Dentelles

La fin des années 20. La cellule communiste de l’usine de dentelles étouffe sous l’autorité de son secrétaire, le Léonard de Vinci local. L’ennui et la mélancolie mortelle règnent sur les réunions de cellule et dans les meetings. Le secrétaire komsomol publie un journal mural ennuyeux et gris. Le club est inactif. Son responsable, gonflé de sommeil, tapote des journées entières un piano désaccordé ou bien essayant de se ressaisir faire des exercices sur des agrès à moitié démolis. Par contre, la brasserie d’à côté prospère. Les jeunes ouvriers de la fabrique deviennent ses visiteurs habituels.