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Ce n'est, à mon avis, ni un chef d'oeuvre, ni le meilleur film de Losey. Juste un bon film noir dans l'esprit de son époque, sans délayages. Certaines séquences surprennent par leur modernité, notamment les scènes de drague de Van Helfin, qui s'affirme ici comme un excellent comédien, au point de porter le film, au détriment de l'héroïne, plus fade. Le scénario manque toutefois d'originalité.
Un bon film, très bien interprété, d'une grande sobriété. L'évocation de l'attentat antisémite de 1994 contre une institution israélite apparait assez rarement dans le cinéma argentin. En dépit d'un scénario assez linéaire, on ne s'ennuie jamais. La toute dernière partie est toutefois un peu décevante car elle n'obéit qu'à une logique de vengeance peu crédible dans le contexte décrit.
Un peu surpris par certaines critiques très méprisantes comme celle d'un grand hebdo. Le Moulin n'est pas un chef d'oeuvre, mais ça tient la route et ça reste cohérent jusqu'au bout. On peut juste reprocher à ce film de ne pas développer davantage certains thème et certaines méthodes de management. Le comédien qui tient quasiment le film à lui tout seul est impeccable. Quant à la chute, elle est sans doute classique mais néanmoins ...
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Qu'est-il arrivé au réalisateur de Dead Again ? Ce (faux) mystère à Venise est franchement le plus mauvais de la trilogie Hercule Poirot. Les deux autres, Mort sur le Nil et Le crime de l'Orient Express n'étaient déjà pas terribles, mais ils se laissaient voir. Celui-ci est complètement raté. Et même soporifique. Kenneth Bragah a-t-il pensé que quelques mesures de Glenn Miller, quelques uniformes et une queue devant un magasin ...
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Ce thriller taiwanais repose sur une idée originale et est très bien interprété. La progression du scénario manque toutefois de subtilité : les nouveaux éléments nous sont successivement révélés sans que s'instaure un climat de mystère et de soupçon. On imagine ce que Hitchcock aurait pu faire sur un tel thème. Malgré cette faiblesse, il se laisse voir agréablement. On remarque au passage que le cinéma taiwanais, du moins ...
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Paul Schrader retrouve ses thème de prédilection : la rédemption, le sexe, la violence. Le problème, si on laisse de côté le fait que la deuxième partie du film est cousue de fil blanc, c'est qu'il nous présente ici un plaidoyer nauséabond pour la self défense et la répression sans pitié des marginaux. Il ne se démarque des néo nazis, qu'il dénonce, que pour reprendre une partie de leur idéologie. Dommage car ça commençait bien, ...
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L'idée de détourner le thème du chevalier et le dragon, annoncée par le générique, pour en faire une version féministe était intéressante. Malheureusement le réalisateur et le scénariste ont singulièrement manqué d'audace et se sont arrêtés à mi-chemin, ou même bien avant. Tel quel ce conte conserve tout de même un côté naïf et manichéen. Il aurait aussi fallu jouer davantage sur la finesse psychologique que sur des combats ...
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Le début du film, avec les manifestations contre la venue du Shah d'Iran à Berlin, est époustouflant. Je n'ai pas vu souvent des affrontements de rue aussi bien filmés. Toutes les scènes d'action sont d'ailleurs assez convaincantes. Retracer l'histoire de la Fraction Armée Rouge, sans manichéisme, pour en faire une sorte de thriller, était une gageure, dans la mesure où on imagine que le sujet reste sensible en Allemagne, même un demi ...
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Le thème est très séduisant. Le résultat n'en est donc que plus décevant. Passons sur la représentation carton-pâte de l'enfer, ça a été tourné en 1945. En revanche, le diable n'est pas à la hauteur. Claude Rains n'est pas mauvais, mais il reste très loin des grands diables de cinéma comme Jules Berry dans Les visiteurs du soir ou Michel Simon dans La beauté du diable. Quant à Paul Muni, il cabotine de façon pénible. Surtout, ce ...
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Voici un film féroce, qui sonne juste sur les rapports nord-sud et l'arrogance des riches occidentaux. Ca évoque un peu à la fois Gosford Park et Sans filtre. Les comédiens sont excellents et les dialogues très bien écrits, plein d'humour noir et de second degré. La magnificence du paysage ajoute au charme un peu malsain et angoissant. On peut regretter quelques petites incohérences et quelques détails, comme ces Touaregs qui s'expriment ...
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Le réalisateur semble avoir oublié qu'un film a besoin d'un scénario. Il aurait aussi du étudier de quelle façon sont intercalées les scènes de danse et de chant dans les comédies musicales, car, ici, ça ne s'enchaîne pas et ça vient comme les cheveux sur la soupe. Les personnages ont l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette et les dialogues souvent inexistants. Dommage, car l'idée d'un remake de Carmen dans le cadre de ...
