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    Le Goût du saké
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    51 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juillet 2012
    Quitter ses parents, se marier, avoir des enfants, les voir grandir, vieillir soi-même puis les voir partir à leur tour, et enfin se retrouver seul. Ainsi se résume l'existence des hommes quinquagénaires du "Goût du saké, dernier film d'Ozu. Tous plus ou moins portés sur la boisson, ils cherchent une façon de combattre la solitude : retenir sa fille égoïstement ou la laisser partir, trouver une nouvelle compagne de 30 ans sa cadette... Ozu observe ses personnages avec une certaine mélancolie, mais aussi une légère ironie, comme s'il se demandait à quoi rimait tout cela, lui qui ne s'est jamais marié et n'a jamais eu d'enfant. Plus discrètement, il s'attarde également sur les questions de l'amitié masculine, forcément vache, et la dislocation inévitable de la famille dans le Japon d'après-guerre (thématique cependant mieux étudiée dans "Voyage à Tokyo"). Un drame léger magnifiquement mis en scène par Ozu, qui s'en alla par la grande porte.
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2017
    Testament pour Ozu qui décèdera brutalement d'un cancer peu de temps après, Le Goût du Saké met en scène un père veuf qui songe à l'avenir de sa fille lorsqu'un de ses amis lui propose un gendre pour elle.

    D'abord, je retrouve dans Le Goût de Saké tout ce que j'ai aimé dans ma courte expérience avec le cinéma d'Ozu, c'est-à-dire une façon unique de filmer la vie avec justesse, intelligence et sans excès, avec un art pour rendre les destins qu'il met en scène passionnant. Ici, c'est autour de la fin de l'éducation qu'il axe son film, il met en avant un père qui veut lancer sa fille dans la vie, la rendre autonome et indépendante de lui, ce qui passe, selon les traditions, par un mariage. Un des autres points du cinéma d'Ozu que j'aime beaucoup, c'est sa manière de capter l'époque qu'il filme en nous plongeant dans le contexte avec les coutumes qui vont avec, ce qu'il fait parfaitement bien ici.

    La force d'Ozu avec Le Goût du Saké, c'est de faire ressortir toute l'émotion et la richesse des enjeux et personnages. Ces derniers sont assez vite rendu intéressants, il les capte dans de simples moments de vies tandis qu'il jongle toujours avec brio, et talent, entre plusieurs genres. Il sait se faire bouleversant sur la situation du père, qui voit la vie défiler, la vieillesse arriver et sa fille toujours seule mais alterne avec des moments plus légers, de vies à l'image de ceux, parfois drôles, où les amis sont assis autour d'une table pour boire du Saké et par moments tomber dans l'ivresse. Derrière ces personnages, il aborde aussi la solitude et l'angoisse que ça peut engendrer, les scènes avec l'ancien professeur et sa fille sont d'une rare justesse et puissance.

    Derrière la caméra, il se montre à nouveau brillant, que ce soit sa façon de filmer les personnages ou de jouer avec les couleurs, toujours sans aucun excès et avec justesse (je me répète mais quel talent !). Il donne de la puissance à son récit, sans tomber dans le spectaculaire ou la dramatisation, et nous y immerge en plein cœur, aux côtés des personnages. Ces derniers sont tous très bien dirigés, se fondent dans leur rôle et font eux aussi ressortir la richesse et l'émotion de leur personnage, mention spéciale à Chishu Ryu.

