Avis : Raging Bull - Page 10

Requiem pour un boxeur... L'histoire bouleversante et complexe d'un roi du ring; Jack la Motta. Robert de Niro est époustouflant...

Fred : Jeu d'acteur de Robert de Niro impressionant. pas hyper intéressant pour les enfants. Anne : Il faut aimer la boxe.

Raging Bull est certainement une des plus belles collaborations entre Scorcese, De Niro, et Pesci ! De plus il est le meilleur biopic à ce temps jamais réalisé, mais aussi le meilleur film parlant un sujet de sport(if) par son traitement à la fois personnel, général, et imagé (voir les scènes des combats)!
Bref un classique du cinema !

Raging Bull (1980) France 5 le 17.04.2017

A l'instar de beaucoup de films américains, celui-ci semble interminable (2 heurs 10) et a fini par me lasser : trop artificiel. J'attendais un chef d'oeuvre, je n'ai vu qu'une mauvaise image de la boxe, sport que j'aime pourtant car à chaque seconde d'un match, le KO guette chacun des combattants et contrairement aux sports en équipe, il n'y a pas une seconde de répit. Encore qu'aux US, ce sport est (était ?) vautré dans les paris et triches en tout genre ! Il paraît que de Niro a pris 30 kg en 4 mois pour faire cette histoire :il ne faut pas être très malin pour mettre en péril sa santé pour la cause d'un film alors que les maquilleurs font des miracle ! C'est pourtant vrai que beaucoup de boxeurs ont connu une triste fin sur le plan social : la célébrité acquise par les poings est-elle trop enivrante ? En tout cas je trouve que l'étude de moeurs que voulait Scorcese est très imparfaite... Désolé, je n'ai pas accroché.
willycopresto

Début un peu long mais quelle performance de Robert De Niro.

Les années 80 auront été l'apothéose des films de boxe. Raging bull confirme cela avec un très grand film qui nous offre des scènes de combat extraordinairement bien filmées. Le son et les angles de caméra sont grandioses. De Niro est au sommet de son art et honore le grand champion La Motta comme il se doit.

Chef d'oeuvre, tout a été dit.Le jeu des acteurs est magistral, l'histoire est saisissante,la mise en scène est brillante, le noir et blanc est envoutant.

Très bon film, et surtout énorme De Niro, seul regret est que le film est en noir et blanc... Du grand Martin Scorsese 4,5/5

Un portrait qui est loin d'être celui d'un boxeur féroce et presque invincible mais davantage celui d'un homme noirci par la violence et le doute. Un film captivant qui surpasse le sport en lui-même et décrit l'intimité d'une révolte intérieure.
Très bon.

spoiler: C'est l'histoire d'un paranoïaque qui aime boxer ses adversaires, son frère et sa femme mais au bout de deux heures de présence ininterrompu à l'écran, tu finis par avoir pitié de lui.

Je découvre Raging Bull 40ans après sa sortie. Bon forcément c'est pas rythmé comme un Jungle Cruise et j'avoue que mon cerveau tiktoké s'est parfois laissé déconcentrer mais ca se suit plutôt bien. Mon problème principal c'est que les deux personnages principaux sont insupportables, Jake est un psychopathe total et son frère, qui est sensé le canaliser, est à peine moins macho. J'aime les dialogues mais quand tout ce qui est dit parait dater du moyen âge : "ma femme c'est mon mien" + "qu'est-ce que tu as fait cet après-midi" + "boum boum dans la tronche" c'est un peu lassant. Surtout que l'autre thème : "je suis un homme d'honneur je ne me couche pas!" ne m'a pas passionné non plus. Les scènes de boxe étaient probablement révolutionnaire à l'époque mais là, il faut vraiment être indulgent.

La force du film c'est de s'étendre dans la durée et dénouer un destin. Difficile de ne pas être touché par "I'm not an animal!" alors qu'il explose ses phalanges contre les murs de sa cellule ou sa pathétique tentative pour renouer avec son frère. Assister au déroulement d'une vie donne une ampleur au film qui explique probablement son statut de film culte. Ca et le fameux "You fuck my wife ?" dont je comprend enfin que peut importe la réponse, à la fin le résultat c'est boom boom.

Après m’être infligé du Varda, du Bresson, je me devais aussi de voir le fameux « Raging Bull ».
N’aimant pas du tout la boxe, j’avais boycotté bêtement ce film. Et n’étant pas fan de Martin Scorsese, ça ne me manquait pas du tout.

A la lecture du film, je m’aperçois que ce n’est pas vraiment un film sur la boxe. Mettre en scène un boxeur ne signifie pas réaliser un film sur la boxe.
J’irai même plus loin, je me demande si Martin Scorsese ne voulait pas faire un film sur l’horreur de la boxe !

« Raging Bull » relate un pan de l’historie personnelle de Jake LaMotta, boxeur qui a eu la particularité de n’avoir jamais été mis à terre. Il lui est arrivé de perdre mais toujours debout.

Le film repose évidemment sur la démarche artistique et technique de Martin Scorsese, mais repose aussi sur la présence de Robert de Niro. Une présence envahissante tant il exprime la violence à lui seul.
La violence sous tous ces aspects : sur le ring évidemment, violence orale, violence physique hors du ring puisqu’il bat son frère et sa femme.
Une violence intérieur qui l’amène à des interprétations erronées, à la jalousie.

