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C‘est une petite chose ridicule par rapport au Robocop de 1987, mais comme c’est assumé et que le chemin pris n’est pas le même, on peut estimer que tout est à sa place. En effet, les auteurs revendiquent un film autonome qui cherche la déférence à l’original en visant la qualité technique au sens large. Par conséquent, les deux films ont peu à voir, celui-ci est un reboot, en rien un remake. Faire écho au Robocop de Verhoeven ...
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Sorti en salles mais surtout en VOD à partir du 5 août 2013, The Canyons ne sera à l’affiche que le 19 mars en France (naturellement les plus pressés auront déjà pu le voir). Très attendu, ce thriller érotique a franchement déçu spectateurs et critiques, qui y ont néanmoins trouvé beaucoup à redire voir à sauver, la performance de Lindsay Lohan en particulier.
Au programme, le quotidien de cinq jeunes adultes en quête de ...
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Pas neuf ni sur la forme, ni sur le fond, mais pourtant tout à fait providentiel. Les Nouveaux Chiens de Garde, adaptation une quinzaine d’années après sa sortie de l’essai de Serge Halimi (1997 et 2012), ausculte avec férocité et précision l’état des médias en France. Ceux qui revendiquent transparence, pluralité et indépendance s’avèrent être dans leur ensemble liés au pouvoir ; au pouvoir concret (comme l’énonce FOG), ...
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Les studios Disney se tournent vers leur histoire. Dans L’Ombre de Mary raconte la genèse de Mary Poppins, portant à l’écran les aventures de cette héroïne littéraire en 1964. Les résistances et critiques de Pamela Travers, auteur de la série de romans dont Mary Poppins est issu, compliquèrent la mise au point de ce film devenu culte.
Le portrait dépasse la simple caricature de la vieille auteure aigrie (même si on y passe et ...
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Critique rédigée anciennement et inadaptée, à modifier/mettre à jour.
4sur5 Scandaleusement passé inaperçu, Les enfants de la pluie est une énième démonstration de la richesse de l'animation française. Production franco-coréenne, le film est un mariage abouti de deux pôles majeurs du genre quel seul Pixar peut envisager égaler (ou rattraper). Dans sa narration langoureuse, ses accès contemplatifs et son pendant ''initiatique'' se retrouve la touche qui fait des studios asiatiques une référence. Son ...
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La raison du succès de Priscilla est peut-être là. Si le film est si brillamment noté, c’est qu’il séduit nécessairement de façon transversale : la folle et le gros porc, la niaise et le facho, la nonne et le beauf techno tombent d’accord tout en aillant empruntés des sentiers séparés. Les gays transformistes de Priscilla sont des travelos domestiques. Ils restent captifs, sont réduits à quelque chose de médiocre ou de ...
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Leur complicité et leur foi dans une aventure don quichottesque fait la force du film (sans ces deux-là, il serait tout à fait terne) ; c’est malheureusement le seul intérêt de Jean-Philippe, sa seule valeur ajoutée et sa seule source de distraction.
L’instinct, non pas de survie, mais d’affirmation et de négation de tout drame, de ces garçons est prégnant et contagieux. Autour d’eux, un encadrement parcouru par une empathie discrète et tenant grâce à un fatalisme bienveillant, mais aussi des cerbères sans âmes pour cogner aux moments opportuns. Dog Pound ne pardonne ni n’incrimine, il se résigne simplement, avec humilité et élégance, à affronter la réalité de son ...
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C’est l’anti-Burton : le fantastique lorgnant vers la fantasmagorie ne sert pas une subversion labellisée ou ne consiste pas en une simple pose excentrique un peu bouffie, mais vers le commentaire socio-culturel. Du cinéma populaire, invitant à l’abstraction pour tout de suite (par l’analyse épurée de tous jugements) renvoyer au réel de son public.
Minimaliste au sens global, Torregrossa fabrique l'attente et la sidération à partir du néant (...)
Pour les enfants, The Croods évoque les limitations et la gêne posées par la famille et le film pourra donc cimenter certaines de leurs prises de conscience et générer un attachement dont ils seront redevables ; autrement dit, The Croods peut s'infuser dans l'esprit d'une génération de cinéphages encore impressionnables, là où la plupart de ses concurrents ne dépassent pas le fast-food et la grimace inconséquente (...)
