Didier L ses critiques films

"La belle époque" est à l'image de son auteur : quelquefois séduisant, le plus souvent agaçant. Le film est aussi à l'image des interventions télévisées de Nicolas Bedos : formidablement bien écrit et débordant de culture jusqu'à ce que le nombrilisme et la fatuité de l'auteur ne prennent le dessus et ne transforment le tout en un incroyable foutoir, verbeux, hystérique, foutraque, maladroit, amateur, inutilement vulgaire. Mais ce ...
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Céline Sciammia excelle, depuis ses débuts, à filmer l'éveil à la sexualité, la montée du désir, l'émotion de la première fois, les échanges de regards, la frustration, l'importance de la parole et des mots utilisés. Dans ce nouveau film, son discours n'en est que plus renforcé par l'époque corsetée dans lequel il se déroule, par l'ascétisme des décors, par le côté policé des échanges, par le sous-texte du mythe d'Orphée et ...
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Après le sublime de noirceur "Black coal", le nouveau film de Diao Yinan était attendu d'autant plus que la bande-annonce mêlait adroitement film noir et flashs esthétiques. C'est effectivement le cas à la vision du film dans son intégralité mais l'impression dominante est que le directeur de la photo et le chef décorateur se sont lancés dans une furieuse surenchère à savoir lequel des deux parviendrait à rendre la laideur la plus ...
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Dans cette première incursion en dehors de la société nippone qu'il décrit avec beaucoup de finesse et une vraie lucidité, on retrouve beaucoup de ce qui fait l'intérêt du cinéma de Kore-Eda Hirokazu : tout d'abord, une direction d'acteurs d'une extrême sensibilité (Deneuve dans un rôle magnifique et Binoche sont sidérantes de naturel), une mise en scène faisant la part belle aux gros plans émouvants ou aux lents travellings soyeux, ...
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"Scandale" n'échappe malheureusement pas aux travers des fims-dossiers américains. Même si le sujet du film est universel (le harcèlement sexuel au travail), il reste très ancré dans la société américaine contemporaine dont les méandres nous échappent quelquefois. D'autant plus que Jay Roach, dans sa charge plutôt gauchiste, opte pour une mise en scène aussi droitière, vulgaire, grandiloquente, caricaturale et sensationnaliste que ...
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La scène d'ouverture résume, à elle seule, la réussite du film : anxiogène par la maîtrise sans failles de l'espace, maligne par l'économie de l'écriture scénaristique qui, en quelques plans muets, plante admirablement l'intrigue et place judicieusement la femme au centre de l'histoire et non pas le fameux homme invisible dont la seule présence physique est déjà en soi une menace. Leigh Whannel fait tellement confiance à ...
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James Cameron est revenu aux manettes mais cela ne sert pas à grand chose. Crédité au générique comme producteur mais surtout comme scénariste, il décide tout simplement d'oublier les épisodes 3 et 4 de sinistre mémoire pour donner une suite à son épisode 2 qui reste une perle du genre. Mais, le résultat n'est en fait qu'une répétition ad nauseam des films précédents comme si tout avait été dit et que le disque était rayé. Et ...
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S'il y a prouesse technique (et elle y est au vu du faux long plan séquence de 2 heures que dure le film), elle est surtout à mettre au compte du génial directeur de la photographie, Roger Deakins, oscarisé à l'occasion et du chef décorateur, Dennis Gassner qui, à eux deux et grâce à leur travail admirable, parviennent à ajouter un peu de chair à cette odyssée et à rendre un tant soit peu immersive l'expérience. Qui s'avère ...
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Ce biopic sur les derniers jours de la vie de l'immense Judy Garland est un ratage sur toute la ligne. L'artificialité de la première scène donne le ton et la mise en scène ne cessera d'illustrer platement voire scolairement ce qui est montré à l'écran (les mouvements de grue en contre-plongée qui surlignent les échecs de l'héroïne sont bien redondants !). Renée Zellweger bien évidemment récompensée d'un Oscar minaude sans arrêt ...
