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    Gérard Oury

    État civil

    Métiers Acteur , Scénariste , Réalisateur plus
    Nom de naissance

    Max Gérard Houry

    Nationalité
    Français
    Naissance 29 avril 1919 (Paris - France)
    Décès 20 juillet 2006 à l'age de 87 ans (Saint-Tropez - France)

    Biographie

    Fils du violoniste Serge Tannenbaum et de la journaliste Marcelle Houry, Max-Gérard Houry Tannenbaum rêve dès son plus jeune âge d’une carrière d’acteur. A 17 ans il suit les cours de René Simon et intègre, en 1938, le Conservatoire aux côtés de François Périer et Bernard Blier. En 1939 il devient pensionnaire de la Comédie Française et fait ses débuts sur les planches dans la pièce Britannicus en remplacement d’un acteur mobilisé. Mais l’exode du printemps 1940 change la vie de ce jeune homme d’origine juive. Accompagné de sa compagne l’actrice Jacqueline Roman, Gérard Oury quitte Paris pour Marseille puis Monaco où naît son unique fille Danièle Thompson en 1942. Mais celui-ci ne la reconnaît pas et la déclare sous le nom de sa mère afin qu’elle échappe aux mesures anti-juives. Parallèlement, Gérard Oury fait ses premiers pas au cinéma en tant qu'acteur dans Les Petits riens de Raymond Leboursier et dans Le Médecin des neiges de Marcel Ichac, tournés en zone libre. A la fin de l’année 1942, Gérard Oury et sa famille rejoignent Marcelle Houry à Genève où ils s’installent jusqu’à la fin de la guerre. Le jeune homme jouera dans plus de 40 pièces en 3 ans.

    De retour à Paris en 1945, il joue dans la pièce Les Vivants d’Henry Troyat tout en abordant quelques seconds rôles au cinéma (Antoine et Antoinette en 1947, Jo la Romance en 1949, Le Passe-muraille en 1951, La Belle Espionne en 1953, Les Héros sont fatigués en 1955,…). Lassé de ces petits rôles, Gérard Oury décide de passer à la réalisation en 1959 avec La Main chaude. En 1960 il épouse l'actrice Michèle Morgan, avec laquelle il restera marié jusqu’à sa mort. Il dirige Robert Hossein et Marie-José Nat dans La Menace, mais c’est en 1961 pour son troisième long métrage Le Crime ne paie pas que Gérard Oury rencontre le succès. Il y réunit un casting d'exception composé de son épouse Michèle Morgan, d'Edwige Feuillere, Danielle Darrieux, Philippe Noiret et Louis de Funès. Ce dernier lui conseille de se diriger vers ce qui deviendra son genre de prédilection : la comédie. Le réalisateur suit cette suggestion et tourne Le Corniaud en 1964. Pari gagnant : 12 millions de spectateurs viennent acclamer le tandem Bourvilde Funès. Fort de ce succès, Oury reste dans la veine de la comédie populaire avec La Grande Vadrouille en 1966, pour lequel il collabore au scénario, pour la première fois, avec sa fille Danièle Thompson. Avec ses 17,2 millions de spectateurs, le film reste le plus gros succès pour un film français dans l’Hexagone jusqu’en 2008 et le succès de Bienvenue chez les Ch'tis.

    Il fait tourner les comédiens français les plus populaires Jean-Paul Belmondo et Bourvil dans Le Cerveau ou encore Pierre Richard dans La Carapate. En 1971 il retrouve Louis de Funès dans La Folie des grandeurs. Avec son affiche réunissant De Funès et Yves Montand, le film s’est placé 4ème au box-office de l’année 1971, après Les Aristochats, Les Bidasses en folie et Mourir d'aimer. Le cinéaste enchaîne les succès et dirige pour la cinquième et dernière fois Louis de Funès dans Les Aventures de Rabbi Jacob en 1973. Le film est vivement critiqué : sa sortie coïncide avec la guerre du Kippour, le caractère religieux du film provoque plusieurs réactions violentes. En 1982, il retrouve Jean-Paul Belmondo qu’il dirige pour la seconde fois dans L' As des As. Le film est plébiscité par le public puisqu’il réalise plusieurs millions d’entrées en moins d’un mois. L'As des As fut même accusé, dans une pétition de critiques de cinéma, d’avoir nui à la carrière commerciale du film de Jacques Demy, Une chambre en ville. Ses deux collaborations avec Pierre Richard (La Carapate en 1978 puis Le Coup du parapluie en 1980) voguent sur le succès de ses précédents films, tout en accusant une légère perte de vitesse au box-office. Il continue d'appliquer son humour burlesque dans ses films suivants (La Vengeance du serpent à plumes, Vanille fraise) mais le public n'est plus au rendez-vous. Vanille fraise marquera la 10ème et dernière collaboration de Gérard Oury et de sa fille scénariste Danièle Thompson.

    En 1993, il dirige Christian Clavier et Tsilla Chelton dans La Soif de l'or et reçoit le César d'Honneur. De plus en plus rare, Gérard Oury tourne en 1995 la comédie Fantôme avec chauffeur, où il réactualise le duo d'acteurs, en confiant à Philippe Noiret et à Gérard Jugnot les rôles principaux, puis Le Schpountz en 1999, dans lequel il aborde les sujets du racisme et de l'intolérance mais le film ne séduit pas le public. Gérard Oury est élu membre de l’Académie des Beaux-Arts le 11 mars 1998 et reçoit un hommage lors du festival de Cannes de 2001. Le metteur en scène décède à Saint-Tropez le 20 juillet 2006.

