Petit-doigt ses critiques films

À la fois simple et profond, plaisant et mélancolique. Le film est habillé d'un charme suranné que j'ai d'abord confondu avec un effet de style hipster: bande sonore et photographie ancrés dans les années 70. Je suis content qu'on m'ai invité à partager ce film car je n'avais pas apprécié à l'époque The Descendants du même réalisateur dont le pathos m'avait semble trop appuyé. Acteurs tous impeccables dans leurs rôles. Dans la ...
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Vu par curiosité et pour soutenir ce film contre la campagne de dénigrement dont il a fait l'objet de la part des grands médias, rien que ça pose question...
Maintenant en essayant d'être objectif, le sujet est touchant et traité avec sobriété mais le scénario et la mise en scène sont un peu mou du genou il faut bien le reconnaître. Manque de détails, d'enquête, de traque, d'un souffle pour le rendre mémorable

Film d'horreur intello prétentieux. Comme beaucoup de soi-disant petit génie, qui ont essayé d'innover cette dernière décennie dans le genre, il a pondu un film en kit ou le sens est à trouver par soi-même. Le gars sort de son école de cinéma et se prends pour la synthèse de Kubrick, Polanski et... mettons Shyamalan Au lieu d'une mise en scène au service d'un récit pour le rendre captivant c'est ici une intrigue à trous qui fait ...
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Ne vaut pas tellement plus que son high concept. Mise en scène plate: où est le suspense attendu? La créature en image de synthèse n'a rien de marquant, à quoi bon l'exhiber, franchement? Pour le scénario, j'ai repensé à l'histoire des trois petits cochons, je me suis dis: pourquoi diable sont-ils rester dans une maison de bois ouverte aux quatre vents et au milieu d'une forêt? Cela aurai pu faire un sujet: le déni face à une menace ...
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Bouleversant Western contemporain et intimiste, qui, tout en reposant sur une histoire simple en apparence, fait naître chez le spectateur une profonde empathie et une méditation lancinante sur l'enracinement, le destin et la liberté, la place de l'homme au sein de la nature, au sein de sa propre culture. Réalisé avec un grand talent, le film étonne par son caractère semi-documentaire et a le grand mérite de montrer avec respect et ...
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Slasher rance avec en prime une Mylène Farmer empaillée au botox et bouffie de collagène. Le scénario bourré jusqu'à la gueule de clichés avariés à le culot de se croire malin avec sont twist de milieu de film qui, tel le trou normand, est sensé relancer notre appétit pour nous permettre d'ingurgiter la nouvelle marmite de clichés prédigérés qui nous attend. Le duo d'affreux psychopathes sont mutiques mais n'ont pas de masques, ...
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Je pourrais tailler en pièce ce pathétique western servant de support à un discours de repentance et d'autoflagellation mais je vais me contenter de citer le réalisateur: "J'ai toujours voulu réaliser un western, mais je tenais à le faire à ma façon; je voulais qu'il soit pertinent au regard des questions raciales et culturelles qui agitent actuellement l'Amérique. Nous sommes tous conscients des mauvais traitements qui ont été ...
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Le titre est parodique tout comme la police dans le film. Il contient tous les poncifs des films noirs et cela rend le déroulé de l'intrigue prévisible, cependant il faut reconnaître la détermination de l'auteur à faire une peinture crue de la corruption omniprésente qui gangrène la société égyptienne et qui, on le comprend à la fin, amoindri l'espoir de démocratie placé dans la révolution. Le style pseudo-documentaire ...
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Thriller et Auteurisme sont dans un bâteau, Thriller tombe à l'eau... Si le début du récit intrigue, la mise en scène statique et les situations répétitives ont rapidement eu raison de mon appétit: les rencontres avec le voisin qui deviennent rapidement redondantes, l'atmosphère est grise, les personnages, à part l'infâme voisin évidemment, sont lisses voire inconsitant, il faut quand même saluer l'obstination de l'épouse à vouloir ...
