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    Vivement dimanche !
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    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    220 abonnés 1 596 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2013
    Antoine de Baeque et Serge Toubiana, dans le livre qu'ils ont consacré à François Truffaut, racontent la genèse du film : c'est en visionnant les rushs de la dernière scène de La Femme d'à côté, au cours de laquelle Fanny Ardant était vêtue d'un imperméable beige, que François Truffaut remarqua combien sa compagne d'alors avait l'allure d'une héroïne de film noir. Il eut ainsi envie de trouver une "Série noire" à adapter, pour lui offrir le rôle principal. Ce sera The Long Saturday Night, de Charles Williams, qui deviendra Vivement Dimanche ! Comme l'explique François Guérif, qui a lui aussi écrit sur Truffaut, le cinéaste est revenu à la "Série noire", une fois de plus, après deux grands succès critiques (Le Dernier Métro et La Femme d'à côté), "comme si, à nouveau, il réalisait son film contre les précédents". Il faut entendre par là qu'un film dit "de genre", populaire, succède à des "films d'auteur" (de même que Tirez sur pianiste avait succédé aux 400 coups). Mais Truffaut, à cette époque, remettait sérieusement en cause la pertinence de la définition du cinéma d'auteur et la distinction effectuée avec les films de genre.
    Dans ce projet, ce qui a séduit le plus le réalisateur, c'est de confier l'enquête à une femme : "Pas une meurtrière, pas une femme-détective, mais une femme de tous les jours, une secrétaire, vaillante, déterminée à prouver l'innocence de son patron" (dossier de presse de Vivement dimanche !). Pour cela, il a quand même dû revoir la structure du roman de Charles Williams, avec l'aide de Suzanne Schiffman et de Jean Aurel.
    Truffaut voulait aussi tirer l'histoire policière vers la comédie, afin d'osciller entre Hitchcock et Hawks. Plus tard, il dira à Guérif : "Le film mêle deux genres. Le genre nocturne, pluvieux, avec ambiance Série noire, et la comédie américaine, et je ne suis pas sûr qu'on ait vu souvent ce mélange. Il n'est pas l'un ou l'autre, il est les deux à la fois."
    Dernier choix important : le noir et blanc s'est imposé à Truffaut avec évidence pour retrouver l'ambiance des films policiers américains d'autrefois. Mais il eut toutes les peines du monde à faire entendre ce point de vue aux producteurs (et notamment aux chaînes de télévision susceptibles de diffuser ensuite le film), habitués aux produits formatés en couleurs.
    Aujourd'hui, on se dit que tous ces choix étaient les bons, que ce film a une saveur particulière, entre hommage cinéphilique et inspiration très personnelle. Il est loin, certes, le temps de la Nouvelle Vague (ses principes et son style ont été peu à peu délaissés), mais Truffaut témoigne encore à cette époque d'une liberté de ton qui ne va pas sans jubilation. Une liberté de ton magnifiquement relayée par Fanny Ardant qui campe une délicieuse apprentie détective, très belle, très classe, et surtout malicieusement impertinente. L'enquête, menée sur un rythme enlevé, navigue entre sérieux et légèreté, toujours pleine d'esprit et de charme, entre jeu de dupes et jeu de séduction.
    Ce film est le vingt et unième et dernier de François Truffaut (il est mort en 1984). Jusqu'au bout, il sera resté fidèle à ses goûts, à sa sensibilité, à ses obsessions. Cet opus est un dernier clin d'oeil aux maîtres du cinéma qu'il a toujours défendus et un dernier clien d'oeil aux femmes, principales sources de son inspiration : des femmes actives, dont "les jambes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie". Ces jambes que contemplent à longueur de journée Julien Vercel (Jean-Louis Trintignant) depuis sa cachette en sous-sol, avec vue sur la rue, comme le faisait Bertrand Morane, autre alter ego de Truffaut, dans L'Homme qui aimait les femmes.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2012
    Tourné dans un magnifque noir et blanc, ce dernier film de François Truffaut possède en plus une intrigue bien prenante, une réalisation subtile ainsi qu'un casting qui à été judicieusement choisi.
    Jean-Louis Trintignant joue avec talent le rôle d'un agent immobilier accusé de meurtre. Mais c'est surtout la performance de Fanny Ardant, dans le rôle de la secrètaire qui mène l'enquête, que l'on retiendras le plus tant l'actrice s'avère brillante et généreuse dans son interprétation.
    Une excellente surprise d'autant que la révélation du tueur s'avère bien surprenante.
    Sonia K.
    Sonia K.

