Avis : Be Happy - Page 8

2 étoiles pour la fraicheur de l'actrice principale, les excellentes répliques et les situations parfois cocasses et tellement réalistes. Reste un scénario bien mince, des scènes inutiles (le passage du SDF dans le chantier par ex) ou encore le dénouement si prévisible avec Scott (l'affreux réac frustré qui pète un plomb). On restera sur l'ambiance "typical of london" pour qui connaît ainsi qu'une petite comédie divertissante.

Ne nous voilons pas la face, "Be happy" n'est pas la méga bonne surprise de la rentrée comme a pu l'être en son temps "Little miss sunshine". J'ai longtemps hésité entre 2 et 3 étoiles. Le 3 l'a emporté car il faut bien dire que la prestation de Sally Hawkins est assez balèze et l'ambiance générale plutôt agréable. Pourtant, on est parfois énervé par cette bonne humeur un tantinet exagérée, et on est également déstabilisé par des plans qui ne sont pas tous raccords, ce qui est inexcusable pour un film de ce niveau. Toutefois, dans le choix un peu sombre des films proposés actuellement, Poppy et sa légèreté nous font prendre conscience que : NON LA VIE N'EST PAS JALONNÉES QUE DE DRAMES!! Et c'est pas si mal.

Ces deux heures de la vie d'une trentenaire joyeusement immature sont très drôles et très émouvantes. Si je comprends que certains amateurs désapprouvent cette fantaisie, je considère que si le défi de ce film surprenant est de prouver que la seule solution pour vivre heureux est de rester de bonne humeur malgré un monde extérieur exécrablement déprimant, alors il a gagné son pari avec moi.

Une réjouissante comédie, avec de bons dialogues et une actrice vraiment formidable!
Un bon moment.

En s'interrogeant sur l'attitude à adopter face à notre société, Mike Leigh signe le portrait drôle et attachant, croisement entre Bridget Jones et Amélie Poulain (en plus fofolle), d'une eternelle optimiste face à un monde de plus en plus gris. Sally Hawkins est excellente.

Comment parler de ce film ?

Le problème c'est qu'il est classé dans comédie/feel good movie. Oui il y a des scènes drôles voire cultes ( la scène où Poppy fait du flamenco ) mais l'ensemble du film n'est pas si drôle, je le trouve un peu dramatique. Alors forcément on s'attend à autre chose et on a l'impression d'être trahi. Dommage cette fausse pub autour de ce film. Cela dit, est-ce vraiment une critique ? Non, c'est plus un coup de gueule envers moi-même. Le personnage de Poppy est intéressant : elle est belle, drôle, fraiche, intelligente, fait un boulot qui lui plait et en plus est plutôt bien payé, a des amies chouettes... Mais derrière ça se cache un véritable mal être : en fait, c'est plutôt l'histoire d'une grande gamine qui a peur de devenir adulte. Le film est en fait très social.

Des petites choses m'ont gêné : j'ai quand même eu l'impression d'avoir vu ce genre de film et les questions ( pseudo?)philosophiques-existentielles m'ont gonflé au bout d'un moment.

Mais c'est un bon film, drôle et touchant porté par Sally Hawkins, excellente et récompensée lors du dernier festival de Berlin.

Une comédie rafraichissante qui nous raconte les tribulations de Poppy, une instiotutrice londonnienne de 30 ans, insouciante et débordante de bonne humeur. Sally Hawkins est sans nul doute l'atout numéro 1 du film tant sa joie et son humour sont communicatifs. Les personnages secondaires sont excellents, mention spéciale au monioteur d'auto-école. On passe vraiment un très agréable moment, un très gros 3 étoiles !

Difficile à définir mais on aime beaucoup. Les actrices sont peu crédibles et pourtant proprement incroyables. De la poésie, de l'humour, de l'optimisme, de la guimauve... mais aussi une pointe de réalisme, de mièvrerie, de la bassesse du monde. C'est réussi malgré les contraintes de l'exercice. Un véritable film de réalisateur authentique en tous cas.

