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    Le Mépris
    Le Mépris
    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    Je ne suis pas un fanatique inconditionnel de Godard, mais force m'est de reconnaître que «Le Mépris» est un chef-d'oeuvre. Il émane de ce film un charme indéfinissable qui vous prend dès le début du générique pour ne plus vous lâcher jusqu'à la fin. Ce charme résulte, selon moi, d'une alchimie aussi imprévisible que miraculeuse. Il y a tout d'abord la fraîcheur et la spontanéité de l'inventivité de Godard qui trouve ici à ...
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    La Commune (Paris 1871)
    La Commune (Paris 1871)
    1,0
    Publiée le 18 juillet 2009
    Au-delà de l'idée et de la réalisation du film, incontestablement originales, au-delà de l'horreur de Watkins pour le cinéma formaté, que je partage pleinement, le contenu de «La commune» (1999) n'a pas suscité mon adhésion. Écouter, plus de cinq heures durant (version longue), des militants de gauche, des chômeurs, des sans-papiers, des intermittents du spectacle, hurler des slogans simplistes, sous prétexte d'une évocation, ...
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    Le lieu du crime
    Le lieu du crime
    0,5
    Publiée le 26 janvier 2009
    Par Jupiter! Comment est-il possible de susciter un tel degré d'ennui avec à peine 90 minutes de pellicule ? Cela relève assurément du grand art! Non, décidément, je n'adhère pas... «Le lieu du crime» (1986) a beau être regardé par certains comme l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de Téchiné, je n'y ai vu pour ma part qu'une énième représentation du Grand Guignol. Trop d'hystérie tue l'hystérie! Pourquoi donc tous ces ...
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    Les Innocents
    Les Innocents
    1,0
    Publiée le 26 janvier 2009
    Pourquoi le cinéma de Téchiné n'arrive-t-il donc qu'à m'ennuyer? Sans doute parce qu'il se veut grand et qu'il n'a pas les moyens de la grandeur. Il me laisse toujours cette même impression de parler à peu près de tout, et finalement de rien. Citant rien moins que l'«Antigone» de Sophocle, le réalisateur place «Les innocents» (1987) sous les auspices de la tragédie grecque. Mais l'absence des dieux et celle du choeur antique se font ...
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    Théorème
    Théorème
    2,5
    Publiée le 13 janvier 2009
    Tel que je l'ai perçu, «Théorème» pourrait bien être la mise en forme par Pasolini d'un véritable délire christo-érotico-marxiste. L'ouvrage est brillant, mais, avouons-le, souvent proche du ridicule (ce qui prouve que le ridicule ne tuait déjà plus en 1968). Le réalisateur y récupère l'idée chrétienne de Révélation à des fins qui n'ont plus grand chose à voir avec l'Évangile. Il en modifie en effet tant le mode que le ...
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    Les Amants Réguliers
    Les Amants Réguliers
    2,5
    Publiée le 12 janvier 2009
    Les évocations cinématographiques de mai 68 et de sa jeunesse ne sont finalement pas si nombreuses et «Les amants réguliers» (2004) pourrait bien être la plus juste. Presque tout y est: les barricades, les grands idéaux, le romantisme rimbaldien, les fumeries, les rêves opiacés, les amours libres, le désespoir sous perfusion, les slogans qui tiennent lieu de pensée ... Seule nous est (presque) épargnée la libération sexuelle (ouf!), ...
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    Arizona Dream
    Arizona Dream
    0,5
    Publiée le 10 janvier 2009
    Gloubs! Voilà l'Emir qui déménage ses foires éthyliques au pays de l'Oncle Sam et y convie poissons, cochons, chiens, sommiers, lustres, bagnoles bancales, aéroplanes, guirlandes lumineuses, festins, pétards et Jerry Lewis en personne pour une hystérie cathartique collective. Le résultat, c'est «Arizona Dream» (1993), une sucette fluo, acidulée, pas toujours de très bon goût et surtout complètement creuse. Certes, l'histrion est ...