    17 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 août 2016
    Dire que le scénario est cousu de fil blanc, c' est peu dire! Notre apprentie Rouletabille, en un tour de main et sans ne rien y connaître, démantèle un gang en deux jours; les indices accourent à elle (pas besoin de les chercher). Elle est très chanceuse du début à la fin du film. La police ne demande que sa collaboration: normal, elle est dactylo !!! On ne croit pas une seconde à cette mauvaise histoire tant tout est tiré par les cheveux; Et comme tout doit bien se finir elle épouse, enceinte, l' homme qu' elle a sauvé (il eurent de nombreux enfants....). C' est bien filmé, certes, mais après??? Ce pastiche de polar s' adresse-t-il à des pré-ados??? Ni la beauté et le brio de F. Ardent, ni le charme et le talent de J.L Trintignan se suffisent à sauver ce qui est un gros navet bien guimauve. Gros ennui...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 800 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2019
    Tombé sur ce film par hasard je pensais voir une sorte de scènes de la vie conjugale vu l'affiche et en fait je me suis retrouvé face à un hommage à Hitchcock. Alors franchement ça me peine à le dire, mais clairement la mise en scène je ne la trouve pas au niveau. Beaucoup moins angoissante, beaucoup moins précise que chez tonton Alfred. Il y a bien un ou deux plans qui fonctionnent bien, notamment la fameuse scène où Fanny Ardant essaye d’apercevoir le tueur mais ne voit que son manteau, mais à côté on a des trucs assez ratés. Je pense au beau bordel qu'est la séquence sur l'affiche où Ardent lève une tour Eiffel miniature. Disons qu'il y avait moyen de rendre ça plus classe, plus flippant, plus marrant, mais qu'en fait c'est juste le bordel.

    Enfin bon...
    Mais j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette histoire. J'ai apprécié le duo d'acteur, le fait de faire jouer Trintignant le rend quasiment au-dessus de tous soupçons, comme Fonda dans faux coupable et ça permet de croire à cette romance entre lui et Ardant.
    Je suis un peu moins convaincu par la fin et par quelques facilités scénaristiques (genre la caissière de cinéma, si c'est pas le plus heureux des hasards). Je trouve que tout ça se résout très vite, trop facilement.

    Cependant c'est plaisant, on est un peu dans petit cocon avec que des choses qu'on aime, des acteurs qu'on aime, un peu se suspens, un peu d'humour, un peu d'amour, tout ça est divinement agréable. Je ne dirais pas que c'est un grand film, mais ça donne le sourire. Le genre de film à regarder en famille en mangeant des madeleines. Un film confortable en somme.
    yayo
    yayo

