moket ses critiques films

Toujours le même humour potache dans les films de la bande à Fifi... Celui-ci n'est pas le plus drôle, mais c'est fait avec bonne humeur, du rythme et des références. Pas un chef d'œuvre mais amusant.

Au-delà de la performance exceptionnelle de Jean-Paul Rouve, parfait dans la peau de ce personnage audieux, et de la prometteuse Kim Higelin, le film est tout de même particulièrement dérangeant, notamment dans sa manière de montrer les scènes de sexe. Il décrit parfaitement les mécanismes de l'emprise mais il est difficile à apprécier à sa juste valeur tant il donne la nausée.

Un film grinçant et jusqu'au boutiste, à l'esthétique minimaliste. Se voulant provocateur sur le rapport à la nourriture et les dérives écolo sectaires, le film atteint rapidement ses limites, la faute à une réalisation maniérée et répétitive.

Un divertissement honnête qui respecte plutôt l'esprit du manga et de la série animée. Si c'est un peu surjoué, l'acteur passe plutôt bien du grand sérieux à la mine obsédée. Et surtout, les scènes d'action sont top.

Pas le film le plus drôle ni le plus émouvant du duo mais peut-être le plus engagé. Un film qui prouve, s'il en était encore besoin, que Nakache et Toledano ont un vrai talent pour la comédie et la comédie sociale. Les dialogues sont malins, les situations cocasses, les personnages à la fois détestables et touchants, les acteurs convaincants. Une excellente comédie.

Des personnages touchants, des acteurs impliqués et un film qui sonne assez juste sur ce que peut être le quotidien des profs (même si les collégiens semblent globalement un peu trop calmes en-dehors des explosions de violence) et rappelle que ce sont aussi des êtres humains et qu'il peut être difficile d'empêcher ses problèmes personnels s'insinuer dans son travail et inversement. Une lueur d'espoir tout de même : malgré tous les coups ...
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D'un brouillard mystérieux et inquiétant, Frank Darabont (Stephen King) fait surgir d'horribles et gigantesques créatures. Ce huis-clos horrifique est un sommet du genre : effrayant, tantôt gore, sans omettre d'égratigner au passage l'obscurantisme et le fanatisme religieux. Le film transcende les réactions et les relations humaines dans des circonstances extrêmes, montre comment elles peuvent faire ressortir le meilleur comme le pire. Et ...
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Les dialogues sont fins, les acteurs sont bons, mais qu'est-ce qu'on s'ennuie ! 1h30 de discours et de réflexion sur la vie de couple, ce n'est pas forcément dénué d'intérêt mais c'est très long...

Entre humour et émotion, le film est superbement animé, ce qui rend le match dynamique et particulièrement intense, tout en ménageant des moments dramatiques et très forts en intercalant les portraits des joueurs, la construction de leurs personnalités et de leurs motivations. Un chef d'œuvre d'animation.

Un film ambitieux, une interprétation au top, une scène d'ouverture percutante et une fin haletante. Mais aussi un développement un peu longuet...

"La main" commence comme une farce pour ados en mal de sensations où des jeunes jouent avec quelque chose qui les dépasse. Puis le film bascule dans l'horreur, ménageant de belles frayeurs. On s'amuse et on frissonne. Très réussi dans le genre.

Un drame social plutôt haletant et bénéficiant de la belle interprétation de ses comédiens mais dont l'histoire et la réalisation manquent un peu de finesse.

Un humour d'un autre temps et très enfantin, un jeu d'acteurs excessif et un doublage horrible... Tout cela est heureusement en partie compensé par l'énergie et les acrobaties de Jackie Chan.

J'ai beau être fan de City Hunter et de Jackie Chan, on a tout de même ici affaire à un bon gros nanar mal joué, à l'humour très bas de plafond et dont même les scènes d'action ne sauvent pas l'ensemble. Une demi étoile pour la parodie de Street Fighter, assez rigolote.

Un film de science-fiction à grand spectacle, fusion entre le blockbuster et le cinéma d'auteur, mélange bien dosé d'action et d'émotion. Il offre de plus une belle réflexion sur l'intelligence artificielle et les peurs qui y sont liées.

Un film anxiogène qui prend le contre-pied des films catastrophes avec un parti pris de faire dans le minimalisme. Le film est centré sur les personnages et leurs angoisses et cela fonctionne plutôt bien puisqu'on souffre et qu'on s'inquiète avec eux. En revanche, on comble un peu trop les blancs avec le père qui crie en cherchant sa fille ou l'inverse...

Véritable coup de cœur que ce splendide film d'animation qui traite du harcèlement scolaire (mais pas seulement) avec beaucoup de justesse. Le film est émouvant et mélancolique avec une lueur d'espoir et une touche de fantastique. Même si j'avais compris bien avant la fin où ils voulaient en venir, ce "château..." est tout de même une bien jolie surprise.

Un sentiment un peu mitigé sur ce film... S'il y a vraiment des fulgurances et un talent indéniable que ce soit à la réalisation ou pour l'interprétation de Joaquin Phoenix, il y a aussi de grosses longueurs. Le film est une gigantesque hallucination loufoque, drôle et trash malheureusement traversé de moments interminables...