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Un film de guerre froide terriblement daté. Si on laisse de côté la propagande politique, avec en particulier une vision ridicule de Cuba et des Cubains après la révolution castriste, on a un un film d'espionnage bien médiocre avec des personnages aussi fades que stéréotypés qui évoquent les couvertures des romans du Fleuve Noir. On ne retrouve la patte de Hitchcock que lors de très rares séquences. Seuls Piccoli, Noiret et l'acteur ...
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Ce film a le mérite de rappeler le pogrom d'Anvers, qui est peu connu, du moins en France. Peut-être l'est-il davantage en Belgique ? Mais il comporte des invraisemblances grossières, comme une réunion d'un groupe de résistants qui ne prennent aucune précaution, au point d'accueillir un policier. C'est aussi un "film de résistance" avec les poncifs du genre, notamment des Allemands non seulement cruels mais ridicules. Surtout, le ...
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Si la partie du film consacrée à la vie des habitants d'une petite île de Corée est parfaitement réussie, on regrettera une fin boursoufflée qui fait perdre de sa force à cette réalisation. Néanmoins, Blood island comporte quelques scènes superbes qui mettent le spectateur très mal à l'aise. La brutalité machiste qui sévit dans des régions reculées en prend pour son grade. En revanche, on ne comprend pas toujours le comportement ...
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Les images sont belles, les comédiens impeccables, mais c'est bavard et ennuyeux. Ca manque totalement de souffle, autrement dit de ce qu'on attend d'un western. Sa seule qualité est de ne pas faire l'apologie du "bandit bien aimé", qui apparait plutôt comme un psychopathe brutal, mais ça ne suffit pas...
Ceux qui espèrent voir un thriller seront sans doute déçus, bien que le film compte quelques séquences de suspense. Il s'agit avant tout d'un conte philosophique très sombre sur la culpabilité et la rédemption. Le mécanisme de la terreur qui a régné en URSS au moment des grandes purges de 1938 est décrit de façon implacable, y compris sa logique absurde. Ce tableau de l'horreur quotidienne est parfois teinté d'humour noir. Cette ...
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La mythologie du tueur à gages professionnel a encore frappé. Cette fois, le tueur est une tueuse. L'une des plus grossières erreurs du réalisateur est d'avoir sous-utilisé l'excellent comédien Bill Nighy. A lui seul, il n'aurait peut-être pas sauvé le film, ce qui aurait été difficile vu son scénario indigent, mais l'aurait peut-être rendu supportable jusqu'à la fin. Les deux autres comédiens principaux n'ont ni charme ni charisme ...
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Revisiter le standard du film de loup-garou ? Pourquoi pas. Cette version y ajoute une dimension de revanche sociale bienvenue qui lui donne toute son originalité. Le scénario est habile et retombe sur ses pieds. L'interprétation et la reconstitution d'époque sont impeccables. On regrettera que le réalisateur n'ait pas poussé son audace un peu plus loin et soit malgré tout resté fidèles aux codes traditionnels.
Un bon film noir, daté tout de même en raison des relations hommes/femmes marqué par le puritanisme qui prévalait en 1947. On note quelques invraisemblances, comme la revanche du personnage principal qui parvient à flanquer une raclée à un adversaire beaucoup plus costaud que lui et surtout beaucoup plus expérimenté. La fin est assez triste et moraliste : la petite famille américaine va retrouver sa vie paisible, alors que les marginaux ...
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J'ai été un peu déçu en revoyant ce fim où l'on ne retrouve pas la patte du grand Fritz Lang. D'une part il comport d'assez grossières invraisemblances, ce qui est un comble vu son sujet et son titre, d'autre part ni la photo, ni l'atmosphère, ni le jeu des acteurs ne sont à la hauteur des grandes réalisations du maître. On notera aussi que Dana Andrews, à 48 ans, et Joan Fontain à 40, conviennent mal aux personnages, même s'il n'y ...
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Un film de "social revenge" assez adroit. La première partie, angoissante, est meilleure que la seconde qui compte un peu trop de flashes back pas toujours réussi. On notera quelques invraisemblances telles que la visite de l'usine par la styliste, dans la mesure où les marques de vêtements occidentales passent toujours par des sous-traitants et n'interviennent pas directement dans la production. Néanmoins, le scénario est habile et retombe ...
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Un film sans scénario ni intérêt. On se demande ce qu'a voulu dire la réalisatrice, à supposer qu'elle ait voulu dire quelque chose. Si elle a voulu montrer la complexité des relations entre Cubains et touristes, c'est raté car on a plutôt l'impression de voir un film amateur de touristes nombrilistes et maladroits, avec en particulier plusieurs scènes de danse ridicules. Affligeant.
Si le thème semblait intéressant, le film est aussi brouillon que prétentieux et manque d'un scénario digne de ce nom. Parmi les comédiens, seuls Niels Schneider et Bruno Lodet tirent à peu près leur épingle du jeu. Les autres n'ont guère de charisme et la jeune femme censée être l'égérie des Apaches a beau répéter en voix off qu'elle a la rage, elle ne parvient jamais à nous en convaincre. La reconstitution d'époque, sans être ...