    55 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2012
    Excellente mise en scène, photo impec, bon scénar et acteurs. s'il fait certainement parti des Truffaut les plus accessible, l'empreinte du réalisateur n'en reste pas moins présente, avec des dialogues aux petits oignons.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 novembre 2013
    Un hommage pastiche au cinéma.
    En 1983, pour sa dernière mise en scène, François Truffaut adapte de Charles Williams un roman intitulé "The long saturday night". "Calme blanc" (avec Nicole Kidman) est une autre retranscription de l'univers de Williams au cinéma.
    "Vivement dimanche", synopsys : accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, le patron d'une agence immobilière se cache quelques temps. Il se fait aider par sa secrétaire qui mène son enquête.
    Le couple Fanny Ardant/Jean-Louis Trintignant fait des merveilles, étincelle et assoit dès le début la réputation du film qui dure avec le temps. Chapeau !!
    Avec des ambiances dignes de Truffaut, ce film se doit d'être mémorable en raison de la composition magistrale avec un grand M de Fanny Ardant (Madame Truffaut à la ville d'ailleurs) qui se meut dans ce noir et blanc impeccable, suivi par un Trintignant énorme de retenu (césarisé cette année pour "Amour", la première fois de sa longue carrière, on a pu le voir chez Costa-Gavras ("Z", "Compartiments tueurs"), Risi ("Les fanfarons"), Corbucci ("Le grand silence")...).
    Musique impeccable et too much aussi de Sieur Delerue qui, sous la forme hermannienne, appuie l'hommage au thriller hitchcockien. De même, sa musique nous entraîne dans un rythme mirobolant à souhait. Sublime !
    Pour toutes ces raisons, "Vivement dimanche" est une déclaration d'amour au septième art dans toute sa splendeur (Ardant en digne émule de Baccall, Georges et Bernard...) visuelle (un noir et blanc maîtrisé de part en part) que technique (qui rend hommage aux films noirs des 30's et 40's).
    Un grand film de François Truffaut en somme. En s'appuyant sur son aura et sa technicité du classicisme, Truffaut déclare sa flamme au cinéma qui ne s'éteindra pas de sitôt. Merci François.
    L'un des meilleurs films de Truffaut, mais pas son chef-d’œuvre. Un film culte qui, LUI, n'a pas fini de traverser les époques. Une pure merveille !
    Avis pour tous les cinéphiles : vivement (un autre) Truffaut !
    2 étoiles sur 4. Minimum.
    Alain D.
    Alain D.

    490 abonnés 3 201 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2019
    Un bon Polar noir signé François Truffaut. Ce film en N&b tourné en 1983 a assez bien vieilli. Un polar reste un polar, surtout quand le scénario tient la route et que la distribution est plus que séduisante. Même s'ils dégagent un côté parfois trop théâtral, Fanny Ardant et Jean-Louis Trintignant assurent une prestation d'acteur magnifique.
    Si l'on peut regretter quelques langueurs dans ce scénario tarabiscoté à la conclusion prévisible, ce film nous offre heureusement une belle photographie et une ambiance digne des grands thrillers de la belle époque des Jean-Pierre Melville, Henri Verneuil, José Giovanni, Yves Boisset ...
    jfharo
    jfharo

    48 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2011
    Un film un peu fourre- tout , mais très sympathique malgré tout .
    tixou0
    tixou0

    629 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2020
    Le dernier film de François Truffaut (réalisé en 1982, sorti l'année suivante - et le cinéaste disparaît en 1984), avec sa dernière compagne en vedette (et mère de Joséphine), Fanny Ardant, "La Femme d'à côté" (sortie de 1981), est une fantaisie policière, jouant avec les codes du "film noir" de la grande époque - et bien sûr tourné en N & B : "Vivement Dimanche !" (l'action se déroulant sur une semaine ouvrée). Le coupable de l'affaire reprend, en quasi-conclusion, une antienne familière de "L'Homme qui aimait les Femmes", FT lui-même (ne disait-il pas que "Le travail du metteur en scène consiste à faire faire de jolies choses à de jolies femmes" ?). Là, il sera question de la classique rivalité entre blondes (souvent fausses... comme "Marie-Christine", l'épouse de Julien Vercel - alias Caroline Sihol et Jean-Louis Trintignant) et brune(s), avec FA en archétype du genre, et secrétaire... multi tâches. Et aussi de flics un peu niais, de détectives privés, de combines diverses, de courses hippiques, d'un prêtre improbable (Jean-Pierre Kalfon), d'une Tour Eiffel, de "Louison" et d'Eden (et même de Stanley Kubrick)... Pas le meilleur Truffaut, mais quand même délectable, comme toujours.
    Patjob
    Patjob