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Alien commence à ressembler à un Vendredi 13 de fin de serie. Prometheus était débile, mais au moins il était divertissant. Là, je me suis vraiment ennuyé. Je ne vois pas d'intérêt à cette suite: le scenario est sans intérêt (déjà vu), la mise en scène à l'emporte-pièce et le suspense et la peur remplacé par son lot de gore expéditif. Maintenant on a la souche de l'alien disponible sous forme de spore et le temps d'incubation ...
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Belle photo, beau sujet, malheureusement le film ne tient pas ses promesses. On rêve qu'un éclair de génie vienne hisser ce film au-dessus de cette illustration polie, presque tranquille, pire encore: entachée d'anachronismes dramaturgiques (dispute à tendance féministe, crise d'adolescence), fautes brèves mais lourdes pour un film qui se veut une reconstitution historique. Je n'ai vu aucune évolution des personnages, ils sont figés dans ...
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Science-fiction et bouddhisme font-il bon ménage? Je ne partage pas l'engouement autour de ce film. Pour ma part j'ai trouvé l'ensemble respirait l'ennui. Les extraterrestres sont d'hideux céphalopodes, difficile d'avaler qu'il ont fondé une civilisation et en guise de seul langage il dessinent des cercles (zen) variables à l'encre de seiche sur une vitre, il faut le voir pour le croire. Après 1h45 de tergiversation sur le langage des ...
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À l'image de son personnage : sans envergure, naïf et puritain. Le film est rapidement barbant, les personnages inconsistants, le propos simpliste. le numéro d'imitation de Snowden, inégal et agaçant, ne suffit pas à pallier l'absence de portrait psychologique et d'explication sur les motivations du personnage. Si je fais le bilan, au sujet de l'espionnage technologique Snowden de Stone ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes, mais surtout ...
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Scénario balisé de A à Z, mais ce n'est pas la destination qui importe mais le voyage; bonne bande son bien qu'un peu convenue. Un film énergétique et fédérateur, habité par l'esprit généreux du rock'n'roll incarné à merveille par le facétieux Jack Black . Pour une fois les mouflets ne sont pas horripilants malgré les inévitables clichés, ils se paient même le luxe d'être touchants. Bonne comédie donc, débordante de bonnes ondes.

Affreux, sale, bête et... Niais. Une apologie de la fange, de la misère morale et de la bêtise crasse. Jugez plutôt la vision humaniste de ce bobo new-yorkais alter-mondialiste: il était une fois au Sud de la Louisiane sur une île dévastés par une tempête une petite noire et son père ivrogne qui vivaient dans des cabanes pourries, parmi leurs animaux et leurs immondices mais tout cela est naturelle et charmant puisque tout comme les ...
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franchement déçu, le film m'a donné l'impression d'enfoncer des portes ouvertes en série. On a l'impression de connaître d'avance tout les sketches de ces charlots cambrioleurs, ça en devient usant et pathétique comme un vieux clown qui peine a faire rire et puis les acteurs en font des caisses et des caisses. Franchement ça ne vole pas très haut et c'est très daté. J'en suis sorti avec l'envie de revoir d'urgence "Il Bidone" de ...
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Bon film de gangsters, le film a pour lui une belle reconstitution, une belle ambiance sauvage, des scènes de violences douloureuses à voir et des fusillades qui claquent et font baisser la tête. Pourtant le verdict au sortir de la séance n'est pas exaltant-exaltant. Les personnages sont un peu superficielles en fin de compte, ils manquent d'envergure et de complexité. Mon rayon, c'est plutôt le film noir ou même les minables deviennent ...
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"L'Iran qu'on aime / l'Iran qui fait peur", comme pourrait titrer un magazine politique grand publique. Une séparation au sein d'une famille et au sein d'une société, tout le monde aura fait le rapprochement. D'un côté une famille manifestement instruite, plutôt aisée et quasiment européanisée; les happy few iraniens disons. De l'autre le petit peuple borné, vénal, mesquin, morbide et surtout soumis aux lois abrutissantes de leur dieu ...
