sensuel, ni horrifique hormis avec une ou deux scènes, ni très onirique, on dirait que Jordan voulait faire des tableaux mais s’est désintéressé de la cohérence de son film, qui semble dégingandé et dont la fin laisse dubitatif.
    Le casting présente quelques acteurs de talent, avec les vétérans David Warner et Angela Lansbury, seule la seconde ayant un rôle important. Elle était bien vue dans ce rôle de la grand-mère, un de ses derniers au cinéma et auquel elle insuffle son talent naturel. Face à elle Sarah Patterson, actrice moyenne mais pas désagréable, Stephen Rea qui trouve un rôle ténébreux qui lui sied bien, mais dans l’ensemble beaucoup des interprètes n’ont pas des rôles d’une grande consistance, et malgré un casting assez plaisant, hormis Lansbury et Rea les autres acteurs n’ont pas grand-chose à faire ou ne retiennent pas franchement l’attention. A l’image du scénario, les rôles restent trop timorés, il aurait fallu plus de puissance, de souffle, d’émotion, de tourment. Là c’est assez fade, à l’image de la première histoire avec le personnage de Rea qui m’a semblé abordé avec beaucoup de consensualité.
    Finalement La Compagnie des loups est un film qui se laisse voir unilatéralement pour ses qualités visuelles et sonores, mais pas par son intrigue. Un film plastique soigné, mais je reste déçu de mon deuxième visionnage. Des décors aussi charmants auraient mérité un propos tellement plus réussi. 2.5
    cylon86
    cylon86

    2 256 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2012
    Réinterprétation de plusieurs contes de manière plus sombre, plus féministe, plus érotique voire même plus psychologique en se voulant une exploration des désirs féminins surtout lors du passage de l'enfance à l'adolescence, "La compagnie des loups" a le charme des histoires racontées devant un feu de cheminée avant d'aller dormir. Les décors sont superbes et la photographie (en particulier dans les séquences de nuit) correspond à merveille à l'atmosphère des contes et certaines scènes sont très belles et très oniriques comme celle où une jeune fille vit un cauchemar en parcourant des bois obscurs et effrayants. Malheureusement et malgré tout ce potentiel, le film ne parvient jamais à décoller, la faute à une mise en scène trop sage et à un scénario trop inégal qui ne tient pas une histoire sur la durée. Et même si le charme opère parfois, l'ensemble reste souvent confus et ne fait du film ce qu'il aurait dû être.
    AMCHI
    AMCHI

    5 037 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2013
    La Compagnie des loups donne l'impression d'être un jolie livre d'images mais à l'histoire bien creuse, en fait il y a une histoire dans l'histoire (à la base une fille fait un rêve...) ou des personnes racontent à leur tour encore des petites histoires sans être ardu à suivre La Compagnie des loups n'a pas un bon rythme et si visuellement le film est magnifique, la forêt récrée en studio est enchanteur par contre la mise en scène de Neil Jordan ne parvient à insuffler la magie et l'émerveillement qu'aurait du nous procurer La Compagnie des loups. Reste un beau film mais cela ne suffit pas à maintenir constamment notre intérêt d'où un certain ennui que l'on ressent à la moitié du film. Dommage car je désirais découvrir ce film fantastique depuis longtemps déjà.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2019
    C’est une œuvre gothique flamboyante que nous offre Neil Jordan avec La Compagnie des loups, revisitant l’univers du conte en en déplaçant la charge traditionnellement enfantine de sorte à le raccorder à sa noirceur sous-jacente. Nous sommes en pleine Psychanalyse des contes de fée, avec l’énorme avantage d’un refus de l’organisation didactique pour laisser entrer le mystère et le grand-guignolesque sans discours pompeux. Plusieurs contes se croisent et s’emmêlent, génèrent un tissu merveilleux vraiment immersif et superbement reconstitué. L’influence des films de la Hammer se ressent également : cette ambiance gothique rappelle par exemple l’adaptions du roman Le Chien des Baskerville faite par Terence Fisher. Rêverie totale, rêverie macabre et réjouissante portée par la magnifique composition musicale de George Fenton, tantôt morbide tantôt lyrique, qui croise non sans génie sonorités électroniques et orchestre majestueux. Œuvre où l’imagination est reine, adulte sans renier son enfant intérieur, La Compagnie des loups fait partie des piliers du film gothique et du film de loup-garou, réservant ainsi une scène de transformation stupéfiante et mémorable. À (re)découvrir de toute urgence.
    Estonius
    Estonius

    2 480 abonnés 5 227 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2015
    C'est très joliment fait, quoiqu'il faille s'habituer à la structure enchâssée du film. L'idée de mélanger le mythe du petit chaperon rouge avec celui du loup-garou est une bonne trouvaille. La jeune Sarah Patterson (qu'on a pas vu beaucoup depuis) a beaucoup de charme et de présence, en revanche la mémé jouée par Angela Lansburry est assez énervante. Les effets spéciaux sont surprenants, assez gore, les décors et la lumière sont très travaillés et donnent au film un cachet oscillant entre le fantastique et l'onirique. Un peu d'érotisme aussi avec une mémorable séquence interprétée par Danielle Dax. Une belle réussite et un travail original.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 décembre 2012
    Cette interprétation du conte « Le petit chaperon rouge » est originale, mais un peu ennuyeuse, c'est lent et l'enjeu n'est pas du tout captivant. Pour autant, ça ne doit pas nous empêcher d'apprécier le travail des effets spéciaux pour la transformation des personnages en loups, car cela donne matière au film, et cela est intéressant. Pour le reste, c'est juste fade.
    gunbuster
    gunbuster

