Avis sur Mon épouse favorite

Une comédie romantique de la décennie dorée de 1938 à 1948 comme seuls les américains savaient les faire et dont la recette semble aujourd’hui perdue. Cary Grant qui excelle dans les rôles tenus plus tard par Michael Caine se trouve au centre d’un quiproquo de départ pour le moins propice aux scènes comiques. Croyant sa femme morte dans une expédition anthropologique il se remarie le jour même où il obtient par le juge la déclaration officielle du décès. Inutile de vous narrer tout le parti que les scénaristes de l’époque peuvent tirer d’une telle situation. Tout s’enchaîne follement pendant la première heure avec une succession de gags fort bien venus puis se délite un peu vers la fin quand Karsin ne semble plus savoir quoi faire de son quatuor magique enrichi du beau Randolph Scott. Ne faisons pas trop la fine bouche et apprécions une fois encore le jeu indémodable de Cary Grant .

Le film est sympathique mais on n’évite pas la comédie mollassonne. Quelques situations sont amusantes sans être vraiment drôles et d’autres sont franchement ridicules. Le pompon pour la scène du procès brouillonne et ennuyeuse.
Il manque du rythme. On est habitué à voir virevolter CG dans ce genre de film et là il subit l’action.
Moyen dans l’ensemble

Comédie méconue et pourtant savoureuse d'un réalisateur plus connu comme scénariste (sur ce film non crédité aux côtés de Leo McCarey) notamment pour George Cukor sur "Madame porte la culotte" (1949) et "Comment l'esprit vient aux femmes" (1950). Un veuf se remarie juste avant d'apprendre que sa première épouse est en fait vivante et qu'elle est de retour ! Tout pour un vaudeville plein de quiproquos, rebondissements, la bigamie au centre avec un Cary Grant excellent en époux pleutre mais aimant. Nous sommes dans la quintessence du genre, la strewball comedy à la Capra en sommes. Un scénario bien écrit et rythmé avant une fin qui tire trop en longueur. En prime Randolph Scott en séducteur aventurier plein de charme qui volerait presque la vedette à Cary Grant ! Aux côtés desquels Irene Dunne fait montre de charme et de légèreté. Une comédie semée de gags entre législation (un juge parfait !) et malentendus. A voir et à revoir.

Rèsurrection, retrouvailles, bigamie...tels sont les maîtres-mots de cette excellente comèdie amèricaine dont l'histoire non dèpourvue de charme, repose sur des gags d'anthologies, gagnant en intensitè au fur et à mesure que le film avance! Dans une comèdie comme celle-ci où une exploratrice supposèe disparue, revient plusieurs annèes plus tard en retrouvant son mari remariè, le scènario et les acteurs sont plus fort que tout! Irene Dunne est absolument idèale pour ce rôle et le formidable Gary Grant est d'une drôlerie d'autant plus irrèsistible qu'il oeuvre dans un registre qui lui va comme un gant! La scène de l'ascenseur, celle du plongeon de Randolph Scott et le final où Grant se dèguise en Père Noël sont particulièrement drôles! "Royal", ce classique signè "Kanin", l'un des principaux inspirateurs de la comèdie amèricaine! Chose assez rare, pas de « The End » pour la conclusion mais plutôt un « Good Night ». C’est à signaler...

Mon épouse favorite (1940) est une hilarante comédie où un mari ayant perdu sa femme sept ans plus tôt se remarie avec une autre femme le jour où il retrouve par hasard sa première épouse !
Cachant à sa nouvelle femme sa défunte épouse, il retrouve cette dernière en cachette et doit alors faire face à de terribles situations inextricables !
Une adorable comédie où l’amour à trois s’avère extrêmement compliqué pour le pauvre Cary Grant que l’on retrouve aux côtés d’Irene Dunne.