    19 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 novembre 2020
    François Truffaut, homme qui aimait les femmes, confie ici à Fanny Ardant le soin de mener l’enquête sur un meurtre dont son employeur, pour lequel elle éprouve quelques sentiments amoureux, est le principal suspect. Il est très perceptible qu’il a pris beaucoup de plaisir à faire évoluer et à filmer sa compagne d’alors. Tant mieux pour lui, car le spectateur que je suis s’ennuie : l’intrigue est cousue de fil blanc (tous les indices qui échappent à la police viennent d’eux même à cette dactylo) et le réalisateur ne parvient pas à créer une ambiance comparable à celle des grands films noirs auxquels il semble vouloir faire référence. Un film mineur que personne n’aurait remarqué s’il n’était signé d’un chantre de la nouvelle vague. Au terme de ce film qui clôture sa carrière, je ne comprends décidément ni comment ni pourquoi un immense cinéaste comme Wenders le cite, ce François (Truffaut) dans sa dédicace de « Les ailes du désir » à coté de géants comme Yazujiro (Ozu) ou Andreï (Tarkovski)….
    NeoLain
    NeoLain

    4 211 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2012
    François Truffaut film sa muse au paroxysme, c'est bien sur la merveilleuse Fanny Ardant au coté du non moins grand acteur Jean-Louis Trintignant, tous deux à parler, chuchoter, enquêter sur sa culpabilité. Fanny illuminé par un noir et blanc somptueux, elle cavale et nous enivre, elle, sa voix, elle, si femme. Un de mes films fétiches. Subtilité Hitchcockienne de par l'intrigue, avec la petite cerise, un zest d'humour désireux qui fonctionne du tac au tac. A voir impérativement sans attendre un vivement dimanche !
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2012
    Le tout dernier long-métrage réalisé par le maitre de la Nouvelle Vague est un vibrant hommage aux meilleurs films noirs américains. Bien que je ne la trouve pas captivante, je ne peux nier cette intrigue réunis tous les éléments des thrillers classiques hollywoodiens, que sa complexité et son suspense parviennent à se mêler parfaitement à un ton léger et qu’elle construite sur la base d’une mise en scène hitchcockienne, ce qui en fait incontestablement une référence dans le cinéma français. Les deux principaux personnages s’échangent de superbes dialogues pleins de non-dits et sont interprétés avec une aisance majestueuse.
    Ti Nou
    Ti Nou

    400 abonnés 3 347 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2012
    Pour son dernier film, François Truffaut signe un polar léger et conventionnel. L'intrigue se suit avec plaisir portée par de très bons acteurs mais s'avère vite oubliée. Un film hommage à un genre cher au cinéaste.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    52 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2012
    Une intrigue à la Agatha Christie pour un film qui rappelle furieusement les bons polars américains des années 50. Fanny Ardant est excellente et Trintignant lui rend bien. Une belle comédie policière bourrée de trouvailles de mises en scènes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 février 2012
    Le dernier film de Truffaut est souvent considéré comme étant très anecdotique à cause de son intrigue policière légère et de son ton plutôt optimiste flirtant avec la comédie parodique (on demeure chez Truffaut, ne vous inquiétez pas, on ne rira pas non plus aux éclats). S'il est évident que "Vivement dimanche !" est plus un film de cinéphile que de cinéaste, ça n'en demeure pas moins un film plaisant et divertissant, ce qui était le but avoué de Truffaut. Dès lors, lorsqu'un des plus grands réalisateurs français décide de faire un pur film "du samedi soir", pourquoi bouder son plaisir ? Hommage au film noir et à Hitchcock, volontairement vieillot, "Vivement dimanche !" est emporté par une jeune et charmante Fanny Ardant à son meilleur niveau. Au demeurant très bien photographiée, Nestor Almendros oblige, l'ultime oeuvre de Truffaut est un film mineur en apparence, mais loin d'être inintéressant.
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