    C'est un testament d'une richesse, profondeur et justesse rare que propose Ozu qui, à travers les sept films que j'ai vus de lui, m'aura déjà très fortement marqué, notamment par sa façon de filmer la vie, ses émotions et dilemmes, et ce avec puissance, intelligence, dramaturgie et justesse.
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    40 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Centré autour du thème, récurrent chez Ozu, de la solitude née de l'effronfrement des valeurs familliales au Japon, "Le Goût du Saké" ne tourne jamais au simple réquisitoir contre la modernité. Critique mais surtout humain, ce tableau d'un vieil homme se faisant violence par amour pour sa fille, est juste bouleversant. Tout cela est filmé avec un pudeur extrème. Génie est un mot qui ne devrait être accordé qu'avec parcimonie. Ozu le mérite mille fois.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juillet 2013
    Tranche de vie, d'un vieux monsieur qui veut que sa fille se marie et non qu'elle se sacrifie pour lui.
    C'est tellement épuré, tellement distant, touchant, poignant, pas un mot de trop. Les acteurs sont extraordinaires (notamment la fille du vieux monsieur). Et les plans... D'un calme , d'une zenitude...
    Le film méditatif mais pas lent, la musique par exemple est bien joyeuse et va à l'encontre de tout pathos dans cette situation tellement triste. Car le film dit bien cela : c'est la vie, tout simplement.
    Si on est sensible (comme moi) au cinéma de l'intériorité, de l'épuré, si on aime Bergman par exemple, je pense qu'on adorera ce film, pour moi un fantastique chef d'oeuvre.
    Je l'ai vu hier. J'ai déjà envie de le revoir.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2017
    Epure et subtilité ont toujours caractérisé l'oeuvre de Yasujirô Ozu, et une fois de plus son style ascétique fait des merveilles. La fixité des plans, leur composition méticuleuse, les couleurs nuancées à l'infini, la retenue des sentiments, les gestes lents... en s'astreignant à une esthétique exemplaire de sobriété, Ozu ne rend que plus fortes les situations qu'il dépeint. En effet, le Japon vaincu, ses traditions qui dépérissent et la mutation de la cellule familiale, préoccupations récurrentes d'Ozu, sont au coeur du «Goût du Saké». Il est aussi et surtout question de la paternité, de la difficulté de se séparer des êtres aimés : à mesure que le vieil homme quitte le monde et la vie, il doit aussi quitter ses enfants pour mieux les laisser grandir, sacrifice nécessaire pour le bonheur de tous. Pour son dernier long métrage, Ozu se fait donc mélancolique, sans être pour autant désespéré. Si peine et joie se côtoient, c'est bien la dernière qui prend le dessus, dans une sorte de sérénité des derniers instants. L'acceptation du temps qui passe et de la vieillesse est fondamentale chez le cinéaste japonais, et c'est de fort belle manière qu'il l'illustre avec «Le Goût du Saké». Interprété à la perfection, magnifiquement réalisé le tout avec une finesse remarquable : la carrière de Yasujirô Ozu s'achève avec grâce, et ce n'est que mérité! Le dernier chef-d'oeuvre d'un des plus grands cinéastes, en tous points admirable. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    betty63
    betty63

    13 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2011
    Doux-amer, drôle et triste à la fois. On ressent une certaine mélancolie dans ce dernier fim du maître qu'il noie dans le saké pour oublier un occident qui s'installe envers et contre tout et renverse des codes familiaux qui se délitent.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 446 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2024
    Avec "Le goût du saké", on est en en pays de connaissance, familiarisé avec la réalisation tout en plans fixes géométriques elégamment agencés, familiarisé avec les comédiens qui sont invariablement de retour, d'un film à l'autre du cinéaste, avec ses mélodies musicales omniprésentes et typiques. Et pour finir, les thèmes chers à Ozu sont présents dans son dernier film
    Dans ce film où il se passe si peu de choses, je ne sais pas d'où proviennent le charme et l'intérêt; de la mise en scène? de la modestie séduisante des personnages? du reflet de la culture et de la société japonaises? Probablement de tout ce qui compose l'univers, identifiable entre tous, d'Ozu.

    Il est encore question au centre du sujet du mariage des filles, d'ailleurs toujours réclamé par l'entourage, plutôt que par le père ou par la fille elle-même, comme une obligation sociale. Les personnages d'Ozu sont jeunes, et dans ce cas plus modernes, tournés vers la société de consommation voire une américanisation des moeurs; ou bien ils sont vieillissants, de la génération du cinéaste qu'on sent si proche, si complice d'eux. Conformémént au péché mignon d'Ozu, c'est dans l'alcool, le goût du saké ou du whisky ou de la bière, dans les trinqueries entre vieux copains, voire dans l'ivresse, que l'on ressasse les souvenirs (y compris de la défaite de 1945, rarement absente du cinéma d'après-guerre d'Ozu) ou que l'on noie sa mélancolie et sa solitude. A cet égard, les dernières scènes, a fortiori parce que qu'on sait qu' Ozu ne tournera plus, sont pour le père de la mariée d'une grande tristesse.
    Chesterfield39
    Chesterfield39

    5 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2012
    Je romps avec les critiques postés jusqu'a maintenant mais j'ai trouvé ce film dénué de rythme, troooop long et spoiler: la scène du "mariage" n'a pas le developpement qu'elle mérite
    .
    Orno13
    Orno13

