Mon compte
    M. Butterfly
    Note moyenne
    3,6
    196 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur M. Butterfly ?

    26 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    9 critiques
    3
    8 critiques
    2
    3 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 décembre 2013
    Un best of. Avec un Jeremy Irons surprenant comme on l'aime. Juste un bémol sur le choix de John Lone beaucoup trop "Dernier empereur". Voilà pourquoi "The crying game" de Neil Jordan (presque même période) a plus surpris. Ici on reste un peu dubitatif mais c'est l'esprit de Puccini qui doit prévaloir. Alors on y croit. Fragilité, passion, délicatesse, ambiguité, raffinement... on a de quoi nous faire comprendre cette histoire et accepter ses zones d'ombre.
    Santu2b
    Santu2b

    217 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2018
    Réalisé entre "Le festin nu" et "Crash", "M. Butterfly" n'est pas le plus connu des films de David Cronenberg. Après "Faux-semblants", Jeremy Irons retrouve le cinéaste canadien pour un tout autre sujet, inspiré de l'histoire assez incroyable de Shi Pei Pu. S'il ne figure peut-être pas parmi les Cronenberg majeurs, "M. Butterfly" n'en est pas moins une curiosité à découvrir. Déjà pour le tout autre visage dévoilé par le cinéaste : celui-ci effectue une reconstitution tout en douceur de la Chine des années 1960, faisant preuve d'une extrême retenue. Pas de sang, pas de chair, mais un propos qui se veut poli et raffiné. Malgré cette absence de sensationnalisme visuel, on retrouve néanmoins toutes les thématiques chères au cinéaste, notamment le rapport au corps et la transformation physique humaine. Des longueurs plus présentes certes, mais un joli condensé pour une vibrante histoire d'amour.
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    58 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2015
    Très bon film, histoire intéressante, reconstitution impeccable sur fond de révolution culturelle, des acteurs remarquables. Si vous aimez Jeremy Irons et Cronenberg, foncez !
    matt240490
    matt240490

    71 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 février 2012
    Métrage réalisé en 1994 par David Cronenberg, M. Butterfly, avec Jeremy Irons, est un film à part entière. Ayant d'un côté les films à gros budgets, blockbusters américanisés à souhait, et d'un autre les films moralisateurs, complexes et d'auteur (en omettant bien sûr les comédies et autres films d'épouvante), M. Butterfly ne fait pârti d'aucune de ces catégories. C'est plutôt un film qui nécessite de la part de ses spectateurs d'être ouvert, altruiste et philosophique. Retrouvant bon nombre de thèmes chers à Cronenberg, la première partie est juste sublime, digne d'intérêt et fort plaisante. Malheureusement, la seconde, sans parler d'un final dantesque, puisqu'il est, à l'image du théâtre dramatique, jouissif, ne passionne pas. C'est plutôt mou, et pas franchement représentatif des premières minutes. Ajoutons à cela une chanson originale très belle et un acteur de second rôle époustouflant, mais cela ne ratrappe malheureusement pas la lenteur de la seconde partie.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    36 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2024
    Le film est adapté de la pièce de théâtre éponyme écrite en 1988 par l’Américain David Henry HWANG à 31 ans et qui s’inspire de l’histoire du Français Bernard Boursicot, en poste à l’ambassade de France à Pékin en 1964. Comme Hwang, le réalisateur déconstruit l’opéra « Madame Butterfly » (1904) de Giacomo Puccini (1858-1924) où un officier américain, Benjamin Pinkerton, en escale à Nagasaki, épouse une geisha (dont le nom japonais signifie Madame Papillon) avant de retourner aux Etats-Unis, sans savoir qu’elle est enceinte. L’histoire débute à l’ambassade de France à Pékin, en 1964, où René Gallimard (Jeremy IRONS, prodigieux), comptable tatillon qui épluche les notes de frais, marié, tombe éperdument amoureux d’une chanteuse de l’opéra de Pékin, Song, découverte dans le rôle de Mme Butterfly. Le film est constamment sur le fil du rasoir, lui évitant de tomber dans le grotesque, grâce à une envoutante mise en scène qui inclue une superbe photographie, notamment des intérieurs, de l’Anglais Peter SUSCHITZKY (dont c’est la 3e collaboration sur 10 avec le réalisateur), évoquant « L’impératrice Yang Kwei-fei » (1955) de Kenji Mizoguchi (1898-1956) pour la gamme chromatique, et la musique du fidèle (5e collaboration sur 9) d’Howard SHORE. C’est, à travers la déconstruction de l’opéra italien, un film sur le déni, sur un amour idéalisé, sans oublier le regard politique sur la Chine de Mao Zedong (1893-1976), président de la République Populaire de Chine depuis 1954, avec ses gardes rouges, ses espions et ses camps de rééducation par le travail pour artistes et intellectuels mais aussi sur la France, pendant les événements de mai 1968 (défilés d’étudiants maoïstes). Le film se termine en apothéose par 2 scènes, spoiler: l’une où Jeremy Irons et John Lone [connu pour son rôle de Puyi dans « Le dernier empereur » (1987) de Bernardo Bertolucci] se retrouvent dans un « panier à salade » à Paris et l’autre, où Jeremy Irons joue sa propre vie devant des détenus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 octobre 2018
    Une œuvre magnifique et une histoire vraie rocambolesque, l’étrange relation amoureuse entre un diplomate Français et une artiste de l’opéra Chinois, héritage du passé où les hommes tenaient les rôles principaux sur scène, les femmes en retrait avec beaucoup de pudeur en tant que telle pour la tradition chinoise. René Gallimard ou Bernard Boursicot de son vrai nom, tombe amoureux de Song Liling/Shi Peipu qui est en réalité un homme travesti, ce qui expliqua sa trop grande discrétion intime, dans un contexte politique des années 60, une parfaite reconstitution de la Chine et de la France en pleine ébullition sociétale. Il y a de la tension dramatique dans cette représentation de la mise en scène, une mélancolie mélodieuse pour cette histoire incroyable mais vraisemblable. Les thèmes abordés sont très intéressants dans le cinéma pertinent de David Cronenberg, le vestige du théâtre au cinéma, le travestissement, la bisexualité supposée du français et des intrigues politiques, la période indépendance post coloniale, cette révolution culturelle qui fut une période sombre de la répression Maoïste, en s’en prenant aux anciens maîtres dominants de l’ère impériale, une revanche pour le petit peuple.
    Cronenberg
    Cronenberg

