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Théo Pouillet
4 abonnés
184 critiques
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4,0
Publiée le 26 octobre 2019
Un film de boxe aux combats puissants, qui se démarque du lot grâce à des scènes ingénieuses pour l'époque due à un montage rythmé et audacieux. Chaque coups est plus puissant que le précédent et la mise en scène arrive à les rendres d'autant plus grand avec les flash durant les affrontement qui surgissent comme des upercute. Le film valut d'ailleurs un oscar bien mérité pour la performance de Robert De Niro, transformé dans le rôle de Jake La Motta qui va descendre dans la société tout au long de l'histoire.
Dix ans avant les Affranchis, Robert de Niro (dont c'est l'oscar à la clef) et Joe Pesci nous émerveillais déjà avec ce film sur l'histoire et la vie de Jake la Motta ou d'un boxeur en rédemption, aggressif et attiré par Carthy Moriarty très belle réalisé par Martin Scorsese. Les images, le cadrage et les scenes caractéristiques du cinéaste sont reconnaissables, fortes et remarquables. On retrouve la trame mafieuse de la majeur de ces films. Un film violent filmé en documentaire tourné en noir et blanc dont on devine la couleur tellement c'est clair et net. Les dialogues sont incisif et tous excellents voir culte comme la réplique de de Niro "you fuck my wife! You fuck my wife!" et c'est sur ces paroles que Jake se fâche pour de bon avec son frère Joey ce qui donne à la fin un drame humain et suffocant.
C’est Robert de Niro qui a proposé à Martin Scorsese de faire ensemble ce film sur cette légende de la boxe qu’est Jake LaMotta. Et c’est bien l’acteur qui « fait » le film, par une prestation exceptionnelle, rentrant dans la peau d’un personnage qui, s’il le fascine, n’attire, c’est le moins que l’on puisse dire, ni sympathie, ni empathie. Son incapacité à se contrôler et sa jalousie, montrées de façon excessive et répétitive dans le film, confinant à la maladie. Le seul aspect émouvant du personnage se révèle être son regret de s’être une fois « couché », d’avoir cédé aux pressions du pouvoir et de l’argent, sacrifiant ainsi sa maigre conception de l’honneur. Une grande prestation de De Niro et un film mineur de Scorsese.
Avec "Raging Bull", Martin SCORSESE livre avec brio le portrait humaniste du boxeur Jake La MOTTA. Robert DE NIRO incarne parfaitement ce grand champion déchu et tourmenté. La mise en scène de son ascension et de son déclin est vraiment brillante. C'est assurément un grand classique du cinéma hollywoodien.
Un film qui retrace avec brio la vie du taureau du Bronx, intéressant et très réaliste. Vous en apprendrait beaucoup et ne verrait plus lamottat de la même façon ! Bon film à tous !
Vu dans le cadre de "Il était une fois" en VO, au cinéma, depuis le temps que j'en entendait parler...
Quelle ne fut pas ma déception et mon ennui... Heureusement sauvé par le travail de Scorsese, De Niro et Pesci.
Ici, point de film de boxe, on suit une partie de la carrière, ou plutôt de la vie de Jack La Motta.
Et c'est là pour ma part que le bat blesse : On suit au final l'histoire d'un immigré italien, mysogine, sexiste, violent, limite parano, qui s'en prend sans arrêt à son entourage, qui lui passe tout (jusqu'à un certain point).
L'époque de l'histoire est sous exploitée (seconde guerre mondiale et années d'après guerre) malgré le terreau fertile que cette période aurait pu être.
Bref 2h10 sur la vie d'un homme violent, colérique, excessivement jaloux, et égoïste, bref de quelqu'un de méprisable...
La pub dans les bandes annonces ciné m’a attirée vers ce film, en aperçu, ça m’a l’air d’une banale histoire de boxe peu intense, une biographie romancée qui relate les faits, divers adversaires et champions connus, américains, français. Des frères petites canailles de sang chaud aux racines italiennes, la vie familiale est brossée de manière sans concession, les poings ne prennent pas de gants pour être boxés, je suis restée sans voix. La phrase d’anthologie de Robert De Niro transformé physiquement résonne dans les salles obscures, le boxeur puis retraité fripouille est une montagne de graisse suspicieux de la tromperie de son épouse accusé. La fraternité est ébranlée et le mariage vole en éclat, c’est un drôle de film, le final vaut silence quasi religieux.