    5 abonnés 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2023
    Première incursion dans l univers du plus grand réalisateur japonais de l histoire du cinema..
    Et comble du sort c est son dernier film.
    Le gout du saké, comme son titre l l'indique il est beaucoup question d alcool ou les 3/4 du film le héros est ivre, ivre car sa vie est monotone, veuf et surtout cadre dans une industrie, il noie so chagrin dans l alcool pour oublier ses maux, heureusement sa fille qui n est pas marié l aide a tenir sa maison mais petit a petit il va devoir se rendre à l evidence de donner sa fille en mariage, qui va l entrainer dans un profond désespoir.
    Ozou dans ce film décrit une société japonaise américanisé, un capitalisme sauvage qui va fracassé peu à peu les traditions ancestrales nippone.
    C est en cela que le film est poignant, très intéressant et mélancolique.
    Olivier G.
    Olivier G.

    3 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2023
    Tout est dit sur ce film et très bien dit. Ce n'est pas étonnant, Ozu rendrait intelligents et sensibles les plus bornés. Une chose cependant que je n'ai pas lu encore, l'absence de la femme du personnage principal qui, tout au long du film, par touche subtile, vient souligner la solitude des personnages masculins, condamnés éternellement à rechercher l'être aimé mais trop tôt disparu.
    Cest un féminisme par le vide qui s'exprime dans ce Japon d'après guerre, les femmes meurent ou s'en vont laissant les hommes, maris ou fils, vider les bouteilles de saké dans les vapeurs d'alcool au rythme de leurs souvenirs (très belle scène où l'acteur principal reconnaissant un sosie de sa femme disparue, vient noyer sa tristesse et sa nostalgie de l'être aimé dans les flacons de saké le soir même du mariage et du départ de sa fille).
    Criticman17
    Criticman17

    4 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2018
    Le goût du saké est un film qui parle de Femmes. Les femmes ont un rôle central dans le film car elles sont la clé du bonheur des hommes dans le film. L'ivresse des hommes que montre le film dans plusieurs scènes témoignent qu'ils ont besoin de cela pour vivre et les oublier. Car sans cet état second, la réalité leur fait rappeler à certains hommes qu'ils sont veufs et qu'ils ont besoin de s’enivrer pour ne pas y penser. Le titre du film le goût du saké est une recherche d'un goût oublié celui de l'amour. Le saké représente l'amour de ces Femmes qui ont existé et qui ne sont plus là avec ces hommes et d'autres hommes mariés dans ces scènes accompagnent ces hommes veufs dans ces beuveries. Le film a plusieurs grilles de lecture, il est réalisé avec un cadrage et une mise en scène très spécifique à Ozu, le champ contre champ y est utilisé avec génie. Dernier film de la carrière d'Ozu à découvrir.
    Jojo le héros
    Jojo le héros

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2024
    J'avais un souvenir émerveillé de ce film vu il y a plus de trente ans. A la relecture c'est le même bonheur. Ozu est un de ces cinéaste magicien: comment fait-il pour suggérer tant de choses en montrant un couloir, un quai de gare? On a la sensation de "toucher" la vie dans toute sa complexité. on sort grandi et meilleur de ce film, parce que c'est un chef d’œuvre absolu.
    Luerna
    Luerna

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2023
    Il m'est arrivé d'être bouleversée et de me déclarer fan d'Ozu (La Voyage à Tokyo, Printemps tardif, entre autres) mais là je suis déçue. Il s'agit de la énième version de la situation favorite d'Ozu : le veuf qui se retrouve avec sa fille de 24 ans environ renonçant à se marier par dévouement fillial. Ici ce qui amène le père à réagir est le spectacle d'un de ses anciens professeurs confronté à la même situation avec 15 ou 20 ans avec de plus. L'ancien professeur a sombré dans l'alcoolisme aux côtés d'une "vieille fille" maussade. Ce miroir effrayant du couple qu'il risque de former conduit notre héros à presser sa propre fille de prendre époux. Mais le garçon qu'elle aimait en secret s'est entre-temps déjà fiancé, aussi après quelques larmes versée en secret accepte-t-elle très vite d'épouser un employé quelconque de l'entreprise où travaille son père. Le fiancé puis mari n'apparaît dans aucune scène. Notre veuf envisage bien une relation avec une serveuse de bar à saké lui rappelant sa défunte épouse mais rien ne se concrétise.
    Le personnage de la "vieille fille" n'apraraît que dans une seule scène et on voit bien qu'il est inenvisageable de le développer : ce n'est plus un être humain récupérable apparemrment. Malgré quelques beaux plans au début (évoquant la peinture américaine des années 1930, soit 30 ans plus tôt) et une musique de générique agréable mais elle aussi très occidentale, le film est long déprimant. Une pénible ritournelle italo-nippone d'ascenseur meuble de nombreuses scènes lentes et répétitives. Pas le meilleur Ozu loin s'en faut.
    sylvainlb
    sylvainlb