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    Innocents - The Dreamers
    Innocents - The Dreamers
    0,5
    Publiée le 8 janvier 2009
    Je savais déjà que le cinoche de Berto, c'était du bidon, mais avec «Innocents» (2003), on passe carrément à la poubelle en plastoche recyclé. Pendant 109 minutes, le vieux coco devenu bobo nous impose sa nostalgie des barricades et je vous assure que c'est pénible. Je ne savais pas trop si je devais rire ou pleurer (d'un naturel joyeux, j'ai souvent opté pour la première solution). Le propos du film est simple (c'est le moins qu'on ...
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    Muriel ou le temps d'un retour
    Muriel ou le temps d'un retour
    5,0
    Publiée le 4 janvier 2009
    «Muriel ou le temps d'un retour» (1963) est le troisième long-métrage de Resnais et son troisième chef-d'oeuvre! Après la mémoire de la bombe atomique et de la seconde guerre mondiale à Nevers dans «Hiroshima mon amour», après celle universelle et archétypique d'une rencontre amoureuse dans «L'année dernière à Marienbad», le réalisateur illustre ici la mémoire douloureuse du passé de deux personnages. Hélène, une veuve ...
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    Le Goût du saké
    Le Goût du saké
    5,0
    Publiée le 30 décembre 2008
    «Le goût du saké» (1962) est le dernier chef-d'oeuvre d'Ozu et, à ce titre, son chant du cygne. Remake du déjà magnifique «Printemps tardif», le film illustre, comme beaucoup d'autres ouvrages du réalisateur, mais ici avec une acuité renouvelée, l'opposition entre le Japon traditionnel, avec ses valeurs patriarcales, et le nouveau Japon d'après-guerre, celui de l'expansion économique triomphante, avec ses nouvelles conceptions ...
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    Le Parrain, 2e partie
    Le Parrain, 2e partie
    2,5
    Publiée le 29 décembre 2008
    «Le parrain II» (1974) est jugé meilleur que le premier selon certains, moins bon selon d'autres... Pour ce qui me concerne, le débat me laisse assez froid et je ne me fatiguerai donc pas à déterminer si Brando, avec ses balles en résine au molaires, était absolument indépassable, Al Pacino meilleur ou moins bon, de Niro supérieur ou inférieur.... Je me bornerai seulement à constater que Coppola nous ressert les recettes qui ont fait ...
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    Le Parrain
    Le Parrain
    2,5
    Publiée le 22 décembre 2008
    Dans son dernier classement de 2002, la revue anglaise «Sight and Sound» rangeait «Le parrain» (1972), ainsi d'ailleurs que son complice étiqueté «II», parmi les dix meilleurs films de tous les temps. C'est peu dire qu'un tel jugement me plonge au plus profond d'un océan de scepticisme. Non pas que le film de Coppola soit ennuyeux! Le scénario, fort élaboré et riche de rebondissements, tient le spectateur en haleine et permet au ...
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    Rashômon
    Rashômon
    5,0
    Publiée le 22 décembre 2008
    La cause est entendue! «Rashômon» (1950) est un film génial et je n'ai rien de trop original à ajouter à tout ce qui a été dit à son propos. Mais je m'en voudrais de ne pas prendre mon tour pour venir l'honorer. Kurosawa y pose un problème universel. Notre connaissance humaine de la vérité repose très souvent sur la confiance que l'on est contraint d'accorder aux témoignages. Et se pose alors inévitablement la question de la ...
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    La passion de Jeanne d'Arc
    La passion de Jeanne d'Arc
    5,0
    Publiée le 16 décembre 2008
    «La Passion de Jeanne d'Arc» (1928) est l'un des films les plus beaux et les plus bouleversants de toute l'histoire du septième art. Et j'abonde dans le sens des commentaires les plus élogieux qui ont été écrits à son sujet. C'est l'un des quelques chefs-d'oeuvre que j'emporte à coup sûr sur mon île déserte. Mais il est hors de question pour moi d'avoir à choisir entre cette merveille et cet autre joyau que constitue «Le procès de ...