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Admirateur de David Lynch devant l'éternel, le film de Leos Carax ne pouvait que me comblé. Film à tiroir énigmatique, métaphore du cinéma et du métier d'artiste, suite de réincarnation et de meurtre du double éreintante. Cependant la pulsion de mort est sans cesse racheté par l'impératif du jeu, sans qu'ils n'altère vraiment l'atmosphère mélancolique qui habille le film de bout en bout. Esthétiquement accompli, l'image est ...
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Excellente comédie horrifique, dans le genre des contes de la crypte. Les péripéties sentent parfois le réchauffé mais ces petites faiblesses sont largement compensées par les acteurs, tous très convaincants. Raimi joue aussi bien sur les grosses ficelles du genre à la limite du dérapage potache que sur de petits trucage astucieux et insolite. Ainsi on passe de la frayeur au dégout, du dégout à l'amusement et de l'amusement à ...
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Les thèmes de l'érotisme bon marché et le désenchantement du rêve américain sont seulement évoqués, au final le film se trouve au niveau d'un épisode de série télé comme on en voit mille dilué en deux heures. On reste dans le clinquant dans le genre des "experts: Miami", alors que ces hommes-objets fonts quand même un travail peu reluisant malgré les apparences. Mais, bon, il est vrai que ce n'est pas l'adaptation d'un houellebecq. ...
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Du petit lait pour l'amateur de film noir que je suis. Quelqu'un a dit que c'est du Tarantino sans l'humour. C'est vrai car c'est un film dont l'atmosphère et les personnages sont nourrit d'influence cinéphilique mais ces figures archétypales sont ici renouvelées et sublimées, et il n'y a pas les clins d'oeils appuyés d'un Tarantino. Winding Refn maîtrise son art, un réalisateur à suivre. Musique instrumentale subtile à la Brian Eno ...
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Le meilleur film d'animation de l'année, pas loin du chef-d'oeuvre 'Coraline' du meme studio et dans un style visuel proche: décors de traviole, visages asymétriques, palettes de couleurs enchanteresses, des personnages attachants une véritable ambiance de film fantastique / d'épouvante. Même la fin m'a ému (je veux parler de la fin de la sorcière). Il y a des zombies et des catastrophes en chaines, les clichés du genres sont ensuite ...
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Pas catastrophiquement nul, mais comme c'est calibré tout publique, évidemment il fait pâle figure en comparaison de l'étalage grand guignolesque de violence, de cynisme et de vulgarité que charriait le film de Verhoven et que l'organique bestialité de Schwarzie justifiait idéalement. Les cadavres sanguinolents et les hallucinantes animatroniques de Rob Bottin sont remplacés par des robots numériques désarticulés, pas de voyage sur ...
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Film excessivement surfait! Prétentieux et creux. Le scenario traite d'un pseudo-scandale sanitaire que probablement tout le monde a oublié aux états-unis: les patrons des grosses compagnies de tabac ont commis un parjure en niant la nocivité et la dépendance liées au tabagisme. Mais un chimiste ex-employé tenu au secret, n’assume plus sa complicité et va tout balancer. Oulalah! C'est le scandale du siècle mesdames et messieurs! Mais ...
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Plus supportable mais moins original que 'Bug' du meme cinéaste, 'Killer Joe' est un polar bancal qui, dans une première partie en tout cas, subvient trivialement au besoin de sexe et de violence du public masculin , nichons et minou à l'air surgissent sans crier gare toutes les dix minutes... C'est pas pour me déplaire soit dit en passant mais j'attendais plus de subtilité. La famille de prolos tarés dont il est question se disputent ...
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Au début du raid, sans sourciller, le chef de la troupe d'élite tue un gosse de l'immeuble d'une balle de fusil d'assaut, on a eu droit a un travelling sur le projectile qui fini sa course dans le crâne du gosse à l'instant ou il allait donner l'alerte. S'ensuit cette réplique du représentant de la loi que je vous laisse apprécier: "c'était nécessaire". Inutile de dire que la déflagration à tôt fait de rameuter les maîtres des lieux, ...
