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    Les Nains aussi ont commencé petits
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    66 abonnés 1 772 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 avril 2024
    Y a pas à dire, avec Werner Herzog, tout est expérience de cinéma.
    « Les nains aussi ont commencé petits » ne me semble pas échapper à la règle.
    En ce qui me concerne, si ce n’est pas le récit, c’est le style artistique employé, c’est la direction d’acteurs, c’est une ambiance épurée, c’est du hors-piste quand ce n’est pas tout à la fois.

    Je l’écris tout de go : ce film est déplaisant mais pas détestable.
    Pour commencer, la chanson du générique : la chanteuse ne chante pas, elle hurle et le rire forcé du nain est insupportable. Il s’en étouffe même !
    Insupportable la violence faite aux poules et tous ces saccages gratuits comme la destruction par le feu mis aux plantes et au palmier.
    Un film défouloir.
    Pour qui ?
    Pour Werner Herzog ou pour ses petits comédiens ?
    Le film aurait mérité d’être amputé d’au moins quinze minutes ; comme à l’image de la camionnette, le récit tourne en rond. Une impression de remplissage jusqu’à l’indigestion.

    Evidemment, on peut voir ce qu’on veut dans ce film à commencer par une réponse à l’autoritarisme ; tous ces nains petits et grands se révoltent contre l’autorité. Et comme toute révolte, l’irrationnel déborde.

    Cela dit, ce film est une expérience à vivre au moins une fois. Tout déplaisant soit-il je remercie Werner Herzog de m’avoir dérangé.
    C’est aussi ça le cinéma, sortir d’un certain confort.
    En matière d’inconfort, j’ai l’excellent Gaspard Noé avec son « Irréversible » pour me secouer…
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2024
    WH filme les nains comme une bande d’ados qui fait des bêtises.
    Le film on l’imagine est vraiment très spécial.
    On pourrait faire une analogie avec sa majesté des mouches.
    Mais on est lassé des facéties et idioties à répétition……..
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2024
    Des personnes de petite taille enfermées dans un mystérieux centre se révoltent et se mettent à tout saccager. C'est tout. C'est peu. On pourra y voir un geste de cinéma radical, punk avant l'heure, rendu intentionnellement indigeste pour qu'aucun message ne puisse en être tiré - et on aura sûrement raison. On pourra aussi y voir une daube cynique, datée, et surtout à peu près irregardable, et on aura encore raison.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2021
    La bizarrerie cultivée par Auch Zwerge haben klein angefangen, avec ses séquences hallucinantes de courses derrière une voiture sans conducteur ou des poulets que l’on essaie d’attraper, est avant tout celle d’un microcosme au sein duquel se rejouent les lois macrocosmiques, à savoir l’instabilité d’un monde régi par le chaos et la destruction. Les personnages, du fait de leur taille, ressemblent à des enfants et semblent incarner l’homme dans ce qu’il a de plus primitif ; le titre mobilise les deux sens de l’adjectif petit, selon qu’il désigne la hauteur d’un corps ou le niveau de développement de l’intelligence – d’où l’idée de commencement, le corps et l’esprit d’un enfant se développant ensemble. Les nains font ainsi preuve d’une bêtise déconcertante, s’émerveillent de photographies érotiques, font l’apprentissage de la vie ; leurs actions échappent en partie à l’entendement et à ce que l’assailli nomme le « raisonnable ». Nous sommes bien hors du domaine de la raison, et les personnages paraissent animés par leurs seules pulsions : improviser un mariage ou plus exactement une nuit de noces, lancer des volailles par la fenêtre, détruire un palmier ou se moquer d’un dromadaire, ces activités ne disposent pas d’une quelconque préparation mais s’inventent selon les humeurs et les caprices de chacun. En résulte une animalisation que le cinéaste incarne à l’image par un montage alterné entre des plans sur des poules s’entredévorant ou sur une truie à l’agonie avec ceux représentant les nains, ce qui occasionne un malaise certain chez le spectateur. La récurrence de motifs imagogènes et musicaux inscrit l’œuvre dans l’accomplissement d’une violence tout à la fois instinctive et ritualisée, organisée en réaction et en opposition à celui qui détient le pouvoir – il dispose d’une maison et d’un costume trois pièces, retient un prisonnier –, figure d’autorité qui attire naturellement les révoltes – on le caillasse du début à la fin. Auch Zwerge haben klein angefangen offre donc une fable sur la folie intrinsèque au genre humain ainsi que sur les pulsions qui gouvernent l’individu et qu’une rébellion révèle au grand jour ; ce collectif de fous forme une société inversée qui laisse libre cours à l’assouvissement des désirs de chacun. Herzog regarde ses personnages et leurs actions comme des « signes de vie », comme autant de témoignages d’une vie qui trouve dans la destruction l’immédiate preuve de son présent ; il compose une mise en scène remarquable dont l’ingéniosité et la spontanéité fascinent du premier au dernier plan. Un grand film sur des nains à découvrir sans tarder.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 mars 2018
    septiemeartetdemi.com - Le deuxième film de Werner Herzog est comparable en marginalité avec le premier, mais pas dans le résultat. Il est long, gênant et sans subtilité. Son propos est d'une clarté aveuglante, comme pour permettre l'interprétation par quiconque. Ce n'est pas comme cela que l'art doit fonctionner. L'allégorie générale tourne court dès que les nains sont comparés à des poules ; là encore, avec zéro discrétion.