    Biographie rédigée par Laëtitia Forhan

    Ses premiers pas à l'écran

    Les Petits riens
    Les Petits riens
    Date de sortie inconnue
    Antoine et Antoinette
    Antoine et Antoinette
    31 octobre 1947
    Du Guesclin
    Du Guesclin
    2 juin 1949
    Jo la Romance
    Jo la Romance
    Date de sortie inconnue

    Ses meilleurs films et séries

    La Grande Vadrouille
    La Grande Vadrouille
    1966
    Les Aventures de Rabbi Jacob
    Les Aventures de Rabbi Jacob
    1973
    La Folie des grandeurs
    La Folie des grandeurs
    1971
    Le Corniaud
    Le Corniaud
    1964

    Sa carrière en chiffres

    63
    Années de carrière
    1
    Récompense
    48
    Films
    0
    Série
    3
    Nominations
    185,7 M
    Entrées ciné

    Genres de prédilection

    Comédie : 47 %
    Drame : 28 %
    Policier : 15 %
    Romance : 11 %

    Ses stats sur AlloCiné

    0
    Vidéo
    11
    Photos
    17
    News

    A tourné le plus avec

    Louis de Funès
    Louis de Funès
    8 films
    Les Aventures de Rabbi Jacob (1973), La Folie des grandeurs (1971), La Grande Vadrouille (1966), Le Corniaud (1964), Le Crime ne paie pas (1961), Sans laisser d'adresse (1951), Du Guesclin (1948), Antoine et Antoinette (1947)
     Bourvil
    Bourvil
    5 films
    Le Cerveau (1968), La Grande Vadrouille (1966), Le Corniaud (1964), Le Miroir a deux faces (1958), Le Passe-muraille (1950)
    Pierre Mondy
    4 films
    À couteaux tirés (1963), Le Crime ne paie pas (1961), Méfiez-vous fillettes (1957), Sans laisser d'adresse (1951)
    Michèle Morgan
    Michèle Morgan
    4 films
    Un Homme et une femme: vingt ans déjà (1986), Le Crime ne paie pas (1961), Le Miroir a deux faces (1958), La Belle que voilà (1950)
    Robert Dalban
    4 films
    Le coup du parapluie (1980), La Carapate (1978), Le Cerveau (1968), La Menace (1961)
    Henri Attal
    4 films
    La Vengeance du serpent à plumes (1984), Le coup du parapluie (1980), La Carapate (1978), Le Cerveau (1968)
    Robert Hossein
    Robert Hossein
    4 films
    Lévy et Goliath (1987), Un Homme et une femme: vingt ans déjà (1986), La Menace (1961), Méfiez-vous fillettes (1957)
    La Grande Vadrouille (1966), Le Corniaud (1964), Le Crime ne paie pas (1961)
    Le Crime ne paie pas (1961), Méfiez-vous fillettes (1957), La Meilleure Part (1955)
    Henri Genès
    3 films
    Le Cerveau (1968), La Grande Vadrouille (1966), Le Corniaud (1964)
    Le Miroir a deux faces (1958), Méfiez-vous fillettes (1957), Les Héros sont fatigués (1955)
    Jean Lefebvre
    3 films
    Méfiez-vous fillettes (1957), Le Dos au mur (1957), La Meilleure Part (1955)
    Vanille fraise (1989), La Folie des grandeurs (1971), Le Corniaud (1964)
    Yves Barsacq
    3 films
    Le Cerveau (1968), À couteaux tirés (1963), Le Miroir a deux faces (1958)
    Commentaires
    • MGM-ranger
      Un des plus grands maîtres du box office français. De nombreux navets et de films cultes comme "Le corniaud" et "La grande vadrouille".
    • PierreTwo
      merci. merci. pour ce beau témoignage.
    • PierreTwo
      du message précédent si touchant:"Nous devons tous lui être reconnaissant du bonheur qu'il nous a donné et qui continue à nous procurer encore après tant d'années"
    • Stéphan Guérard
      Ah!... Gérard Oury!..... C'était un ami très cher à qui je pense encore souvent... Il était formidable! Aussi bien le cinéaste inventif et génial, que l'homme gentil et passionné qu'il était. Il savait et ça le rendait heureux de se dire que ses films perdureraient longtemps après sa mort! Et il avait raison!... Gérard avait du talent, il était très précis dans son travail, et aimait tellement son métier et son public! De son oeuvre en ressort une certaine joie de vivre. Il a fait du cinéma Populaire oui, mais de qualité! Chose qu'on ne sait plus faire aujourd'hui je trouve... Je suis fier d'avoir eu son amitié. J'ai tellement de souvenirs personnels... lorsque je suis allé chez lui à St-Tropez en juillet 1993 ou chez lui à Montmartre en décembre 1997, ou encore il m'a permis de tourner une figuration ou plus précisément une doublure dans son dernier film "Le schpountz", que d'émotions lorsque j'y repense!.... J'ai beaucoup de courriers de lui et les relis de temps en temps, comme ses films que j'aime revoir. J'ai découvert il n'y a pas longtemps une vidéo, une interview faite par André Halimi, en 1995, qu vous pouvez retrouver sur le site de l'INA. Je vous la conseille. Gérard parle détendu avec simplicité et Passion de son métier qui était sa vie! Nous devons tous lui être reconnaissant du bonheur qu'il nous a donné et qui continue à nous procurer encore après tant d'années... Vous imagninez, "La grande vadrouille" date de 1966! Plus de quarante cinq ans déjà! Et toujours autant de succès!... Incroyable tout de même! Gérard peut-être fier de là haut! Je ne l'oublierai jamais! Son éternel fan et ami Stéphan Guérard.
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