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Mignon mais mou. Kitsch mais mode. Allez comprendre. Pourtant c'est à peu près aussi sexy qu'une soirée diapos chez tati Berthe, si vous voulez mon avis. Mais il est vrai que je n'est rien compris au trip arty-décalé de monsieur Anderson. Le seul réalisateur qui ait un niveau à bulle dans l'oeil et qui défend par contrat à ses acteurs d'esquisser le moindre sourire; ben voyons, faire la gueule est tellement plus chic. Bref, cette petite ...
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Ridley Scott n'est pas prêt de refaire un chef-d'oeuvre. Pas déçu car je ne m'attendais pas à mieux, au vu de la bande-annonce. Le préambule avait pourtant du style, ce demi-dieu blanc comme de l'albâtre qui s'empoisonne pour une raison inconnue dans ce paysage grandiose face à une soucoupe volante immense mais design, genre philippe Starck. Je reprenais espoir. Espoir dissipé bien assez tôt, la faute à un casting affligeant (à ...
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Excellente série B. Nébuleux et envoûtant, amusant et touchant, libre et attachant. Un rendez-vous immanquable avec un maître du cinéma. Je suis content de voir que le maestro va bien. Je trouve admirable ce mélange d'humour, de fantastique et de mélancolie. Comme disait B. Vian "l'humour est la politesse du désespoir".

Aussi cheap que son affiche. Des acteurs qui devraient reprendre des cours (n'importe quel presse-purée joue mieux que ce Ashton Ketchup), personne ne semble s'être soucier d'une quelconque crédibilité psychologique; une réalisation lambda; un scenario grotesque partant d'un fausse-bonne idée, qui devait selon toute logique industrielles servir de poncif aux producteurs pour y investir une franchise rentable, un avatar de destination ...
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Le film commence par ces lignes édifiantes de lucidité " les gens s'imagine qu'habiter Hawaï c'est vivre au paradis (...) qu'est ce qu'ils croient, que nous sommes immunisé contre la vie? Que nos familles sont moins névrosées? Nos cancers moins mortels? Et nos peines de coeurs moins douloureuses(...) paradis mon cul, oui." Bon, voilà, le ton du film est donné par ce lieu com... Pardon, ce brillant trait d'esprit. Au programme: (par ordre ...
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Je me suis laisser tenter par sa belle bande-annonce, j'aurais pu m'en contenter car le déroulement de l'histoire est tout de même assez balisé et le comparer à 'Melancholia' (critiques presse) n'est pas vraiment lui faire une fleur. D'abord je ne vois pas le rapport, ici le personnage de Michael Shannon ne pressent pas la fin complète et sans espoir de l'humanité mais le surgissement d'une tempête venu de nulle-part, craignant pour la vie ...
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Un excellent divertissement de science-fiction, intelligent, trépidant, épique! J'enrage de l'avoir manqué en salle. Pour paraphraser Nietzsche, il n'y a pas de différence de nature entre la conscience humaine et la conscience animale, mais une différence de degrés. Et je trouve que ce film donne un belle illustration de ce postulat. Les effets spéciaux, pour une fois ne se contentent pas de jeter bêtement le fric par les fenêtres à ...
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La mécanique de la peur est bien rendue et le film ne perd pas de temps à nous raconter la vie privée des protagonistes. Cela qui rend le tout assez froid mais lui donne un caractère clinique et cérébral. Rapidement la peur nous est aussi surement transmise qu'à cobaye. Au moins sur ce point le sous-titre de l'affiche ne mens pas.

J'aurais volontiers quitté cette simulation politique barbantissime qu'est 'l'exercice de l'état', malheureusement ma carte d'abonnement au cinéma a glissé sous les fauteuils et je ne me voyais pas rampé, mon portable en guise de torche pour la retrouver. J'ai donc pris sur moi et me suis farci ce navet. Ça commençait pourtant sur un ton original, avec cette séquence onirique à la Bunuel et le ministre se réveillant avec la ...
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