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Selon plusieurs travaux scientifiques, le langage que nous utilisons influence notre manière de penser. Ce nouveau film magnifique et bouleversant de Denis Villeneuve en offre une étonnante illustration qui ne manque pas de nous interroger sur notre rapport à l'Autre. Après "Incendies", "Prisoners", "Enemy" ou "Sicario", il démontre, non seulement qu'il s'impose dorénavant dans la liste des réalisateurs incontournables (vivement son "Blade ...
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Le postulat de base était intéressant et aurait pu donner un film critique sur l'omniprésence des téléphones portables dans nos vies, sur la gangrène propagée par les réseaux sociaux. Il n'en est rien, le film s'orientant malheureusement et trop rapidement vers une fumeuse histoire d'entité maléfique dont "Destination finale" auquel le film fait quelquefois penser avait malicieusement évité l'écueil. Pour les purs amateurs de films ...
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Tel un sous-marin en mode silencieux, cette production française s'est glissée à l'affiche sans grand battage médiatique et pourtant semble se profiler, pour elle, un beau succès public au vu des premiers chiffres d'entrées. Il faut dire que la scène d'ouverture réalisée de main de maître, sonorisée de façon magistrale par Nicolas Cantin est totalement immersive, anxiogène et passionnante. Malgré quelques invraisemblances, lourdeurs ...
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Pour sa première confrontation au cinéma du réel, Il ne peut être fait le reproche à François Ozon de ne pas nous offrir un film richement et intelligemment documenté qui passionne au delà de ce que le spectateur sait de cette affaire sordide et révoltante. Cependant, il opte pour une structuration en 3 parties de son film qui s'avère du coup assez scolaire d'autant plus que la première partie qui campe la situation ne se fait ...
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Dans ce film, on ne retrouve rien de la poésie ou des talents de conteur de James Cameron (qui en est le producteur après avoir un temps envisagé de le réaliser), ni l'imaginaire enfantin ou cruellement "déconnant" des précédents films de Roberto Rodriguez. Juste de la belle ouvrage sans réelle épaisseur, en tout cas sans aucun clin d'oeil à la culture geek, cible privilégiée de ce type de production et que Spielberg avait totalement ...
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Si le scénario est habilement troussé, si les dialogues contiennent suffisamment de perfidie et de machiavélisme pour retenir l'attention (malgré quelques saillies un peu grasses et un peu trop décalées), si les comédiennes sont éblouissantes et, en particulier, Olivia Colman, bouleversante dans ses sautes d'humeur et la conscience nette de son malheur, si les costumes et les décors eblouissent, le tout est minutieusement anéanti par ...
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Épuisant et ereintant ! Ce sont vraiment les qualificatifs qui viennent à l'esprit à la sortie de la projection. Sous prétexte de vouloir faire oublier qu'il s'agit de l'adaptation de sa propre pièce de théâtre, Alexis Michalik multiplie les amples mouvements de caméra, les travellings virevoltants, les panoramiques vertigineux, les mouvements à la grue alambiqués, faisant preuve d'une absence totale de connaissance de la grammaire ...
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Jamais film n'a mieux porté son titre. Portrait de femmes SDF et de travailleuses sociales impliquées au delà du raisonnable, "Les invisibles" nous donne à voir ce que nous refusons de regarder et l'absurdité d'une administration sclérosée et absurde. C'est ce qui fait la force du film en plus de l'implication évidente du réalisateur, de l'humour dont il émaille son film pour le rendre plus humain et du jeu extraordinaire de l'ensemble ...
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Après la totale réussite de son premier film "Moonlight", il est évident que Barry Jenkins entre dans la catégorie des réalisateurs à surveiller de très près comme il convenait de le faire avec Steve Mc Queen.Ce deuxième film aurait d'ailleurs amplement mérité de figurer dans la liste des nominations aux Oscars en lieu et place de "Green book" ou pire de "Black panther" s'il s'agissait de soutenir la communauté noire américaine qui ...