Film réalisé au pieds levé par le scénariste Garson Kanin, pour remplacer Leo Mac Carey indisponible en raison d'un accident mais qui était présent sur le plateau de tournage. Quel fût son rôle exact sur ce film.? mystère. Après le succès de " cette sacrée vérité ", la Rko reprend Cary Grant et Irene Dunne au nom du raisonnement logique selon lequel" on ne change pas une équipe qui gagne ". Le film appartient au sous genre de la comédie américaine qui est celui de la comédie du remariage, concept créé par le philosophe et écrivain Stanley Cavell. La première partie est excellente , mais reconnaissons que la seconde est nettement inférieure. Les scènes tirent parfois beaucoup trop en longueur ( défaut que l'on retrouve parfois dans les films de l'excellent Preston Sturges). Le casting est de tout premier ordre. On relèvera la prestation de Randolph Scott, dont des rumeurs persistantes laissent entendre qu'il était à la ville le petit ami de Cary Grant ( ce qui fût toujours nié par les intéressés ) et surtout celle de Gail Patrick, une actrice de second rôle qui trouva le moyen d'éclipser le premier rôle féminin dans plusieurs films, ( c'est encore le cas ici avec Irene Dunne) mais qui n'obtint jamais le statut de star ( on se demande bien pourquoi car elle est vraiment splendidle). Le film est souvent drôle et présente beaucoup de qualités, mais n'atteint pas la perfection de " cette sacrée vérité ", il est vrai un chef d'oeuvre du cinéma hollywoodien.

Le lendemain de son mariage un homme voit apparaitre sa première femme qu'il croyait morte. Le scénario est excellent et comme souvent Cary Grant joue le benêt qui se fait mener par le bout du nez.. Irenne Dunne elle aussi est parfaite d'humour, de sarcasme et de manipulation. Voilà une comédie légère mais sensible (voir les scènes entre la mère revenue et ses enfants) qui montre le niveau de sophistication de la classe aisée américaine alors que la seconde guerre mondiale ravage l'Europe. A voir

Mon épouse favorite est dans la lignée des comédies de boulevard du cinéma américain des années 30-40. L'histoire aurait pu être une pièce de théâtre. Elle est assez folle et pleine de rebondissements.
Cary Grant s'amuse dans ce rôle et on voit bien que l'ensemble du casting (Irene Dunne, Randolph Scott, Gail Patrick) fait de même. L'acteur principal fait le show.
Les scènes dans le tribunal sont excellentes. Ce n'est pas la comédie du siècle mais on rit de bons cœur.

Film en noir et blanc très plaisant à regarder, à la fois drôle et émouvant.
J'ai beaucoup aimé le duo Grant-Dunne qui fonctionne à merveilles.
C'est une succession de situation cocasses.

Mon épouse favorite est une bonne comédie romantique.Le scénario est assez consistant et original au niveau des situations comiques.La mise en scène,correcte et un peu conventionnelle ,est classique.Le rythme du film est soutenue et fluide dans son évolution.Très bon interprétation nuancé de Cary Grant,qui allie sobriété et expressivité du visage avec grande classe.Irene Dunne effectue,elle aussi, une bon prestation.Assez bon interprétation de Randolph Scott,sobre et discret dans ce rôle un peu limité de bellâtre.Au niveau du cadrage,peu d'inventivité mais un travail honorable.Les dialogues sont finement écrit, drôles et ironiques.L'oeuvre contient aussi de nombreux rebondissements rocambolesques.Kanin évite avec habilité la mièvrerie et les débordements sentimentaux et privilègie l'humour grinçant,le comique de situation et les jeux de mots pour illustré son histoire.Malgré une fin décevante et un peu facile,Mon épouse favorite reste un bon film comique divertissant servit par de très bon acteurs.

Cary Grant, Irene Dunne restent parmi les plus célèbres acteurs américains des comédies dites « de remariage ». Plus encore que les deux seconds rôles interprétés par Randolph Scott, le prétendant mal dégrossi et Gail Patrick, la rivale légitime que les enfants n’aiment pas, Donald MacBride, en directeur d’hôtel et Granville Bates, en juge qui croyait à tort avoir tout vu, sont impayables de drôlerie. Un film à voir juste avant ou juste après « Cette sacrée vérité », ne serait-ce que pour faire des comparaisons. En version originale et pour le même prix, Irene Dunne, dans les deux films, donne au spectateur français un aperçu d’accent sudiste. Pas un chef-d’œuvre mais à ne pas rater tout de même.