Je viens de lire les critiques presse et dans l'ensemble je suis d'accord avec ce qu'elles reprochent au film...on ne comprend pas vraiment où le réalisateur veut en venir, ou alors veut il vraiment transmettre un message ? Si oui je suis passée à côté...du reste Mike Leigh nous livre un très beau portrait de femme, la bonne humeur de Poppy (quoique à la longue quelque peu agaçante) est très communicative, chacune de ses petites moues, ces petites phrases spontanées qui en clin d'oeil arrivent à faire sourire n'importe qui sont irrésistible. Poppy est irresistible, comment ne pas retrouver de la joie de vivre devant un tel film ? Sally Hawkins est tout simplement brillante de fantaisie et d'humour...et le personnage du moniteur d'auto école est également excellent, et bien tempérer un peu cette bonne humeur que Poppy tente si bien d'instaurer...Une belle comédie farfelue et fantaisiste ! A voir .

Pas mal, oui. Pas génial, non plus. Il arrive un moment où la naïveté, l'enthousiasme débordant de la personnage principale, son intarrissable joie de vivre, la muent en véritable tête-à-claques. Et c'est gênant au moment où elle doit nous attirer sa sympathie. Le manque de véritable histoire empêche également de véritablement entrer dans le film. En revanche, les seconds rôles sont intéressants, et la nature des relations qu"ils entretiennent avec la personnage principale, interprétée somme toute honnêtement par Sally Hawkins,

Peux-t-on rendre heureux quelqu'un qui n'est pas fait pour le bonheur? Telle pourrait être le résumé de ce film admirable. Mike Leigh débute son film avec "Common People" de Pulp... autant dire que c'est parti sur de bons rails... c'est étonnant, pas conventionnel, on sourit plus qu'on ne rit... et peut-être que l'on sort de la salle plus heureuse qu'en entrant...

sympa, personnage attachant et drole, histoire ou l'on ne s'ennuie pas, mais le personnage est trop sur le même mode, dommage. A voir qd même

Be Happy est une comédie basée sur la relation avec autres, qui bien sur reste unique à chacun selon son caractère et sa personnalité. Il est intéressant de voir, de comprendre comment l'héroïne fait face aux problèmes de la vie tout en gardant le sourire ou en fait preuve d'humour. On peut se demander si garder ses soucis derrière un sourire et sa bonne humeur est une bonne solution. C'est en quelque sorte cacher des choses à ses proches. Certains n'y arrive pas, par exemple sa sœur qui présente un contraste de personnalité extrême avec Poppy entre pessimiste et méchanceté. Ce film est une bonne leçon de vie.

"Be happy" est une comédie revigorante signée Mike Leigh qui brosse le portrait de Poppy, jeune institutrice trentenaire britannique. Le positivisme à tout crin de celle-ci et sa bonne humeur perpétuelle, ponctuée le plus souvent de gloussements et de mimiques peut taper sur le système par moments. Mais l'ensemble se suit avec plaisir grâce à une bonne qualité d'écriture et un rythme enjoué. Les scènes avec le moniteur d'auto-école et celles au cours de flamenco sont les plus réussies. Moins grave et moins profond que ses autres réalisations, "Be happy" possède tout de même des atouts à ne pas négliger.