Raging bull est en effet un grand film . Je m'attendais à voir un film sur la boxe, ce n'est pas ce que j'ai eu , j'ai eu un film lourd de sens sur les relations humaines, les actes d'un homme plongé dans ces vices ne se rendant pas compte de ces méfaits. De niro campe Jake La Motta jeune boxeur plein d'espoir du début des années 40 et nous assistons à sa déchéance tout le long du film à cause de ses pulsions sanglantes, arrogantes et paranoïaques . Martin Scorsese par sa réalisation soutient cette puissance évocatrice d'un homme au comportement auto-destructeur qui le mènera de la gloire à la misère relationnelle . Toutefois, j'ai eu du mal avec la première partie du film ou je trouve que la première heure est lente et pourtant les éclipses au sein du film sont très espacées . Mais par la puissance évocatrice qu'il dégage, ce film est super mais il n'est pas à conseiller à tout le monde car il met un certain temps à démarrer . Ayant vu le précédent succès de Scorsese, " Taxi Driver" il y a peu , je préfère de peu Taxi Driver mais que ce soit dans l'un ou dans l'autre la prestation fournie par les acteurs en général en particulier R.DeNiro sans oublier la réalisation impeccable de Scorsese font de ces deux films des incontournables et des intemporels . A voir
Du grand Scorsese : du grand cinéma !! Un film qui résonne aussi fort que les coups donnés par De Niro en Jake LaMotta. Tout d'abord, techniquement c'est parfait, avec un art du cadrage maîtrisé et inventif et un noir et blanc parfait qui donne du caractère à cette oeuvre et aussi quelques scènes mythiques dont le fameux "you fuck my wife". Un long-métrage violent, aussi bien physiquement que verbalement, détruisant psychologiquement ou physiquement toute personne s'approchant de lui (notamment envers sa femme et son frère), où pourtant les scènes de boxes sont mises au second plan, au profit de l'homme derrière le boxeur. On se passionne pour l’ascension du boxeur à la tête dure et jaloux à l'extrème, suivie d'une dégringolade de carrière qu'il ne peut maîtriser. Porté par un De Niro extraordinaire (oscar 1980), à deux doigts de devenir professionnel et prenant même 30 kilos rien que pour la fin et sur une musique divine...
film nul! ce n'est pas parce qu'il y a robert de niro ( désolé bob) que c'est bien! ce film est un nanar! zéro rythme, zéro charisme (joe pesci en fait des tonnes ), musique peu marquante! il est très loin de rocky, qui lui a marqué le septième art de part sa musique et de son message profondément humain ( dépassement de soi, croire en ses rêves) dans ragging bull, y'a rien!! c'est que du vide, du plat!
Raging Bull est un film sur la boxe, mais c'est avant tout l'histoire d'un homme, - boxeur, certes -, mais d'un homme avant tout, dans toute la complexité de son entièreté. Adulé dans son domaine, Jake La Motta était un géant de force et d'efficacité sur un ring de boxe. On ne peut malheureusement pas en dire autant de sa vie privée, où pleuvent les claques à la moindre contrariété, l'ego du bonhomme occupant très largement le devant de la scène en lieu et place de la confiance en soi qu'on a tendance à prêter d'office à ceux qui incarnent le modèle de réussite sociale tel qu'on se l'imagine tous. L'image qui nous est donnée là est loin de la grande star à qui tout réussit, bien plus proche d'un homme fragile, perclus de désespoir et de pression à la réussite, coûte que coûte. Ce portrait dépeint par Martin Scorsese n'adopte donc pas une posture admirative romanesque mais un regard profondément humaniste, visant davantage à susciter de la compassion que de l'admiration. La pression est palpable tout au long du film, tout comme le mal-être et la solitude qui accompagnent l'idole comme son ombre quoi qu'il arrive.
Il est toujours difficile de faire des films dont le personnage principal est antipathique, et Scorcese réussit brillamment son pari en nous faisant ressentir de la sympathie pour ce personnage vulgaire qui bat sa femme. Sûrement parce que derrière l'aspect rustre du personnage, c'est l'ascension d'une personne de rien qui est traitée ici, et ainsi on espère vraiment le voir réussir dans sa quête. Quoiqu'il en soit, délicatement stylisé, porté par la sublime musique de Mascagni, Raging Bull est un grand film qui n'a pas usurpé sa réputation.