Valley Of The Gods

Ce film aurait pu être grand, voire davantage. Hélas, des erreurs dans le casting féminin nuisent à sa qualité. Le physique de J. R. Newman ne correspond pas au rôle, tout comme celui de B. Marlohe, dont le personnage froid et prétentieux n'est pas attachant. Le jeu de la première est moyen, celui de la seconde inexistant, se résumant à des poses de mannequin. La jeune femme active/moderne/superficielle et la madone arrogante/arriviste/poseuse ne concordent pas avec le message fondamental du film ni avec la personnalité du héros. Inégalement interprété par J. Harnett, celui-ci traverse une crise existentielle qui coïncide avec la crise écologique générale. Seul son pouvoir de démiurge, en tant qu'écrivain, et dont il va peu à peu prendre conscience, le sauvera du naufrage et de la solastalgie dont il souffre. Pire que tout, un manque d'inspiration fait parfois tourner l'ensemble à vide et ne fait de Valley of the Gods qu'un bel objet prétentieux. Toute sa valeur réside dans son message écologique, sa défense de Bear Ears livré en pâture par Trump aux exploiteurs miniers et dans les scènes amérindiennes, de loin les meilleures.

Ce film aurait pu être grand, voire plus. Hélas, des erreurs dans le casting féminin lui nuisent gravement. Le physique de J. R. Newman ne correspond pas au rôle, tout comme celui de B. Marlohe, dont le personnage froid et prétentieux n'est pas attachant. Le jeu de la première est moyen, celui de la seconde inexistant, se résumant à des poses de mannequin. La jeune femme active/moderne/superficielle et la madone arrogante/arriviste/poseuse ne concordent pas avec le message fondamental du film ni avec la personnalité du héros. Inégalement interprété par J. Harnett, celui-ci traverse une grave crise existentielle qui coïncide avec la crise écologique générale. Seul son pouvoir de démiurge, en tant qu'écrivain, et dont il va peu à peu prendre conscience, le sauvera du naufrage total et de la solastalgie dont il souffre. Pire que tout, un manque d'inspiration fait parfois tourner l'ensemble à vide et ne font de Valley of the Gods qu'un bel objet prétentieux. Toute sa qualité réside dans son message écologique, sa défense de Bear Ears livré en pâture par Trump aux exploiteurs miniers et les scènes amérindiennes, de loin les meilleures.