    Il faut bien sûr tenir compte de l'époque actuelle, qui, sans le dire, est encore plus politiquement correcte que les années 1970, au point qu'il est impossible de qualifier les personnes de petite taille en un mot sans choquer, mais il y a une certaine inconscience derrière ce tournage qui n'est pas pour arranger le film. Qui que soient les acteurs, le sens sous-jacent est juste méchant. C'est sans compter une cruauté envers les animaux qui serait probablement dénoncée et montée en scandale de nos jours : poules brutalisées, singe crucifié (avec une corde, pas des clous, Dieu merci), jusqu'à l'organisation d'un combat de coqs. Tout ça va trop loin ; il faut chercher la beauté dans l'esthétique de quelques plans, et le sens ne justifie pas les moyens, sans compter la dangerosité évidente du tournage.
    Matis H.
    Matis H.

    11 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2016
    En 1970, le futur grand réalisateur qu'est Werner Herzog n'est pas encore celui qui est aujourd'hui. Il n'a pas encore sondé l'âme humaine, et bien souvent sa folie, cherchant à faire l'autopsie de cette dernière dans ses longs-métrages et ses documentaires. Il n'a pas encore perdu l'Humanité au sein d'une nature qui la dépasse et qui la dévore. Non, en 1970 Herzog n'est pas encore tout cela, mais surtout, Herzog s'en fout. Et c'est peut-être là l'aspect le plus jubilatoire du long-métrage.

    Ce qu'il faut comprendre par cela, c'est que le cinéaste ne cherchera pas à justifier ou à comprendre la folie de ces nains qui se révoltent. Il filme la folie pur, celle qui n'a pas d'origine, qui part dans tout les sens et qui arrive aussi bien à vous faire rire aux éclats une seconde, que vous terrifier durant celle qui suit.

    Et c'est cela qui rend le long-métrage fascinant, on ne sait jamais à quoi s'attendre tant tout est hors de contrôle.
    Et il y a cette cruauté dont fait preuve Herzog, avec ces gardes aveugles, ces animaux morts et maltraités par les pensionnaires. Même si le plus marquant reste cette scène complètement halluciné dans laquelle un des nains cherche a monter sur un lit, dans l'espoir de coucher avec une des membres du groupe. Et Herzog ne nous épargne rien, la scène dure pendant de très longues minutes durant lesquelles le malaise laisse place au rire, puis de nouveau au malaise. C'est grinçant et dérangeant au possible.

    Malheureusement, cette folie qui guide la narration peine à se renouveler, et ce qui était durant une bonne partie du film une répétitivité fascinante se transforme peu à peu en un léger ennui qui prête à sourire. Il aurait été donc plus judicieux de la part de Herzog de mener cette folie quelque part, ou du moins de varier sa représentation. On ne peut toutefois pas enlever au cinéaste la façon dont il met en scène son oeuvre, dans une opposition entre la personnalité de ses personnages et leur situation réelle, autant dire survolté par moment, avant de prendre du recul de manière très cadré.