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Alors que Delon restait hiératique et énigmatique dans le Samouraï de Melville, que Trintignanrt demeurait tout aussi hermétique dans Un homme est mort de Deray, Fassbender a été condamné par Fincher à philosopher sur la condition du tueur à gages. Une philosophie de comptoir qui n'apporte rien au film, sinon une touche supplémentaire de prétention. Fincher est un professionnel : les images sont belles, le rythme ne faiblit pas. Mais ...
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Très beau film. La reconstitution comme les acteurs sont parfaits. Filip nous montre un aspect réaliste de la deuxième guerre mondiale, à l'arrière, où on continue à essayer de profiter de la vie et même à s'amuser, surtout les jeunes. Les étrangers conduits par divers itinéraires personnels à travailler en Allemagne, pour remplacer les travailleurs allemands envoyés au front, bénéficient d'une situation relativement privilégiée ...
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Comme beaucoup de critiques l'ont souligné, ce film traite plusieurs thèmes différents qui ne s'imbriquent pas toujours très bien. Les séquences politico-sociales sont les plus maladroites. On a du mal à croire que de jeunes idéalistes placent leurs espoirs aujourd'hui dans le parti socialiste. Ca aurait pu fonctionner en 1981. Le discours sur les coopératives est lui aussi très naïf. La partie polar est meilleure bien qu'elle comporte ...
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L'idée de départ était intéressante, mais elle est très mal exploitée. On ne sait pas trop où veut en venir le réalisateur avec ce film décousu et vaguement burlesque. Romain Duris cabotine de façon insupportable et José Garcia semble éteint. Huppert tire son épingle du jeu, mais son personnage manque autant d'intérêt que de crédibilité. Un film raté et encensé par une partie de la critique.
Le film commence plutôt bien, même si on peut lui reprocher son caractère didactique et manichéen. Mais il sombre assez vite, non seulement dans l'invraisemblance grossière, mais dans l'arnaque idéologique. Gilles Perret, dont je n'ai pas vu les documentaires, essaie de nous faire croire que les salariés pourraient battre les capitalistes et les banquiers sur leur terrain, en montant des magouilles financières. On est loin de la naïveté ...
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Les films sur le milieu de la finance et des traders sont déjà assez nombreux, dont les plus connus sont Wall street et Le loup de Wall street. Celui-ci se distingue par son analyse au scalpel de la façon dont l'argent et les rapports de pouvoir s'insinuent jusque dans l'intimité d'un couple et le détruisent. Il montre aussi comment, à l'heure de me#too, les rapports machistes les plus violents continuent à sévir dans ce milieu toxique. ...
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Cet hommage aux comédies de René Clair, saupoudrée d'un zeste de me#too, n'est pas vraiment réussi en dépit de son casting et ses décors rétro. D'une part, Nadia Tereszkiewicz n'est pas la comédienne pétillante qui conviendrait pour ce rôle. D'autre part, le style "Au théâtre ce soir" est particulièrement lourd. Le film s'anime un peu avec l'entrée en scène de Isabelle Huppert qui cabotine mais amuse tout de même. En revanche, il ...
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Ce Comte ne manque pas de qualités, à commencer par une superbe photo en noir et blanc. Le scénario est loufoque, mais habile. Hélas, ce film est beaucoup trop long et trop répétitif. Avec un peu plus de rythme et d'humour, la satire du sinistre dictateur serait mieux passée. Ceux qui l'ignoraient découvrent que le tyran sanguinaire était aussi un escroc. Mais la liste détaillée de ses forfaits n'ajoute rien. En revanche, la chute est ...
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Une délicieuse comédie romantique servie par d'excellents acteurs et un scénario habile. On regrettera seulement que le réalisateur ne porte pas un regard plus critique sur l'aristocratie et cette cour où les domestiques ne sont que des esclaves au service de parasites raffinés avec un prince charmant digne des images d'Epinal. On est loin de Mozart que la bande son utilise copieusement. Un esprit plus subversif, plus méchant aurait pu ...
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Le seul intérêt de ce huis clos théâtral, c'est de retrouver de formidables comédiens et comédiennes, comme Paul Meurisse, Jean Servais, Trintignant à ses débuts, Françoise Prévost. Hossein, lui, n'est pas au mieux de sa forme. Quant au scénario, il est particulièrement confus et raté.
Sayen a le mérite d'attirer l'attention sur le sort et la lutte des Indiens mapuches du Chili, face à un Etat central qui les opprime et des sociétés privées qui cherchent à s'emparer de leurs terres. Ce film est servi par de beaux paysages. Malheureusement, peut-être pour faire passer son message, le réalisateur a voulu en faire un film d'action spectaculaire. Sur ce plan, c'est franchement raté. Les invraisemblances grossières nuisent ...
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Nanny est un film assez original qui a beaucoup de qualités. En particulier une vision assez subtile des rapports entre la bonne africaine intellectuelle et ses patrons bobos paternalistes. Malheureusement, le film est plombé par un scénario boiteux qui s'engage inutilement sur le terrain du fantastique et de la magie africaine. Peut-être la conséquence d'un cahier des charges du producteur auquel il aurait été vendu abusivement comme ...
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