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On a souvent qualifié les derniers films de Clint Eastwood de crépusculaire voire de testamentaire. Celui ci l'est à plus d'un titre. Outre la très belle photographie d'Yves Bélanger à la patine mordorée qui illumine une fin de vie, le scénariste Nick Schenk évite les clichés un peu lourds de "Gran Torino" qu'il avait déjà écrit pour orienter son histoire vers, non seulement beaucoup plus d'humour, mais surtout vers un regard plus ...
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Avec ce film, Kirill Serebrennikov réussit là où Pawel Pawlikowski avait échoué avec "Cold war" : inscrire une magnifique et simple petite histoire d'amour dans la grande Histoire d'un pays en pleine déliquescence et les signes annonciateurs de la perestroïka. Dans un noir et blanc somptueux et qui chatoie, s'anime grâce à un superbe travail de surimpressions sur la pellicule, d'irisations, de flashs colorés, le réalisateur offre un ...
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Il aurait été intéressant de voir si les critiques eussent été aussi dithyrambiques si le film n'avait pas été réalisé par un des frères Farrelly dont les comédies douces amères, caustiques et irrévérencieuses nous ont réjouis il y a 20 ans. Rien de toutes ces qualités dans ce film censé lutter contre les préjugés raciaux dans les années 60 aux États Unis et accumulant, au contraire, poncifs, mièvrerie et facilité ...
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Autant les livres de Marguerite Duras sont souvent poignants par la qualité d'écriture, les phrases courtes, les répétitions, autant sa filmographie ennuie par son manque de cinétique, son sérieux, son emphase. Dans cette adaptation de "La douleur", Emmanuel Finkiel semble en faire la caricature tant son film est empesé, plus soucieux de peaufiner son côté artistique par un usage abusif des flous, des profondeurs de focales, d'une voix ...
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J'assume pleinement d'être traité de bobo parisien de préférer l'image qui est donné des jeunes de banlieue dans "L'esquive" d'Abdelattif Kechiche ou dans "A voix haute - La force de la parole", le bouleversant documentaire de Stéphane de Freitas que celle de ce torchon hystérique, totalement obscène sous de faux airs de subversion, réalisé à la "va comme je te pousse", interprété de façon caricaturale et énervante et surtout ...
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Je dois reconnaitre que les Cahiers du Cinéma ont longtemps participé à ma culture cinématographique. Aujourd'hui, leurs articles sont souvent abscons et manquent cruellement de ce qui fait aussi partie de ce que nous attendons tous du cinéma : le plaisir ! Alors, voir figurer ce film dans la liste de leurs 10 meilleurs films de l'année en 5ème position a de quoi surprendre. Non seulement, parce que la mise en scène de Patricia Mazuy est ...
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Dès la première scène magistrale du film, tout est dit de l'Art de Kore-eda : mise en scène d'une incroyable fluidité, des travellings somptueux et un sens de l'ellipse tellement chargé de sens. La suite du film confirme cette impression tout en creusant le sillon des thèmes chers au réalisateur déjà abordés dans "Nobody knows" ou "Tel père, tel fils" à savoir si une famille réinventée vaut mieux que les liens de sang. Doit-on se ...
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Après le sublime "Morse" de Tomas Alfredson en 2008, cette magistrale nouvelle adaptation d'un roman de John Ajvide Lindqvist donne furieusement envie de lire l'intégralité des oeuvres de cet auteur. Fable organique sur la normalité et l'anormalité, conte panthéiste sur l'humanité et la bestialité, "Border" dérange, secoue, interroge sur la frontière ténue entre la vision du bien et du mal, entre cette normalité qui s'affiche mais qui ...
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Le film présente un problème de taille qui perturbe le spectateur pendant 2h15 : à quel moment l'acteur principal va-t-il perdre son dentier ? Ce seul défaut pourrait être rédhibitoire pour apprécier le film mais il n'est malheureusement pas le seul : scénario scolaire, mise en scène fade, personnages lisses face à un Freddy Mercury sanctifié (on n'est plus dans le biopic mais dans la plus totale hagiographie !), vision de ...