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    La Vie d'O'Haru, Femme Galante
    La Vie d'O'Haru, Femme Galante
    5,0
    Publiée le 16 décembre 2008
    Lorsque Mizoguchi vint à Venise pour présenter «La vie d'Oharu, femme galante» (1952), on l'y congratula en lui disant que ses films étaient aussi beaux que ceux de William Willer. Surpris, Mizoguchi répondit qu'il ne connaissait pas le réalisateur américain, sur quoi on l'invita à découvrir, le soir même, un film de Willer dans une salle de la ville. Mizoguchi accepta et, le soir venu, au sortir de la salle, il affirma de manière ...
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    Boulevard du crépuscule
    Boulevard du crépuscule
    2,5
    Publiée le 14 décembre 2008
    Je ne me suis pas ennuyé en visionnant «Sunset Boulevard» (1950) de Wilder ! Cela m'arrive tellement rarement avec les films hollywoodiens de l'époque qu'il me faut commencer par souligner le miracle. Reste ensuite à identifier ce qui l'explique. Il y a d'abord le scénario remarquable, peut-être le plus fouillé, le plus passionnant et le plus cruel sur la machine californienne à créer des stars, avant «Mulholland Drive» de Lynch. ...
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    Fleur pâle
    Fleur pâle
    5,0
    Publiée le 14 décembre 2008
    Autre larron de la «nouvelle vague» japonaise, Shinoda est à l'origine d'une oeuvre cinématographique inégale, qui n'a sans doute pas la profondeur réflexive de celles d'un Yoshida ou d'un Teshigahara, mais qui fait valoir des arguments esthétiques auxquels il est difficile de rester totalement indifférent. «Fleur pâle» (1964) en est une illustration assez époustouflante! Il nous raconte l'histoire de Muraki, tueur dans un clan de ...
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    Laura
    Laura
    0,5
    Publiée le 13 décembre 2008
    Avez-vous déjà consommé de la soupe aux carottes, sans sel, sans poivre, sans rien du tout (enfin si ... quand même des carottes); et au demeurant très aqueuse? Si c'est le cas, il vous reste à imaginer un film encore plus fade que le potage en question; et vous vous construirez une image assez fidèle de l'effet provoqué par «Laura» (1944) de Preminger sur mes papilles gustatives! Ce film est d'un ennui affligeant! La mise en scène a ...
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    Journal d'un curé de campagne
    Journal d'un curé de campagne
    5,0
    Publiée le 13 décembre 2008
    Adaptation du roman éponyme de Bernanos, «Le journal d'un curé de campagne» (1950) illustre, presque didactiquement, la conception bressonienne du cinématographe comme «écriture». Mais l'écriture est encore ici partiellement celle de la littérature et le film est à cet égard le plus «littéraire» de Bresson. Racontant en images cette histoire d'un jeune curé de paroisse des années 20, il accentue déjà l'arrière-fond janséniste ...
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    La Nuit
    La Nuit
    5,0
    Publiée le 9 décembre 2008
    «La Notte» (1961) est le volet central de la trilogie d'Antonioni sur la crise du couple moderne. Et, à ce titre, il assume une fonction de transition entre le lyrisme de «L'Avventura» et l'abstraction de «L'Eclisse». Le premier film nous montrait des représentants de la haute bourgeoisie italienne en rupture avec les repères traditionnels du monde ancien. Ils étaient comme étrangers sur le site superbe de l'île de Lisca Bianca ou ...
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    Eros + Massacre
    Eros + Massacre
    5,0
    Publiée le 6 décembre 2008
    «Eros + Massacre» (1969) de Yoshida peut légitimement agacer son spectateur! Le maître à penser de la nouvelle vague japonaise n'y échappe en effet pas tout à fait au piège de la rhétorique idéologique. Évoquant la vie de Sakae Osugi, anarchiste du début du XXème siècle qui militait contre la structure patriarcale de l'empire du Soleil Levant et pour l'amour libre, le réalisateur ne peut s'empêcher de placer çà et là, sur les ...