Deux acteurs au capital humour indéniable, un duo qui pour ma part fonctionne vraiment à merveille. Les enfants apportent une touche familiale, affective qui rend encore plus forte la relation entre les parents. Le premier obstacle à éliminer est la nouvelle épouse, qui d'ailleurs ne fait de peine à personne, jusqu'à ce que Nick découvre qu'il n'est pas le seul à avoir quelque chose à se reprocher. Cary Grant endosse encore une fois et tellement parfaitement le rôle du mari jaloux. Commence alors une rivalité entre les deux hommes absolument délicieuse avec des répliques tellement bien trouvées . Le personnage plutôt caricaturale de l'amant végétarien, le « blond », est génial, pareil pour le juge. La bande sonore est tellement simple mais participe largement au capital comique. Bref, une comédie vraiment adorable, j'adore!

En 1937, Leo McCarey tourne « Cette sacrée vérité » (titre original : « The awful truth ») avec Gary Grant et Irene Dunne, cette comédie loufoque (screwball comedy), très réussie, appartient au sous-genre des comédies du remariage.

En 1940, il décide de remettre le couvert : même couple d’acteurs, un thème ainsi que des péripéties très semblables, avec, toutefois, une spécificité, en effet, la rupture du mariage initial n’est pas, ici, liée à l’infidélité réelle ou supposée des personnages, mais au fait que la mariée est déclarée morte après une expédition en asie du sud-est… ce qu’elle n’est pas, en définitive. Empêché suite à un accident de voiture, McCarey doit abandonner la réalisation à Garson Kanin, il est seulement crédité, au générique, comme étant à l’origine de l’histoire et comme producteur.

Cet aléa n’empêche pas le film d’être une grande réussite qui ignore délibérément tous les éléments potentiellement dramatiques de son sujet pour se concentrer sur la difficile (et drôlissime) refondation du couple Grant/Dunne, malgré les changements intervenus dans leur vie (lui a pris une nouvelle femme, spoiler: elle a vécu sept ans sur une île déserte avec un apollon
).

Les deux acteurs principaux étincellent, les répliques fusent, leurs mimiques font mouche. Autant je connaissait les capacités de Cary Grant en la matière, autant j’ai découvert, avec un grand plaisir, celles d’Irene Dunne qui peut, à la fois, être guindée et débridée... et puis quel rire charmant…

Les dialogues ne sont pas la seule qualité du film : la caractérisation des personnages secondaires, tel le juge scrogneugneu (il y a toujours un juge dans les comédie du remariage), est savoureuse, les gags sont très efficaces (McCarey a commencé sa carrière dans le cinéma en travaillant pour le producteur Hal Roach et en dirigeant Laurel et Hardy).

Et puis, quel surprise de découvrir Randolph Scott dans une comédie (l’apollon susnommé, c’est lui) ! Je ne le connaissais, jusqu’à présent, qu’en cowboy solitaire dans les films de Budd Boetticher. Il faut dire que Scott n’était pas un inconnu pour Grant puisque, dans la vie, ils ont partagé le même toit pendant 12 ans...

Ce film qui n’a pas pris une ride, est un vrai plaisir.

Excellent film de cary grant est d’ailleurs un des piliers de la comédie de remariage
Mais la fin (20 dernières minutes) traîne en longueur mais cela reste un très bon film
Notons que le film a eu le droit à 2 remake dont le film inachevé de Marilyn Monroe

Je suis stupéfaite de constater qu'aucune appréciation de ce chef d'oeuvre n'ait été faite à ce jour... Les bons films doivent-ils obligatoirement tomber dans l'oubli seulement parce qu'ils sont datés de plus de soixante ans? Si vous aimez les comédies fines, ne passez pas à côté de "My Favourite Wife" où le charismatique Cary Grant se retrouve piégé entre deux épouses (Irene Dunne & Gail Patrick)...
Ce long métrage est un sommet de la comédie romantique et a formé le modèle du genre puisqu'il avait été prévu de tourner un remake avec Dean Martin, Marilyn Monroe et Cyd Charisse, intitulé "Something's Gotta Give". Le film n'a malheureusement jamais été terminé puisqu'il a été tourné durant les derniers jours de Marilyn.
En tout cas ne vous privez pas des petites merveilles comme celle-là!!!