Jake LaMotta n’a pas eu une enfance facile, c’est vrai, mais le personnage mis en scène et sous la consultation du boxeur même ne m’a inspiré aucune sympathie. C’est le genre de personnage que je ne fréquente pas du tout ou tente d’éviter.
LaMotta a fait preuve d’honnêteté. Je n’ai pas lu son livre mais il faut un certain courage pour retranscrire sur l’écran un personnage limite détestable selon mon point de vue.

Que faut-il regarder ?
Le talent du boxeur LaMotta ?
Sa rage qui l’a mené à être double champion du monde ?
L’homme ?
Pour les fans de boxe, ce sera l’aspect purement sportif, la vie privée du boxeur peut paraître secondaire.
Faut-il séparer l’athlète de l’homme ? J’ai toujours été partisan de séparer la fonction de l’homme. Tout en ne perdant pas de vue que la fonction a pour source l’homme.

« Raging Bull » est avant tout le portrait peu flatteur d’un homme qui a été un grand champion de boxe ; son surnom de ring « Raging Bull » il le doit à l’homme car c’est l’homme qui fait le boxeur.
Pour paraphraser un précepte bouddhiste : vous enlevez le boxeur, il reste l’homme. Vous enlevez l’homme, il n’y a pas de boxeur.

Martin Scorsese a pondu un film qui traverse l’âge du cinéma avec peu de rides. En regardant « Raging Bull » en 2022, je n’ai pas eu l’impression que le film a été réalisé en 1980.
Du noir et blanc bien adapté en passant par les dialogues, « Raging Bull » me paraît encore d’actualité en terme de prises de vue et de son ; j’ai encaissé avec dégoût les coups reçus ou donnés.

Bref, il m’a fallu 40 ans pour me décider et ne regrette ni les 40 années, ni d’avoir enfin vu « Raging Bull ». Et je reconnais l’avoir apprécié. Ce qui n’aurait sans doute pas été le cas à sa sortie.

A voir en V.O pour la fameuse réplique de de Niro « You fucked my wife ?! »… si possible.

Ce film en noir et blanc signé Martin Scorsese est un biopic sur Jake de la Motta, boxeur des années 40, un rôle sur mesure pour Robert de Niro, il y est bluffant, c'est assurément un de ses meilleurs rôles au cinéma ni plus ni moins. Entraîné tel un boxeur professionnel, De Niro est fin et musclé, son corps n'a rien à envier aux véritables athlètes, une sacrée performance! Le plus remarquable est sa transformation dans la dernière partie du film avec un Jake de la Motta obèse et décrépi par ses excès alcooliques, il a pris 30kg pour le rôle, c'est incroyable! Robert de Niro est un monstre de cinéma, le film brille principalement par sa présence et son immense talent d'acteur. "Raging Bull" comporte deux scènes particulièrement réussies. D'abord, celle de la rencontre avec Vickie (Cathy Moriarty), cette blonde est superbe et joue parfaitement l'épouse écrasée par la jalousie et l'impétuosité de son mari. Puis, la scène où Jake pense que son frère Joey (Joe Pesci) couche avec sa femme Vickie, quel plaisir d'entendre la réplique culte "You fuck my wife!". Une très belle oeuvre de Marty sur le comportement autodestructeur d'un boxeur envahi par de la paranoïa et des pulsions primaires qui le mèneront à sa propre chute. Comme beaucoup d'autres réalisateurs tels que Michael Mann avec "Ali" ou Clint Eastwood avec "Million Dollar Baby", Scorsese réussit, lui aussi, et de manière magistrale un excellent film sur la boxe, le plus cinégénique des sports.

Encore un grand chef d'oeuvre pour Martin Scorsese. Aidé pour cela par la prestation magistrale de Robert De Niro qui lui valu d'ailleurs un oscar, il met en scène le destin flamboyant puis le déclin de ce boxeur hors norme. Tout simplement un très grand film, hormis De Niro on retrouve aussi Joe Pesci (Casino et les Affranchis du même réalisateur) ainsi que la sublime Cathy Moriarty. Le film s'intéresse surtout à la vie privée de Jack La Motta mais les quelques combats sont d'une violence et d'un réalisme assez exceptionnel. Scorsese offre des séquences à couper le souffle comme le générique d'ouverture et bien entendu les plans séquences magistraux dont il a le secret. Mise en scène parfaite, Casting magnifique et musique superbe bref, un film à voir absolument.

Avec "Raging Bull", Martin SCORSESE livre avec brio le portrait humaniste du boxeur Jake La MOTTA. Robert DE NIRO incarne parfaitement ce grand champion déchu et tourmenté. La mise en scène de son ascension et de son déclin est vraiment brillante. C'est assurément un grand classique du cinéma hollywoodien.

J'ai pu assister à une rétrospective de Scorsese à la cinematek. Et après avoir dégusté des heures de cinéma du petit rital New-Yorkais, il est évident qu'il aime les destins, qu'il aime prendre le temps de peindre ses personnages, en clair-obscur, qu'il aime explorer tous les terrains de chacun de ses oeuvres, qu'il aime plonger son cinéma dans l'hyper-réalité. C'est du cinéma grandiose livré à un spectateur qui en tirera les conclusions qu'il voudra. Raging Bull c'est le destin d'un boxeur, c'est le quotidien d'un homme, d'un animal en proie à ses tourments. C'est simplement magnifique. Magnifique de violence, magnifique de stupidité. C'est bien plus que le film d'un destin, c'est plus que Jake La Motta, ça l'habite et ça le dépasse. C'est une critique un peu vague, basée sur des concepts flous, je m'en fous, c'était somptueuex