    De plus, il me semble important d'éviter de trop intellectualiser le film, qui, certes, esquisse un propos sur la fascisme et la révolution, au travers d'une opposition entre animaux et pensionnaires plutôt pertinente. Mais cette intention, au développement trop insuffisant, ferait perdre en force la folie qui le long-métrage parvient à insuffler. Et c'est là tout l'intérêt de ce "Les nains aussi ont commencés petits", la folie brute.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2012
    Herzog est jeune, herzog en a rien à foutre. Plus tard il cherchera à comprendre la folie des hommes avec ses documentaires et il la sublimera avec ses films, mais la non. C’est juste de la folie, pas d’hommes. Alors le titre est vachement dégueulasse puisque qu’il nous vend les personnages comme des nains alors qu’à aucun moment leur condition de nains apporte quelque chose a l’histoire.
    C’est juste des type qui ont rien a faire et qui font des trucs, comme ça, sans raison. Il nous donne des occasions de croire qu’il va se défiler et donner un sens a son film, mais non. A un moment les nains trouvent une voiture, on peut croire qu’ils vont sortir de leur asile, parcourir le monde et subir des injustices, histoire de dénoncer les hommes et leur traitement honteux envers les personnes différentes, mais non. Ils prennent la voiture la font tourner en rond, s’amusent un peu, se lassent et passent a autre chose. A un autre moment ils mettent la table, on peut penser qu’ils vont manger, mais non ils s’amusent avec la nourriture. Parce que bon, ils sont hors de contrôle, ils ont fait une insurrection mais pour aucune bonne raison, juste parce que c’est des salopards en fait. Le chef de l’asile, lui veut le calme, c’est un brave type, mais eux ils en ont rien à foutre, ils sont trop cons pour s’en foutre en fait.
    Ce film c’est le nihilisme dans sa forme la plus pure : Sans aucune concession.
    Le pourquoi, le sens on s’en fout, on à des nains qui tuent des cochons, ça nous suffit.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2019
    Grand voyageur, Werner Herzog tournera ses films un peu partout dans le monde et saura d'ailleurs très bien utiliser les paysages! Cependant, à l'opposè de ses compatriotes Wenders ou Schlöndorff, il ne s'intèresse pas à l'homme ordinaire, et manifeste très tôt un goût pour le sur où le sous-homme! En effets ses personnages (il est question de nains ici) sont tous en deçà ou au-delà de la rèalitè quotidienne! Traitè dans un style très original au pessimisme effrayant, "Les nains aussi ont commencè petits" est un film culte d'Herzog qui lorgne du côtè de "Freaks" de Tod Browning avec des nains qui sont retenus dans un asile et qui se rèvoltent! Une œuvre marquante des seventies avec des scènes hallucinantes...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 août 2011
    Mais non, mais non, ils n'ont rien compris, ceux qui dénigrent ce film.

    L'important, c est qu'on se souvient de l'avoir vu, et que c est une référence. Pourquoi?
    Parce qu'il y a, dans ce film, une explosion contre "l'ordre établi" : on a tous connu ce sentiment agréable que je n'arrive pas à qualifier quand on fout le b.... dans une classe tenue par un Professeur un peu rigide et inquiétant.

    Quand on était petits, on a commencé à bien comprendre les choses et puis on a fait semblant d'oublier.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 avril 2011
    Sûrement le pire film de tous les temps ! Imaginez un film en noir et blanc avec que des nains qui passent leur temps à faire des trucs absurdes pendant plus d'une heure et demie, la même bande-son de ricanements de nains en boucle tout du long... HAAAAAAAAAAAA !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 février 2011
    Le gout pour des personnages hors-normes de l'auteur est dans ce film a son paroxysme. Mélange de grotesque, de folie et d'absurde, c'est une vision absolument nihiliste que porte Herzog sur la société!
    C'est dommage que la trame ne soit plus sérrée, et aussi une impression que certaines scenes ressemblent à un spectacle de foire.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 décembre 2010
    Le synopsis avait l'air sympa... Juste le synopsis car ce film au scénario inexistant (ou alors tenant sur une feuille de papier toilette) n'a aucun mérite et est très inégal. Quelques scènes sont réussies dont celle du nain qui ne parvient pas à monter sur un lit mais Herzog n'est pas aidé par son "scénario" et ne fait aucun effort sur la mise en scène ce qui plante l'ensemble. On perçoit déjà son univers mais c'est beaucoup plus réussi dans la jungle avec Klaus Kinski.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 mai 2009
    Un très bon scénario, de très bons acteurs, domage que le film soit un peu lent.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2009
    Le titre est comme un trait d’humour grinçant. La vision d’un nain évoque toujours d’abord l’enfance et le grotesque, aussi rationnel et bien élevé soit-on. Herzog va jusqu’au bout de ce mouvement involontaire et honteux, sans concession. Ses nains se comportent comme de très sales gosses en roue libre. Ca donne des scènes d’une profondeur démystificatrice (le lit trop haut pour l‘homme voulant rejoindre une femme, les nains s’esbaudissant à la vision de nus érotiques « normaux », l‘automobile sans chauffeur tournant en rond…) et d’autres provoquant le malaise (les nains aveugles tourmentés par les autres…). La fin prend une dimension presque fantastique. Ne serait-ce que pour son étrangeté absolue, le film mérite vraiment d’être vu.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    249 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 septembre 2008
    Attention: Chef d'oeuvre!!!
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