Plus sobre, plus sombre et plus subtile que les productions estampillées Besson ces derniers temps. Dogman est bourré de défauts et cède à quelques excès dans le portrait de son héros aux motivations difficiles à cerner. Quelques fulgurances également et surtout une superbe performance de Caleb Landry Jones.

Le film pourrait être passionnant même s'il se déroule exclusivement dans une salle de tribunal. Très documenté, il retranscrit également très bien une esthétique très seventies, que ce soit dans les costumes ou même dans le grain de l'image ou le format 4/3... Oui mais voilà, tout est si surjoué, grandiloquent et peu naturel, qu'on finit par se désintéresser un peu du sort du prévenu et qu'on se laisse gagner par l'ennui.

L'ambiance gothique est très travaillée, l'angoisse et l'horreur montent, mais le film est un peu longuet, la mise en scène néglige les scènes d'action, les dialogues sont ternes et les personnages peu incarnés... Un film d'horreur moyen.

Un film dense et ambitieux, superbement mis en scène et formidablement interprété par Cillian Murphy qui fait passer toutes les émotions contradictoires qui rongent le scientifique dans son regard (ambition, passion, culpabilité...). On peut toutefois être un peu rebuté par la longueur du film et son côté bavard sur des sujets très techniques qui peuvent parfois nous perdre.

Un peu moins mauvais que le précédent, il ne fait cependant qu'appliquer la même recette réchauffée... Quelques meurtres ingénieux, la sempiternelle résurrection de Jigsaw à bases de flashbacks et le twist explicatif final qui n'a plus rien d'une surprise. Lassant.

Un cran au-dessus de l'opus précédent. Ici, ce sacré Denzel, avec le flegme qui le caractérise, s'attaque à la mafia sicilienne. Violent, stylisé, sanglant et plutôt cool.

Merci Arte de nous faire découvrir de vieux films (oui, 50 ans, ça commence à faire vieux...) méconnus, surtout lorsqu'ils tournent autour d'un duel au sommet entre Marlon Brando et Jack Nicholson. Un western inhabituel et imprévisible, peut-être un peu trop tarabiscoté mais prenant.

Avec son cinéma de bric et de broc, formidablement imaginatif, Michel Gondry nous livre ici le portrait d'un réalisateur gentiment (méchamment, parfois) cinglé. Pierre Niney est parfait dans le rôle.

L'implacable logique et le formidable esprit de déduction d'Hercule Poirot mis à l'épreuve du surnaturel. Plutôt distrayant et jouant habilement des codes du film d'épouvante, le film instaure une ambiance mystérieuse voire mystique, toujours servi par un casting de choix.

Globalement, tous les dérivés de Conjuring n'ont qu'un seul objectif : faire du bénef à moindres frais. Celui-ci ne fait même pas semblant d'essayer d'apporter ne serait-ce qu'un peu de frayeur ou d'originalité. Tout juste l'un ou l'autre sursaut à base de jumpscares paresseux. Mal écrit, mal réalisé, très mauvais.

Cette fois-ci, le film n'a clairement ni queue ni tête et se contente de faire bêtement dans la surenchère gore, passant d'un personnage à l'autre et multipliant les twists à en faire tourner la tête. Ils ont même poussé la bêtise jusqu'à l'appeler "chapitre final" alors qu'il ne l'est finalement pas...

Cynique, caustique et terriblement malaisant, ce film va très loin pour dénoncer les dérives de la société, le besoin maladif d'attention et de reconnaissance, de gloire. Inclassable, le film passe de la comédie noire au cinéma d'horreur.

Au-delà du jeu de mots pourri avec son titre, ce 6ème opus est bien le plus réussi depuis le 2. S'il n'évite pas les gros défauts des précédents (montage stroboscopique, scénario à tiroirs qui en devient fatigant...), il nous propose les pièges les plus savamment sadiques tout en faisant réfléchir sur les règles qui font la société.

Injustement boudé à sa sortie, ce film renoue un peu avec l'esprit des premiers Spiderman, à une époque où il n'y avait pas encore d'indigestion de superhéros... Blue Beetle est simple, charmant et plutôt amusant. Pas trop fan de la débauche d'effets spéciaux finale mais à part ça le film est plutôt sympa.

Le premier opus était au moins vaguement amusant. Celui-ci ne fait même plus rire, ne serait-ce que pour s'en moquer... Trop mauvais pour être captivant, trop sérieux pour être drôle. De plus, les effets spéciaux sont terriblement ratés.

Un film sobre et élégant à l'atmosphère étrange voire pesante, mais aussi un peu lent. L'histoire d'amour est un peu anecdotique, en revanche le passé pour le moins sulfureux du jardinier (brillamment interprété par Joel Edgerton) qui se dévoile au fur et à mesure est intrigant.

Un thriller à l'ambiance moite et poisseuse qui s'étire tellement qu'on en devient totalement indifférent au sort de ses protagonistes dont l'histoire d'amour ne convainc pas non plus.

Ce troisième opus franchit clairement une barrière : il perd en cohérence, enchaîne les scènes gores de manière un peu mécanique et verse clairement dans la surenchère. On peut saluer l'ingéniosité en matière de sadisme mais il semble clair qu'il sera désormais difficile de trouver son compte dans cette franchise...