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    Contes des chrysanthèmes tardifs
    Contes des chrysanthèmes tardifs
    5,0
    Publiée le 6 décembre 2008
    «Les contes des chrysanthèmes tardifs» (1939) de Mizoguchi est un monument de poésie cinématographique, digne, comme le sera encore «Cinq femmes autour d'Utamaro», des chefs-d'oeuvre des années 50. Le réalisateur japonais nous y dit ses convictions sur l'art, en nous contant le parcours d'un acteur de Kabuki, mais aussi et surtout en prenant soin d'élever le conte en question au rand de chef-d'oeuvre. Il faudrait des pages et des pages ...
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    Le Cri
    Le Cri
    4,0
    Publiée le 2 décembre 2008
    «Le cri» (1957) d'Antonioni est un film-charnière dans l'itinéraire artistique du réalisateur. Situé à la fin de sa période néoréaliste et avant une période de silence de trois ans qui débouchera sur la révélation, en 1960, du chef-d'oeuvre constitué par «L'Avventura», il participe encore du naturalisme social propre au néoréalisme italien, mais lorgne déjà en direction de l'esthétique typique de la trilogie du début des ...
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    Scarface
    Scarface
    4,0
    Publiée le 29 novembre 2008
    «Scarface» (1932) de Hawks est pour une bonne part la matrice des films de gangsters made in USA et je le préfère infiniment aux nombreux films italo-américains (De Palma, Scorcese, Coppola, Leone et cie) sur «le milieu» qui verront le jour dans les années 70, 80 et 90. Ceux-ci ne feront pour l'essentiel que surenchérir dans l'hémoglobine, l'adrénaline, la longueur et le sexe, alors que tous les ingrédients sont déjà présents dans ...
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    Jules et Jim
    Jules et Jim
    1,0
    Publiée le 25 novembre 2008
    Truffaut est assurément l'un des réalisateurs les plus surestimés de l'histoire du cinéma en général et de la «Nouvelle vague» en particulier (avec Chabrol)! Même sa clairvoyance critique, tant vantée, mériterait d'être réévaluée (cfr sa dévaluation unilatérale du cinéma classique français, sa surévaluation du cinéma hollywoodien, ou encore certaines critiques idiotes, comme celle de «L'île nue» de Shindô). Passé l'effet ...
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    Fanny et Alexandre - Partie 1
    Fanny et Alexandre - Partie 1
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2008
    Encore un miracle du septième art! Jamais peut-être film ne fut à la fois aussi profond et aussi simple d'accès. Et si l'on craint d'être rebuté par la manière austère de Bergman, c'est assurément par «Fanny et Alexandre» (1982) qu'il importe de commencer la découverte de son oeuvre. Le réalisateur y rend accessible au plus grand nombre (le film est originellement destiné à la télévision suédoise), avec une concentration ...
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    Ran
    Ran
    5,0
    Publiée le 22 novembre 2008
    Magistral! Splendide! «Ran» (1985) est un miracle! Réaliser un tel film, au beau milieu des années 80, avec tous les moyens d'une superproduction, sans jamais sombrer dans la facilité, le kitsch ou le tape-à-l'oeil, était une gageure. Et c'est pourtant une réussite totale! Vingt-huit ans après «Le château de l'araignée», qui adaptait brillamment «Macbeth», Kurosawa réussit haut la main une autre transposition shakespearienne très ...
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    Il était une fois en Amérique
    Il était une fois en Amérique
    2,5
    Publiée le 21 novembre 2008
    D'une certaine manière, «Il était une fois en Amérique» (1984) est un film parfait. Le savoir-faire de Leone est immense et il en exploite toutes les ressources dans ce film-fleuve qui ne laisse absolument rien au hasard. La narration est très travaillée et les trois périodes où elle s'inscrit (1922, 1933 et 1968) se répondent mutuellement, par le biais d'un jeu parfois audacieux avec la chronologie. On doit reconnaître un travail ...
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    Taxi Driver
    Taxi Driver
    2,5
    Publiée le 20 novembre 2008
    «Taxi Driver» (1976) m'a laissé sur une impression mitigée et n'a en tout cas pas suscité mon enthousiasme. Non pas que le film de Scorcese soit dénué de qualités: on y trouve une peinture intéressante de New-York, avec sa vie nocturne, sa corruption cachée et sa violence rampante... Mais on ne peut pas dire que le propos soit d'une subtilité exagérée! Et l'ensemble finit par dégager une impression de pesanteur assez désagréable ...
