AvecBasil Radford,
Joan Greenwood,
Catherine Lacey
Titre original
Whisky Galore!
1943 : Todday, petite île ecossaise, vit un drame unique dans son histoire : une penurie de whisky. Les vieux ne veulent plus de la vie, les jeunes ne s'aiment plus. Mais, miracle, un cargo transportant des caisses de whisky s'echoue sur les recifs.
AvecStanley Holloway,
Betty Warren,
Barbara Murray
Titre original
Passport to Pimlico
A Pimlico, un quartier de Londres, l'explosion d'une bombe, dernier vestige de la guerre, met à jour un trésor du XVe siècle ainsi qu'un édit royal certifiant que Pimlico est la propriété des ducs de Bourgogne. Aucun décret n'ayant annulé depuis cet héritage, les habitants décident de proclamer leur indépendance à l'égard du Royaume-Uni.
Walter Craig se rend chez Eliott Foley, pour discuter des aménagements de son cottage. Arrivé sur place, il découvre avec stupeur et une sensation de déjà-vu que le cottage comme ses occupants du week-end sont ceux-là mêmes qui hantent ses nuits de façon récurrente...
A la mort de sa mère, la jeune Mary Yellard part en Cornouailles retrouver la seule famille qui lui reste : sa tante Patience et son mari Joss. Ce dernier est le tenancier de la taverne de la Jamaïque, un lieu à la réputation des plus sordides, repaire des brigands du coin.
AvecMargaret Lockwood,
Michael Redgrave,
Paul Lukas
Titre original
The Lady Vanishes
Dans une région montagneuse d’Europe de l’Est, une avalanche force un groupe de voyageurs à passer la nuit dans un petit hôtel. Parmi eux se trouvent plusieurs Britanniques fantasques dont Iris, une jeune femme qui doit prochainement se marier. Le lendemain, à la gare, elle est assommée par un pot de fleur. Miss Froy, une vieille dame mélomane, s’occupe d’elle dans le train et la remet d’aplomb. Peu après cet épisode, Iris fait une sieste, mais au réveil Miss Froy a disparu et, lorsque Iris la recherche, tous les voyageurs nient avoir vu cette vieille dame..
AvecDerrick de Marney,
Nova Pilbeam,
Percy Marmont
Titre original
Young and Innocent
Un couple se dispute durant une nuit d’orage. Le lendemain, le corps de la femme est retrouvé sur la plage par Robert Tisdall, un proche. Celui-ci est désigné coupable car la ceinture qui a servi à étrangler la victime semble provenir de son imperméable, qu’il affirme pourtant s’être fait voler. Robert parvient à s’enfuir du tribunal et, aidé par Erica, la fille du commissaire chargé de l’enquête, il se réfugie dans un moulin. Dès lors, les deux jeunes gens cherchent à retrouver l’homme qui a volé l’imperméable afin de prouver que Robert n’est pas lié au crime...
Passeport pour Pimlico (1949) d'Henry Cornelius
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Synopsis : Londres 1949. L'explosion d'une bombe datant de la 2e guerre mondiale révèle une boîte à trésor dans laquelle des documents révèlent que le quartier de Pimlico fait partie de la Bourgogne en France. Le gouvernement britannique essaie de reprendre contrôle de ce territoire étranger non assujetti aux impôts, mais de l'autre côté de la frontière les Burgundians se défendent.
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Critique : Définition de l'humour anglais : partir d'une situation hautement improbable et la développer avec une logique impertubable et incontestable, avec généralement un fond où la satire sociale n'est jamais très loin. "Passeport pour Pimlico" n'est pas du tout l'exception à la règle car le scénario de l'excellent T.E.B. Clarke, à qui on devra aussi celui du chef d'oeuvre absolu qu'est "De l'or en barres", part d'un argument plus improbable tu meurs et est donc à ce niveau une pleine réussite. Les comédiens sont bien choisis ; Margaret Rutherford est encore une fois irrésistible dans son rôle récurrent de vieille toquée, l'inséparable duo Naunton Wayne-Basil Radford font ici quelques étincelles, par contre le personnage joué par Stanley Holloway manque un peu de croustillant. Et la réalisation d'Henry Cornelius, dont c'est le premier des cinq films et qui donnera pourtant par la suite le très pétillant et drôle "Geneviève", manque de nerf dans le premier tiers mais heureusement reprend beaucoup de souffle dans les deux derniers. Pas le chef d'oeuvre Ealing annoncé, car on est loin des sommets que sont le monument "Noblesse oblige", le chef d'oeuvre absolu "De l'or en barres" et plus modestement l'excellent "Whisky à gogo", mais une bonne comédie bien britannique dans le meilleur sens du terme (oui, il peut y avoir un sens positif au terme de "bien britannique" bien que ça ne soit pas toujours évident !!!).
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Plume231
The Captive Heart (1946) de Basil Dearden
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Synopsis : Apres la debacle de 1940, un groupe de prisonniers anglais est detenu dans un camp allemand. Un officier tcheque evade se mele a eux en prenant l'identite du defunt capitaine Mitchell. Pour ne pas se trahir aupres de ses geoliers, il se voit oblige d'entretenir, a l'image de ses compagnons, une correspondance avec l'epouse Mitchell, en se faisant passer pour le mari decede, mais l'heure de la liberation et des retrouvailles arrivera.
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Critique : Considéré comme le tout premier film se déroulant dans un camp de prisonniers lors de la Seconde Guerre Mondiale a avoir été tourné après celle-ci, "The Captive Heart" avait tout pour être un grand film. Et pourtant pour sûrement apparaître comme une oeuvre collective, le film s'avère bancal. Il y a quatre intrigues dont les trois premières : l'une avec un prisonnier devenu aveugle et qui veut rompre avec sa fiancée pour ne pas qu'elle le sache, l'autre avec un prisonnier qui croit à tort que sa femme en aime un autre et enfin la dernière avec un mari dont la femme est gravement malade. Elles ne servent absolument à rien d'autant plus qu'elles sont expédiées en quelques minutes. L'idéal aurait été de se concentrer totalement sur la quatrième intrigue, passionnante, avec l'excellent Michael Redgrave où il incarne un évadé de camp de concentration tchèque qui par un hasard est amené à prendre l'identité d'un officier britannique mort et est obligé, pour ne pas se trahir, de correspondre avec sa veuve en se faisant passer pour celui-ci. De ceci en ressort des scènes vraiment émotionnellement fortes (ce qui contredit un commentaire débile venant d'un français que j'ai entendu dans une interview sur Kubrick comme quoi les anglo-saxons sont des froids puritains !!!) dont deux qui dégagent un très fort suspense. Les acteurs en particulier Michael Redgrave, Rachel Kempson (Mme Michael Redgrave et maman de Vanessa et de Lynn!!!) et Basil Radford sont brillants. A noter enfin que le film a été tourné dans un véritable ancien camp de prisonniers et avec certains acteurs qui l'ont vraiment été. C'est à cause de ces grandes qualités que j'ai vraiment l'âme en peine de ne mettre que trois étoiles à cette oeuvre inégale et pourtant remarquable.
Note : 14,5/20 (***)
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