    15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2022
    "le goût du saké", dernier film d'ozu; où l'on voit les personnages boire le saké et fumer encore plus que d'habitude; il est toujours questions des relations dans la famille; l spoiler: e père, grâce à l'un de ses amis qui insiste pour lui dire qu'il doit marier sa fille (le père vit avec sa fille et son dernier fils , il est veuf) et aussi par la vue d'un de ses anciens professeurs devenu alcoolique qui vit avec sa fille aigrie, prend conscience qu'il empêche sa fille d'avoir sa propre vie; on le voit alors pris entre le remords - et il ne ménage pas ses efforts pour qu'il y ait mariage (mais le film semble sous-entendre qu'elle se marie "trop tard" car elle épouse un autre homme que celui qu'elle aime, qui à force d'attendre s'est fiancé à une autre femme) et entre la peur de se retrouver seul; dans la dernière scène d'ailleurs on le voit imbibé d'alcool et envahi par la tristesse
    . On note (en tout cas c'est mon impression) qu'il y règne toujours dans les films d'Ozu une solitude, solitude de chaque personnage depuis la naissance jusqu'à la mort; sauf que les personnages s'arrangent pour ne pas trop avoir à faire avec cette solitude: l'on boit, l'on fume, l'on se marie avec une femme de 30 ans plus jeune, on devient cynique (dans une fameuse scène on voit les personnages masculins discuter entre eux, et l'un dit: on n'arrive jamais à les garder pour soi nos filles , il faut qu'on les donne à un autre; et il rajoute: donc les filles ça sert à rien!") , on est dans la nostalgie, on s'occupe des autres comme dans le commérage etc etc ; peut-être Ozu nous suggère comment aborder cette solitude: vivre! et c'est dans le fait de vivre, sans lutter contre la vie (les stoïciens diraient peut-être : vois la réalité telle qu'elle est et non pas comme tu voudrais qu'elle soit); son cinéma est fait de plans fixes, comme si le regard s'attardait sur le moindre détail; son cinéma ne montre pas les événements (la mort, la maladie etc), il les suggère et insiste plutôt sur la façon qu'ont les personnages de les aborder.Il y a beaucoup de bienveillance dans le cinéma d'ozu, il ne juge pas, il montre.
    ps les acteurs et actrices qui ont travaillé sous sa direction racontent qu'ils n'avaient aucune latitude personnelle pour jouer: ils fallaient qu'ils jouent exactement comme il voulait qu'ils jouent, au moindre détail: leur intonation, leur position, leurs expressions , leurs gestes; ils ne se plaignent pas en racontant cela, trouvant cela intéressant de jouer ainsi; peut-être ozu, qui semblait pour ceux qui le côtoyaient masquer derrière une façade aimable, souriante, enjouée, une espèce de solitude qui apparaît chez nombre de ses personnages de film, donc peut-être cherchait-il ainsi à exprimer sa solitude, sa personnalité de la manière la plus juste possible dans ses films; d'ailleurs on boit et on fume beaucoup dans ses films et lui-même était un grand amateur de saké (il est mort d'un cancer de la gorge à 60 ans )
    Rodilard
    Rodilard

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2024
    Le titre original du film est "Le goût du poisson-couteau d'automne". Ce serait un pur contresens de penser que le sujet du film est celui de l'alcoolisme des hommes au Japon. Le titre véritable fait plutôt référence à la saison de l'automne : le personnage principal rentre dans l'automne de sa vie et la saveur de cette nouvelle période est douce-amer.
    La musique du film est extrêmement dérangeante car elle véhicule un sentiment d'insouciance qui est absent de l'intrigue du film, sauf lors de certaines scènes un peu plus légères.
    L'égoïsme des personnages masculins mis en exergue dans le film permet peut-être au réalisateur de faire une leçon de morale à ses contemporains.
    Le spectre ultime est celui de la solitude qui accompagne les personnages tout au long de leur vie.
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