L'histoire d'une folle hystérique au sourire scotché à la cyanolite qui va apprendre que le monde a aussi le droit au respect de la tristesse.
Pour commencer, il faut dénoncer un réel malentendu sur ce film. Ce n'est pas du tout une comédie. C'est indéniablement drôle grâce aux situations, aux contrastes et aux acteurs, mais ce n'est pas une comédie. Je soupçonne Mike Leigh qui n'est pas le dernier des imbéciles d'avoir fait le forcing auprès des journalistes pour entretenir le doute, afin d'offrir à ce « long » métrage toute l'audience qu'il mérite, mais c'est un peu limite au niveau déontologie.
Tout le monde a connu ce type de vieille fille névrosée qui explose de joie et souri pour tout et n'importe quoi du moment qu'elle ne regarde pas en face ses frustrations et ses échecs. Plus elles en font, plus elles sont sûres de faire fuir n'importe qui, même les clochards, même si le monde professionnel est le seul qu'elles ne négligent jamais. Cependant, dans ce film, le réalisateur a le mérite de démontrer (ce que la jalousie crasse des bonnes femmes a tendance à oublier un peu vite) que les hommes dérouillent aussi, et qu'ils essayent aussi de se rattraper aux branches du « professionnalisme », seule carotte sociale qui reste accessible aux cœurs solitaires du monde entier. Peu importe leur niveau psychotique.
Si les situations sont drôles, bien vues et distillée dans un rythme lent et original, on n'est pas dans une histoire hollywoodienne avec un début, une démonstration et une fin téléphonée, mais bien plutôt dans un quotidien qui se gère à la petite semaine, avec son lot de rencontres plus ou moins surprenantes. On découvre les cachettes de la foldingue hystérique au fur et à mesure des saynettes, jusqu'à la nausée de l'exagération, et surtout de cette puérilité fatiguante à force de non remise en question. Les critiques ont souvent écrit qu'elle faisait merveille dans son boulot, mais comment pourrait il en être autrement, elle a le niveau mental requis pour travailler avec des chiards, vu qu'elle a refusé de grandir pour ne pas souffrir à chaque râteau sentimental qu'elle se prend. C'est aussi le seul moment qui permette le contact avec autrui, puisque pour une fois, elle reste « calme » par pur professionnalisme évidemment, mais heureusement pour elle. Contrairement au titre anglais, c'est le seul moment où elle fait attention à la douleur d'autrui qu'elle redevient humaine et abordable, bref, qu'elle n'est pas « obligée » d'être « Happy » qu'elle devient « Lucky ». J'imagine que Leigh veut démontrer que les attitudes choisies pour ne pas souffrir font partie d'un système qui empêche de profiter de la vie et de ses surprises. Pas du tout que l'hystérie sourieuse constante de l'institutrice soit une force, juste une idéologie, et le titre en est le résumé, pas l'incantation.
Les autres protagonistes sont aussi vernis, surtout la prof de flamenco, toutes les vies de ces filles qui ne savent pas ou ne veulent pas garder un homme sont pathétiques, et seul l'angle choisi de la comédie permet de sourire, comme dans un Woody Allen (de la période New Yorkaise bien sûr).
Pour ceux qui voudraient éprouver de la sympathie pour cette névrosée, je rappelle que le pantalon en jean de la scène finale devant la voiture de l'auto école n'est pas innocent et certainement pas un oubli de Mike Leigh. C'est bien cet harcèlement constant qui est la cause des malheurs de tous les protagonistes qui se frottent à cette folle du bonheur à la « Amélie Poulain ». Bizarrement, dès qu'elle revient dans la normalité qu'elle désire depuis toujours, elle arrête ce personnage fatiguant et dangereux et la mini jupe qui en est le symbole.
Car le moniteur psycho rigide montre l'exact inverse de la solitude, le repli sur les règles pour au moins avoir l'honneur de l'honnêteté, sur l'horreur du monde environnant pour mieux supporter son exclusion, il n'est pas étonnant que Leigh lui donne cette importance, Poppy n'a pas le monopole de la souffrance, juste celui de l'exhibitionnisme. D'autres souffrent en silence, n'emmerdent personne et ne font pas de dégats collatéraux !
Bref, un très bon film puisque suivant son point de vue personnel, et le décryptage raisonné, on peut voir deux films différents. Dans l'ensemble, on dirait bien que Leigh à force de réalisme et de recherche poussée sur la psychologie des personnages, a simplement réussi à montrer la vie des célibataires anglais avec une vérité au scalpel. Après on peut adhérer ou non à son discours bon enfant pour les journalistes, il semble que ce film soit bien plus compliqué que la comédie qu'il veut vendre au grand public.