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    Eva
    Eva
    4,0
    Publiée le 19 novembre 2008
    «Eva» (1962) de Losey nous montre, à l'instar de beaucoup d'autres films du réalisateur (The Servant, Accident, Mr Klein), la déchéance progressive d'un homme. Tyvian Jones est un frimeur médiocre et menteur qui se fabrique une réputation flatteuse d'écrivain à succès en signant de son nom un roman écrit par son frère décédé. Mais, pour son malheur, il tombe amoureux d'Eva, femme fatale qui ne veut ni aimer ni être aimée, et qui ...
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    Il était un père
    Il était un père
    5,0
    Publiée le 17 novembre 2008
    «Il était un père» (1942) est un film étonnant, voire étrange! Le culte du père, l'insistance constante sur l'esprit de sacrifice et sur le sens du devoir peuvent difficilement ne pas être mis en parallèle avec le culte de l'empereur et la structure patriarcale d'une société japonaise bridée par la censure et engagée dans une guerre impérialiste criminelle. À cet égard, ce film représente tout ce que Yoshida (l'anti-Ozu) ...
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    Le Vent nous emportera
    Le Vent nous emportera
    5,0
    Publiée le 16 novembre 2008
    Fable philosophique, intensément poétique, secrètement sertie dans ce qui se présente apparemment comme un documentaire, «Le vent nous emportera» (1999) de Kiarostami est un bijou merveilleux! Behzad, qui se prétend ingénieur, séjourne dans un petit village reculé du Kurdistan iranien pour y réaliser un reportage sur les rituels mortuaires du pays. Attendant la mort d'une vieille femme, il est contraint de partager, avec une impatience ...
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    L'Ange exterminateur
    L'Ange exterminateur
    5,0
    Publiée le 3 novembre 2008
    La période mexicaine de Bunuel est à mon sens bien supérieure à sa période française, même si celle-ci comporte quelques belles réussites («Le charme discret de la bourgeoisie», «Le fantôme de la liberté» ou «Cet obscur objet du désir»). «L'ange exterminateur» (1962), l'un de ses deux ou trois plus grands films, en est à mes yeux la preuve éclatante! Non pas que ce film soit plus profond que les autres, la réflexion du ...
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    Sandra
    Sandra
    5,0
    Publiée le 3 novembre 2008
    Il ne m'a pas encore été donné de visionner tous les films de Visconti, mais «Vaghe stelle dell'orsa» (1965) est à ce jour le plus beau que j'ai vu. Il est, à mon sens, bien supérieur à d'autres davantage plébiscités! Visconti est avant tout un grand tragédien et ce film a l'immense mérite de cristalliser ce talent du réalisateur en l'expurgeant de toute scorie inutile. Plus rien ici de ce goût pour le grand spectacle qui, je ...
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    La Femme des sables
    La Femme des sables
    5,0
    Publiée le 30 octobre 2008
    Film-phare de la «nouvelle vague» japonaise, «La femme des sables» (1964) de Teshigahara constitue l'un des trois fruits merveilleux de la collaboration de trois créateurs, à l'avant-garde de leur art propre, Teshigahara bien sûr, le compositeur Takemitsu et le romancier Kôbô Abe. Un entomologiste accepte l'hospitalité d'une femme mystérieuse sans se douter qu'il tombe de la sorte dans un piège, se retrouvant emprisonné, à la ...
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    La Comtesse aux pieds nus
    La Comtesse aux pieds nus
    0,5
    Publiée le 26 octobre 2008
    Rarement ai-je visionné film plus soporifique ! «La comtesse aux pieds nus» (1954) est un monument d'ennui; j'en baille rien que d'y songer encore. Un chef-d'oeuvre universellement reconnu? C'est possible, mais, désolé, il m'a laissé plus froid que le cap Nord au creux de l'hiver. D'abord c'est outrageusement bavard. Cette logorrhée interminable qui, du début jusqu'à la fin, explique tout est assommante. Il est classique de louer ...
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