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Le pari était risqué que de traiter, à la fois, de la bisexualité et de la différence confessionnelle sur fond de perte d'un même être aimé. C'est avec une infinie délicatesse que Ofir Raul Graizer le relève. Il évite soigneusement les scènes convenues pour offrir, a contrario, de longs plans séquences muets, magnifiques de tension où toute la sensualité, le désir, les non dits, la pudeur passent par les regards des deux sublimes ...
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Les bons films de science-fiction en disent toujours plus long sur l'état de notre société qu'un film à la narration plus classique. C'est le cas du dernier film de Claire Denis qui semble, en plus, de façon lyrique, poétique et intimiste, être la somme de toutes ses ambitions cinématographiques tant philosophiques que formelles. A l'opposé de son précédent film solaire qui avait tant surpris par son humour et sa logorrhée (Un beau ...
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Existerait-il des superlatifs à pudique, retenu qu'il faudrait les utiliser pour qualifier ce film de Mikhaël Hers ! Avec une délicatesse infinie, une subtilité sans faille dans la description de ce lien si ténu puis de plus en plus fort entre cet oncle à peine sorti de l'adolescence (Vincent Lacoste est bouleversant de naturel, d'émotion dans sa nonchalance) et sa nièce, taiseuse et mature (formidable et touchante Isaure Multrier) face ...
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Qu'il est difficile de trouver les mots les plus justes, les nuances les plus subtiles quand il s'agit de rendre compte d'un film qui vous a bouleversé et qui continue de vous hanter bien après la fin de la séance. Dans son approche très littéraire de l'adaptation du roman de Christine Angot (voix off qui nourrit la narration sans se cantonner à l'illustrer, en particulier), Catherine Corsini réussit l'exploit d'installer une situation, de ...
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On peut comprendre que le film ait obtenu le prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes plutôt que celui du scénario. Si le noir et blanc est aussi somptueux que celui de "Ida", si les cadrages fascinent par leur finesse, si le sens de l'ellipse de Pawlikowsky est toujours aussi maîtrisé, le scénario, quant à lui, ne se révèle être qu'une simple bluette et les atermoiements des protagonistes finissent par lasser. L'autre ...
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Certes, l'interprétation est exceptionnelle : Romain Duris est d'une vérité totale, Laetitia Dosch apporte une douce folie contagieuse, Laure Calamy, une sensibilité et une sensualité touchante et les deux enfants, Lena Girard Voss et Basile Grunberger (au regard plus qu'émouvant) sont d'un naturel confondant. Cependant, à vouloir sans cesse manifester la plus grande authenticité possible (les dialogues sont totalement improvisés et la ...
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Comme toujours avec Pierre Salvadori, un scénario à tiroirs complexe, fouillé, des dialogues brillants, très écrits, une mise en scène fluide, élégante même si, ici, mâtinée de couleurs éclatantes et d'une nervosité et d'un certain réalisme qu'on ne lui connaissait guère et enfin d'un quatuor de comédiens exceptionnels et visiblement heureux de jouer une partition aussi folle. Cependant, dans une interview dans "Libération", ...
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On ne sait ce qui est le plus gênant dans ce film totalement raté : la vacuité du scénario aux rebondissements attendus, l'indigence de la mise en scène dont les multiples zooms très seventies, les ralentis, les fermetures à l'iris dénotent une absence totale de connaissance de l'écriture cinematographique, le jeu relâché, ampoulé ou hystérique des comédiens (excepté Philippe Katherine) peu aidés, il faut en convenir, par la ...
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Les 10 premières minutes du film, admirables, sous-tendent tout le propos du film. Dans un déchaînement effrayant de bruits de tôles froissées, Neil Armstrong frôle la mort pour mieux la rencontrer, plus douloureuse, plus abjecte, quelques instants plus tard quand il perd sa fille d'un cancer. Il ne sera à partir de là qu'un mort-vivant qui n'a plus rien à perdre et qui part à la recherche d'un ailleurs puisque sa vie sur terre n'a plus ...
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