    214 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2018
    Excellente première partie qui malheureusement se laisse aller dans la deuxième.
    On chavire vers les 50 minutes où on passe de la plus sublime (selon moi) histoire d'amour de l'histoire du cinéma, à un film policier porté par un décor judiciaire.
    Dans la première partie, on comprend tout, c'est simple à comprendre, mais dans la deuxième ça se complique, je ne suis même pas sûr d’avoir compris, mais quoi qu’il en soit on part dans un délire judiciaire.
    Au début on assiste à un film lent et calme, mais ça avance. À la fin c'est toujours lent mais on avance plus.
    Jeremy Irons est énorme, comme d'habitude. L’actrice principale est inconnue, mais joue bien. Un Cronenberg assez réussi, mais à part dans sa filmographie.
    Malheureusement ça a mal vieilli, les images ont perdu en intensité. Cette fois ci l’œuvre n’est pas adaptée d’un roman, ou non adapté, (inventé par Cronenberg). Mais il est tiré d’une terrible histoire vraie. Bref film des années 90 à voir.
    Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 juin 2011
    René Gallimard, comptable à l'ambassade de Pékin, contrôle les dépenses des français sur place, ce qui lui vaut d'être rejeté. Lors d'une représentation de Mme Butterfly il va tomber sous le charme de ce personnage. Cronenberg manie avec élégance et tragique les illusions des parures, des cultures et celles propres au moi de notre héros. "M. Butterfly" est un drame poignant où le désir, la vie mais aussi la mort ne trouvent d'issue que dans le mensonge, le 'faux-semblant'. Un paraître plus digne que celui de l'occidental. Sombre constat qui explose dans la dernière scène où le simulacre projeté sur le soi propre est sacralisé. "... c'est la musique qui compte, pas l'histoire", lui dit-elle lors de leur première rencontre. Ainsi en sera-t-il. On retrouve dans "M. Butterfly" le thème moteur de Cronenberg, la dissociation, masquée par son abord délicat et par les masques eux-mêmes, à la fois contextuelle et psychologique mais aussi cette idée de l'amour, à savoir que ce que l'on aime chez l'autre c'est cette image qu'on lui prête... Une mascarade humaine poignante qui brille par le caché/l'absence et qui excepté le final grandiose, et alors que le thème s'y prêtait, trouve son originalité et sa force dans l'économie de fard et d'artifices.
    Louis G.
    Louis G.

    107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2016
    Entre moments de grâce/force et ventres mous, le film reste suffisemment puissant pour valoir le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 août 2013
    Magnifique, époustouflant et surtout, très émouvant. "M. Butterfly" est une pure merveille présentée par un casting très talentueux. On voit la fin arriver sans pouvoir l'empêcher, on sait ce qui va se produire et on ne peut que regarder. En spectactrice très émotive, je n'ai pas pu m'empêcher de verser quelques larmes une fois le film terminé ... Un réalisateur formidable pour un film fantastique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 décembre 2011
    C'est un film qui se laisse regarder très (trop…) facilement, il permet de passer un bon moment, mais un moment creux, superficiel, tout cela manque singulièrement de profondeur.
    Le « héros » mis en scène est précisément un antihéros, le personnage médiocre par excellence, et se comporte comme tel, un tel individu n'a rien de spécialement aimable, à la rigueur on se demande s'il était nécessaire d'en faire un film ! J'aimerais savoir si le fonctionnaire historique mis en scène était tellement médiocre ou si c'est le scénario qui en fait un personnage si médiocre.
    Les dialogues, les scènes, les réactions, tout est attendu et conventionnel, ce n'est pas un film de révolutionnaire, ni pour révolutionnaires !
    John Lone est remarquable, il relève la pauvreté du scénario et grâce à lui le film gagne un peu en intensité.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top