C’est une seconde fois le discours élitiste d’aspirant-illuminé qui travaille le film et lui confère un sens particulier (...)
Comédie sur l’engagement, ce premier long de Clément Michel vaut moins pour l’écriture ou même la mise en scène que pour son gentil couple (...)
C’est bien la conception homérique de Cloud Atlas qui le rend si passionnant ; Matrix lui-même valait moins pour son propos que pour la façon de l’aborder. (...)
Cette rencontre du spectre vengeur de l’horreur japonaise et des fantômes pleureurs de l’horreur espagnole s’ajoute au lot commun de la confection de ghost-movie. Mamá abuse des effets traditionnels ; elle va même plus loin en calquant son synopsis sur les techniques, sacrifiant le suspense et une grande part d’identité. Jump-scares récurrents, personnages mutiques le dos tourné, symphonies alarmistes…
Ce n’est pas si catastrophique, loin de là ; bien des direct-to-video n’atteignent pas ce niveau. Le fil conducteur est net, le film a beaucoup à démontrer plutôt qu’à dire ; sur le plan du divertissement, il est à la hauteur, plutôt comme production audiovisuelle dynamique que comme film de cinéma compétitif. Par ailleurs, si la vision est un peu brouillonne et tourne en rond, The Mule a le mérite de prendre son sujet à bras-le-corps. (...)
Le contexte réduit et la bulle survivaliste de cette Terre post-apocalyptique amplifient les confidences et la proximité émotionnelle ; le rythme est lent, l’atmosphère intimiste ; c’est un chemin vers la réconciliation et la maturité pour cet adolescent et c’est bien sous cet angle que le film touche au plus juste. (...)
Par ses dérives mortifères ou amorales, Sweet Movie sabote sa revendication nihiliste (il a envie de clamer "voilà ce que nous sommes, des machines pures, regardez-le bien à fond") mais son défi échoue car il prône, en vertu de cette conviction de la déconfiture humaine, l’idéal du libertinage hardcore et absolu (quitte à sacrifier la volonté ou les envies des plus sceptiques) ; et en même temps, l’écorne en montrant son issue ...
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Cette France des ghettos, le film ne s’y prête pas ; Omar Sy en est simplement un consultant, c’est aussi pour ça que cette vision candide peut être déroulée ; il n’y a pas l’entrave du réel complet et surtout, la culture est unilatéralement française et d’un autre temps, aussi il est évident que l’intervention d’un esprit différent en fait nécessairement un garant du renouveau.
C'est essentiellement un film de commande, qui a usurpé son existence, qui n'a été invoqué que pour pomper le filon jusqu'au-bout alors que l’œuvre était déjà complète. Le label du Seigneur des Anneaux est une simple vache à lait et ses producteurs ont eu tort de s'y être remis, car cet opus-prétexte démythifie son sujet.
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La puissance d'Ebola Syndrome repose sur son aptitude à aligner toutes les énormités avec le naturel le plus absolu. C'est une comédie monstrueuse, totalement désinhibée et assez surréaliste. Il s'en dégage une outrance solennelle, qui n'a rien à voir avec le trente-septième degré tout à fait zéro de l'humour asiatique. Au contraire, on touche ici le point G de l'ivresse slapstick : l'aventure du gore fantasque (à la Braindead ou, ...
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Alone se mêle sur le terrain du film de fantôme classique, en en respectant les coutumes, mais pour le tirer vers une œuvre autonome, ayant plus à voir avec un roman filmé, l'efficacité et les stimulis en plus. Écrasant toute la flopée de navets du genre, Alone accuse cependant un manque. Il a tous les atours du film respectable mais tend à s'engourdir dans la répétition de schémas et de recettes virtuoses mais transparentes : ainsi ...
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Le film célèbre la rébellion vu sous l’angle traditionnel de la grande fresque teen hollywoodienne. Les méthodes et les tubes sont là, les initiés adorent, les autres confondent les modèles et les ersatz.
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Le ton est emphatique mais il est clair, sans manipulations ; la touche personnelle tient aux jugements des auteurs et à l'expression de leurs convictions. Ce sont des sociaux-démocrates (étatistes et keynésiens) et en l'état, ils ont toutes les raisons d'assumer leur subjectivité, car elle se nourrit de vérités effectives.
