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    Fin d'automne
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    4,3
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    23 critiques spectateurs

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    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2013
    Sans doute pas le plus passionnant des films d’Ozu, mais sa recette magique fait toujours effet. Caméra à ras du sol, mise en scène minimaliste en intérieur, thématique intergénérationnel et dénonciation des vieilles traditions nippones, tout est là pour nous faire suivre les péripéties d’une jeune femme devant faire face à la volonté de ses ainés (trois hommes dont les dialogues sont écrits avec une agréable légèreté) de la marier en même temps que sa mère endeuillée. Cette vision tragicomique d’une société en pleine mutation et déchirée par ses mentalités contradictoires est une petite perle cinématographique pleine de surprises.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Ozu, cinéaste japonais vénéré par Wim Wenders entre autres, retrouve avec "Fin d'automne" ses thèmes favoris de la tradition sociale japonaise et du clivage inter générationnel. Si le rythme peut paraître lent pour le spectateur occidental, le cinéma d'Ozu possède une richesse ethnologique absolue et "Fin d'automne", même s'il ne fait pas partie des chefs d'œuvre d'Ozu (tel "Voyage à Tokyo), mérite d'être vu. Ce conflit mère fille à la japonaise n'est pas sans rappeler par moment les mélos de Douglas Sirk, notamment le très beau "Mirage de la vie".
    SebD31
    SebD31

    78 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2009
    L'amour mère-fille aura rarement été montré avec une si grande profondeur. Un film d'une beauté surprenante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mai 2011
    Chef-d'œuvre absolu, qui peut être vu à la fois comme un remake et comme une suite à "Printemps Tardif", réalisé dix ans plus tôt. Comme souvent chez Ozu, le film est un dialogue constant entre le quotidien le plus évanescent et les mutations profondes d'une vie, et par-delà, le passage d'une génération à une autre.
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2012
    Un Opéra japonais voila comment je ressens l'oeuvre d'Ozu tout y est parfait comme à Garnier avec un souci du détail perfectionniste y compris dans l'épure et le retrait ; Esthétisme formel qui est finement temporisé par les dialogues teintés d'humour.
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2014
    La splendeur visuelle de ce film en copie neuve restaurée est telle qu'on est tout près du chef d'œuvre - à mon goût- d'Ozu, "Voyage à Tokyo", mais l'histoire contée est moins riche en résonances. On retrouve là l'interprète de la belle-fille veuve dans Voyage à Tokyo , Setsuko Hara, avec son sourire bouleversant. Certains cadrages où le décor crée d'autres cadrages imbriqués sont absolument fascinants (des Mondrian habités) et tout est absolument naturel, ne sentant ni l'effort, ni la prétention, jamais. C'est sidérant de beauté.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 février 2012
    Ozu signe ici un beau film, avec toujours de nombreuses qualités et une analyse de la société pertinente.
    Serge R.
    Serge R.

    55 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2014
    Le plus grand réalisateur de tous les temps, comment filmer le bonheur, jamais un réalisateur n'aura été plus proche de l'universel en partant de la marge
    rayonvert
    rayonvert

    15 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2009
    Je découvre avec "Fin d'Automne" l'oeuvre d'Ozu et je dois dire que je ne suis pas déçu. C'est un très beau film qui marie (c'est le propos du film) à merveille les scènes émouvantes et drôles. A certains instants, on pense être chez Rohmer mais avec l'exotisme en plus. C'est passionnant;
    betty63
    betty63

    13 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2011
    Ce qui me plait beaucoup chez Ozu, c'est que l'histoire se passe principalement à l'intérieur. C'est toujours très cosy. Pas de drame, de discussions vaines, mais des confilts gérés de façon très nippones. Avec le sourire et la complicité des uns et des autres. Très beau film. Arigato Ozu sensei !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2020
    Le mariage est vraiment un deuil avant d’être un bonheur. C’est ce qu’on ressent ici encore.
    Le film alterne la comédie avec toute cette partie qui fait un peu agence matrimoniale et les hommes qui se disputent la mère puis la fin plus triste avec la séparation de la vie passée.
    Comme si la vie d’avant allait totalement être effacée. « Nous ne mangerons certainement plus jamais ensemble » ou le voyage testamentaire.
    Plume231
    Plume231

    3 471 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2011
    C'est pas difficile avec Yasujiro Ozu car c'est pratiquement toujours le même film à chaque fois et donc les mêmes sujets traités (les conflits entre générations, les traditions, le mariage, etc...) avec le même type de réalisation. Mais le pire c'est que ça marche à chaque fois et là encore plus que les autres fois (excepté pour "Voyage à Tokyo" qui est pour moi THE DEFINITIVE BEST OZU!). Ce charme qui agit encore mieux que les autres fois est certainement dû en partie à l'humour dégagé par les trois cocos qui feraient mieux de se méler de leurs affaires, aux belles et pétillantes Yôko Tsukasa et Mariko Okada et au charisme stupéfiant de Setsuko Hara. Ainsi que pour certaines séquences qui font la différence comme l'excursion à la montagne ou quand les deux jeunes filles saluent le train du toit de l'immeuble de leur lieu de travail. Un chef d'oeuvre rayonnant de fraîcheur.
    ferdinand75
    ferdinand75