    355 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 mars 2007
    Ce film est assez étrange pour le coup.
    Entre d'un côté l'histoire on ne peut plus éculée du petit chaperon rouge et d'un autre une certaine poésie et du surnaturel se mélange, le mythe du loup-garou représentant métaphoriquement l'animal qui sommeille au fond de l'homme et pour cette jeune fille, la découverte de sa nature de femme.
    Les décors et l'univers du film m'ont beaucoup fait penser à Legend qui s'avère en être une copie !
    Attention tout de même, les transformations d'homme en loup s'avère assez gore.
    On a droit à de bons acteurs : la mère-grand Angela Lansbury (l'interprète de Arabesque), du père David Warner et du très mignon chaperon rouge Sarah Patterson.
    Le film reste assez "spécial".
    Si comme le réalisateur et l'héroïne, vous faîtes une fixation sur les loups, vous pourrez aimer.
    Je vous conseille dans le genre conte de fée et de monstres le mémorable Sleepy Hollow, du très grand Tim Burton.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 mai 2019
    Le mythe diabolisé du chaperon rouge.
    La jeune fille ne doit pas s’éloigner du sentier et la grand-mère donne ses conseils pour qu’elle grandisse dans la pureté.
    C’est d’un ennui sévère.
    Si l’on considère qu’un film qui fait peur est réussi quand les effets spéciaux sont spectaculaires alors effectivement on peut dire que pour la transformation du loup garou cela peut plaire IX amateurs mais le reste est vaporeux et artificiel.
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2010
    Jusqu'ici fort peu enthousiasmé par le cinéma de Neil Jordan (3 films vus et autant de déceptions), force est de reconnaître que cette "Compagnie des loups" sait très rapidement susciter notre intérêt à beaucoup d'égards. Car si les premières minutes peuvent quelque peu déconcerter, très rapidement le film réussit à trouver une dimension aussi bien esthétique que psychologique extrêmement séduisante et qui n'est pas sans faire appel à nos différents sens. Loin donc d'être une simple réécriture du "Petit Chaperon Rouge", le film sait au contraire se faire régulièrement inattendu et même assez fascinant quant à son regard sur l'éveil à la sexualité, presque toujours abordé de manière subtile et intelligente. Bref, une étonnante réussite que cette "Compagnie des loups", aussi inquiétante qu'enrichissante : chapeau bas.
    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2010
    Une histoire de petit chaperon rouge suprenante où le loup est un loup garou!!
    Wagnar
    Wagnar

    63 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    Neil Jordan nous offre une relecture magistrale du Petit Chaperon Rouge sans trahir la morale du conte. Mêlant symbolisme sexuel, beauté poétique et horreur, la Compagnie des Loups est une oeuvre rigoureuse, originale et intelligente. Il n'y a juste que la toute fin que j'ai trouvé qu'elle manquait de limpidité. L'atmosphère surréaliste et de rêve éveillé est à la fois superbe et engageante et la nature métaphorique est raisonnablement subtile. Il s'agit de la maturité d'une jeune fille essayant de décider si oui ou non les hommes sont en fait des bêtes quand elle n'est pas tout à fait sûre de ce qu'ils veulent d'elle. Le film met en avant le principe que l'enfance doit prendre fin et que nous avons tous un animal à l'intérieur. Pour l'info, l'actrice interprétant l'héroïne, Sarah Patterson, renouera quelques années plus tard avec le conte de fées dans Blanche-Neige.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 février 2011
    "Derrière chaque homme se cache un loup", telle est la morale de ce film fantastique (dans tous les sens du terme) de Neil Jordan. Adaptation du bouquin du même nom, ce film à l'ambiance délicatement gothique (qui se rapproche des productions Hammer) exploite toute la symbolique du conte pour enfants (Le petit chaperon rouge en tête) en la retranscrivant avec finesse et audace au fil de sketches aussi fascinants qu'effrayants. Et c'est là toute la beauté du genre fantastique : traiter de thèmes délicats (l'éveil de la sexualité et le passage à l'age adulte ici) par l'allégorie et l'imaginaire. Les images sont superbes et chaque scène rivalise d'originalité en bénéficiant d'effets spéciaux et de maquillages stupéfiants. Un gros coup de coeur.
    Julien D
    Julien D

    1 102 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 août 2014
    Ce qui fait le charme de cette relecture des contes pour enfants de Perrault et des frères Grimm vient de la qualité de ses décors baroques et gothiques ainsi que le fait d’avoir eu recours, pour chaque transformation d’un homme en loups, à des effets spéciaux différents et souvent assez gores. C’est évidemment le mythe du Petit chaperon rouge qui est le plus exploité dans ce scénario fantastique puisque le rapport entre son héroïne et sa grand-mère sert de fil narratif aux nombreuses histoires qui viennent s’y greffer. Ce système visant à accumuler des récits différents, provoquant des inégalités flagrantes de rythme et d’intensité dramatique, rend impossible de s’immerger pleinement dans une réelle aventure, mais la finalité de Neil Jordan, en adaptant le roman d’Angela Carter, est –tel qu’il est clairement exprimé dans le générique de fin– d’offrir au public une morale aux relents féministes. La peur que transmet la sage grand-mère à la pauvre Rosaleen pour les lycanthropes qui hante sa forêt s’avère vite être une métaphore onirique de l’éveil sexuel, soit une exploitation rarement aussi poussée des sous-textes érotiques des contes. Ce n’est qu’en prenant en compte cet angle de lecture psychologique que revoir La compagnie des loups peut être une expérience cinématographique qui dépasse la naïveté d’une simple histoire de loups-garou mangeurs d’hommes.
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