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Comme toujours, ce qui devrait être un roman-photo sucré et insipide et totalement éveillé par la présence de Depardieu.
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Efficace, corsé et relativement violent, Point Break est un divertissement honnête mais aussi grandiloquent et démonstratif qu'il est viscéralement pauvre, intrinsèquement au ras du bitume. Les séquences de braquages ont plus de panache et de style que le reste, laborieux et plein de faux-semblants trop voyants. L'infiltration dans le milieu du surf, les séquences de conflits ou de concurrence, sont assez poussives. Comme son héros, le ...
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Family Portraits permet de voir la vie comme jamais on ne veux la subir ; somme toute, tous nos efforts sont exécutés afin d'éviter exactement les états inhibés ici.
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C'est le parfait film pour l'humble homme lissé du quotidien, au racisme inconscient et à l'anti-racisme inconséquent, qui pourra célébrer son libéralisme vertueux tout en tenant un brave égalitariste sur sa gauche, histoire de posséder une bonne et teigneuse conscience à disposition et se flatter de ses idées, sans non plus s'y sacrifier au cas où on irait trop loin. Pathétique bouffonnerie lustrée et boursouflée, par une industrie ...
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Ce n'est pas une œuvre dénonciatrice, ou un uppercut paradoxal qui userait de ce qu'il dénonce : c'est bien un héritier opportuniste des mœurs de son époque, une synthèse formelle, burlesque et téméraire. Peinture outrée, racée, ludique et stimulante, Live ! s'inscrit dans la lignée de Tueurs nés ; il est aussi impliqué dans son sujet, essentialiste et mesquin jusqu'à rappeler à l'ordre la caricature, la faire cracher la ...
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Suave et absurde, Apocalpyse Now, référence du film de guerre, est pourtant plus encore un film-trip. Il comprend deux axes essentiels : un aspect psychologique et un aspect sensoriel. Le contexte historique n’a aucune importance, car le récit est universel et immatériel. C’est justement en dissertant poussivement sur la nature humaine que Coppola s’égare. La véritable ampleur d’Apocalypse Now est révélée par un vertige ...
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Upside Down pourrait ressembler au film SF tout-terrain du futur : fonctionnel, opulent, insipide, il mérite d’être diffusé dans toutes les zones de transit, les seuls contextes où chacun peut se repaître d’une daube pyrotechnique et dégoulinante, sans faire grief de la sécheresse à l’œuvre parce que cette furie placide accompagne le mouvement. Bref, c’est un film à voir entre deux portes, dans un couloir métaphorique, là il ...
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L’action pure n’est jamais entravée, le sentiment de sursis des personnages ne lâche jamais. On a la sensation d’assister à un spectacle mûrement réfléchi et calculé, dont tout le système sert à amadouer à la fois l’essence des références du genre et du grand-spectacle populaire.
>> Lire la chronique intégrale sur Zogarok : http://zogarok.wordpress.com/2013/01/25/looper/
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De la belle ouvrage, institutionnelle et conservatrice malgré les illusions dans lesquelles ses auteurs se bercent. S'ils entraînent le public avec eux, c'est parce que la marchandise est loyale et que seul Burton croit encore que brûle en lui une flamme révolutionnaire ; en vérité, c'est une ferveur iconoclaste totalement essorée, sous contrôle et labellisée. Et nous aimons tous honorer certaines traditions, quitte à suspendre son ...
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Plus vivant que son reboot de 2012, il ne le surpasse cependant que pour des raisons logistiques et une plus grande harmonie interne, une unité qui ne suffit pas à compenser la grossièreté de ses sophismes arrogants d'artiste incompris, mais dépassant difficilement ce constat d'incompréhension et sa mise en scène pour affirmer sa vigueur créatrice.
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Il y a un manque au paradis. La sérénité familiale, la stabilité est un leurre, cette structure-même est un leurre. James Dean hésite entre rompre avec ses référents et rejoindre les siens qui sont trop loin ; il hésite entre loyauté par principe, mais pour des lendemains bucoliques et moroses, et réappropriation de soi, mais en avançant vers l’inconnu.
Son personnage cherche à façonner une identité, un cadre définitif. C’est ...
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