    450 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Un film très fort qui inverse un peu le schéma habituel cher à Ozu, cette fois c’est une belle veuve qui vit seule avec sa fille. Mais son mari défunt faisait partie d’un groupe d’amis, et ceux-ci étaient tous amoureux de la veuve dans leur jeunesse. La jeune fille qui ne se songeait pas à quitter sa mère, si vite, est poussé par le groupe d’amis à se trouver un mari pour permettre à l’un d’entre eux d’épouser la veuve. Mais sa fille le prend très mal. Elle a pourtant un amoureux potentiel. Le rapport entre la mère et la fille se détériore, il est très intéressant, on bascule dans un domaine plus freudien que d’habitude, de rivalité , de manque de confiance, de rejet et de jalousie. La très belle Setsuko Hara est une mère exceptionnelle dévouée à sa fille, et qui vit avec le souvenir de son mari, le « piège » tendu par les amis , à la fois bienveillants mais très intéressés, est cruel , voir violent, une certaine domination machiste émerge, dans une vieille tradition japonaise . Elle se défend, comme elle peut. La meilleure amie de sa fille, elle-même indépendante, représentant le Japon moderne l’aidera à déjouer le complot. Les deux femmes partiront ensemble en weekend à la campagne, pour sceller leur entente, leur retrouvaille et leur destin, : sublime scène d’émotion et d’amour maternel. Un drame puissant, très original, mais tellement intemporel, il y a une vraie modernité dans le désir de libération de ces deux femmes, d’accès à leur autonomie , mais aussi un mouvement contradictoire qui les pousse inéluctablement dans des directions opposées.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2021
    "Fin d'automne" est l'antépénultième film de Yasujiro Ozu qui mourra trois ans plus tard, à peine âgé de soixante ans. Toujours fidèle au cadre narratif et visuel très strict qu'il a façonné dès 1936 avec "Le fils unique", Ozu continue à observer l'évolution des mœurs familiales de son pays en proie à une profonde transformation depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Il reprend pour l'occasion le thème déjà exploré dans "Printemps tardif" (1949) du lien indéfectible qui unit un enfant avec son père ("Il était un père", "Printemps tardif") ou sa mère ("Fin d'automne") quand arrive le veuvage. Mais depuis "Fleurs d'équinoxe" en 1958 qui l'a vu adopter après de longues hésitations la couleur, le cinéma d'Ozu s'est teinté d'une légère pointe d'humour. C'est avec la réunion de trois vieux camarades pour célébrer le sixième anniversaire de la mort de Miwa, leur compagnon d'université que commence "Fin d'automne". Autour du traditionnel saké qui clôt la cérémonie, ils se mettent en tête de marier Ayako ( Yoko Tsukasa), la fille d' Akiko (Setsuko Hara), veuve de Miwa. La discussion dérive vite sur la beauté encore intacte d'Akiko dont étudiants ils ont tous été amoureux. Le trio reconstitué galvanisé par quelques grivoiseries ressurgies de l'évocation de leur jeunesse envolée, confond très vite ses propres intérêts avec ceux de la mère et de la fille, actant finalement que pour décider la plus jeune peu encline à quitter le nid douillet, il faudra convaincre la jolie veuve d'épouser l'un d'entre eux, veuf également. La démarche échafaudée en "chambre" va vite s'affronter à la résistance passive d'Akiko et à celle plus déterminée d'Ayako. Ozu tire parti du versant vaudevillesque de son scénario pour emprunter un ton primesautier souligné par la musique enjouée de Kojun Saito sans oublier de mettre le doigt sur le conflit générationnel autour de la tradition des mariages arrangés, symbole de prédominance du continuum social sur les aspirations individuelles. Les mœurs issues de l'accumulation des siècles cèdent peu à peu le pas sous la pression inexorable d'une modernité envahissant désormais chaque pan de la société comme Ozu le montre à intervalles réguliers à l'aide de ses célèbres plans fixes témoignant de la transformation du paysage urbain. La soumission aux plus anciens recule à pas lents mais réguliers comme le montre la scène où Yuriko (Mariko Okada), camarade de Ayako règle leur compte aux trois mâles dominant pour condamner leur comportement intrusif et autoritaire, les obligeant à battre en retraite. Les choses comme souvent chez Ozu finissent tranquillement par retrouver leur cours même si un peu dévié de sa trajectoire initiale. Après un mariage offrant des images somptueuses de la jeune Ayako resplendissante, le réalisateur conclut son film par la fin d'automne qui s'ouvre pour Akiko enfin rendue à sa sérénité mais aussi livrée à la solitude. Ayant vécu lui-même toute sa vie avec sa mère, Ozu est tout à son affaire pour traiter d'un sujet qu'il connait de l'intérieur et livrer un nouveau chef d'œuvre.
    Agnes L.
    Agnes L.

    119 abonnés 1 460 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2023
    Ozu nous fait pénétrer dans la vie quotidienne des japonais et dans leur obsession du mariage. Ce qui est étonnant pour nous, occidentaux, c'est que les amis se transforment en conseillers matrimoniaux et se sentent comme investis d'une mission de marier célibataire et veuve. Le déroulement de l'histoire est lent, rien ne choque dans ce contexte paisible où tout se règle avec beaucoup de civilité. Un film clair où les relations entre mère et fille s'avèrent belles et transparentes.
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