Le Cake Walk Infernal

Un Méliès assez peu inspiré - pour une fois - qui se contente de filmer un cake walk (danse à deux temps à la mode en ce début de siècle), exécuté par une ribambelle d'hommes, de femmes et de démons. Seul le rythme est de qualité. Pour le reste, aucune imagination, aucune poésie et même les trucages sonnent faux car totalement gratuits.

Un ballet syncopé avec du merveilleux en costumes. Le principal intérêt est le trucage des jambes dansant seules.

Bof , Méliès livre ici un court-métrage peu intéressant mettant en oeuvre une danse : le cake-walk interprété par le diable et ses serviteurs. Superflu

S'inspirant d'une danse qui faisait fureur à l'époque et qui donne son nom au titre de ce court-métrage, Georges Méliès donne libre-court à sa fantaisie. Les acteurs s'en donnent à coeur-joie en particulier le Maître d'oeuvre en Diable. L'ensemble est peut-être un peu trop répétitif pour ne pas lasser mais les trucages sont une fois de plus excellents.