3 septembre 1966|
1h 32min
|Comédie dramatique,
Fantastique
DeAgnès Varda
AvecCatherine Deneuve,
Michel Piccoli,
Eva Dahlbeck
Après un accident de voiture, Milène, la femme d'Edgar perd la voix. Le couple s'installe sur l'île de Noirmoutiers dans une maison qu'il ne quitte guère. Edgar compte profiter de son séjour pour avancer sur son roman. Ses promenades sur l'île l'amènent à croiser différents personnages singuliers dont il s'inspire pour son récit fantastique. Alors que les villageois adoptent des comportements étranges, s'emportant parfois violemment, Edgar découvre un homme enfermé dans une haute tour. Onirique et visuellement très soigné avec un noir et blanc gothique, ce film méconnu d'Agnès Varda réunit à l'écran Catherine Deneuve et Michel Piccoli, un an avant "Les Demoiselles de Rocherfort".
Une journée de la vie de trois femmes dans une maternité. Cecilia est admise dans une clinique claire, bien équipée, symbole de l'organisation sociale suédoise. Mariée, employée dans l'administration, elle vient de perdre, à son troisième mois de grossesse, l'enfant qu'elle portait.
AvecUlla Jacobsson,
Eva Dahlbeck,
Harriet Andersson
Titre original
Sommarnattens Leende
Séduisant quadragénaire, Frederik Egerman a épousé en secondes noces Anne, qui a l’âge de son fils Henrik. Épouse insatisfaite, Anne a pour confidente et complice Petra, la soubrette, dont les charmes ne laissent pas Henrik indifférent.
AvecHarriet Andersson,
Eva Dahlbeck,
Gunnar Björnstrand
Titre original
Kvinnodröm
Deux amies photographes quittent Stockholm pour faire un reportage à Göteborg. L’une d’elles renoue avec un ancien amant tandis que l’autre est fascinée par les promesses d’un consul d’un certain âge.
En attendant leurs maris, quatre femmes se font des confidences... qui ne plaident guere en faveur du mariage. Une jeune fille, apres avoir entendu ces propos, va-t-elle continuer dans la voie de la vie a deux ?
Un fermier refuse de payer des taxes, déclenchant l'insurrection de paysans opprimés par les propriétaires terriens dans cette adaptation du roman de Vilhelm Moberg.
L'Attente des femmes (1953) d'Ingmar Bergman
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Synopsis : Une maison de vacances, au bord d’un lac. Des femmes passent la soirée entre elles, attendant que leurs maris respectifs, quatre frères, les y rejoignent. Elles sont diversement pleines d’espoir ou tendues, selon que leur couple va bien ou pas, et l’attente les incite à se remémorer ce qui, pour chacune, fut le moment où l’orientation de sa relation conjugale s’est décidée.
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Critique : Ce qui est bien avec les films d'Ingmar Bergman, en particulier ceux des années 50, c'est qu'avec les actrices que l'on voit défiler sur l'écran on accepterait sans problème d'être transféré à Saxtorpsskogen. Mais pour en revenir au film, disons qu'il est intéressant mais un peu bancal. Il y a 4 femmes donc normalement 4 histoires. Le fait qu'il n'y a pas au final de quatrième histoire donne l'impression de voir Ingmar Bergman montrant le cadran de sa montre et disant "Hop, hop, hop, on a pas le temps. Rangez le matériel, le tournage est fini, on se casse!". Comme Mankiewicz avant qu'il tourne "Chaînes conjugales", auquel ce film fait inévitablement penser, Bergman aurait mieux d'éjecter la quatrième femme et de n'en mettre que trois. Mais pour en revenir au trois histoires (je sens que je vais écrire la plus longue critique de ma carrière!!!), la première manque sérieusement de consistance mais permet de voir la superbe actrice du chef d'oeuvre méconnu "Mademoiselle Julie", Anita Björk, en maillot de bain (oui, bon je sais...!!!) et d'entendre une réplique étincelante qui fleure bon l'optimiste "Le pire n’est pas d’être trompé, mais d’être seul. Je ne sais pas si c’est vrai, mais ça sonne bien". La seconde, la partie la plus longue, est intéressante par son thème et son traitement (style Eisenstein lors de la scène du cabaret!!!) même si les motivations des personnages sont parfois un peu trop inexplicables. A noter quelques extérieurs à Paris, étonnant quand on sait que l'autre n'était pas trop du genre à quitter son île comme feu mon chat tendrement aimé son appartement. La troisième, on est en pleine comédie à la Guitry. Difficile de ne pas trouver plaisir à cela même si la fin ramène durement à la réalité. Et puis, chose que ne fera que confirmer par la suite "Une Leçon d'amour", le couple formé par Eva Dahlbeck et Gunnar Björnstrand fonctionne à mort. Trois portraits de couple pas franchement optimistes, un peu inégaux (enfin surtout le premier et un peu pour le second!!!) mais de très grands moments bergmaniens avec une conclusion remarquable. (ah non, perdu...!!!)
Note : 14/20 (***)
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Plume231
Une Leçon d'amour (1954) d'Ingmar Bergman
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Synopsis : David, gynécologue, se divertit avec une amie lors d'un voyage en train. Il tient le pari d'aller embrasser une jolie voyageuse. Il y parvient, ce qui n'est pas trop difficile étant donné que la jeune femme est son épouse. Seulement, le couple est en froid et David va tenter de reconquérir sa femme...
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Critique : L'"Usure du couple", une véritable mine d'or pour de nombreux cinéastes pour des grands cinéastes comme Lubistch, McCarey, Cukor, Guitry, Rossellini ou plus récemment Mendes qui n'ont pas hésité à y piocher, souvent avec succès. Et bien sûr aussi Bergman, ici il choisit une structure en flash-back non chronologique qui amène petit à petit à mieux nous faire connaître ce couple sur le point de se séparer mais qui sait au fond d'eux-mêmes qui s'aiment toujours. Cette structure sera d'ailleurs réutilisée magistralement par Stanley Donen pour son très beau "Voyage à deux". Mais pour en revenir au Bergman, le cinéaste prend le pari difficile de conter une histoire dramatique (avec quelques moments de comédie!) sur un ton léger. Pari hélàs pas totalement réussi, on ne peut se dire submerger par une émotion qui aurait pu venir facilement. Par ailleurs, si certains dialogues sont très bons, d'autres manquent de pertinence. Mais le film regorge de quelques moments de grâce, d'un visuel élégant très caractéristique des années 50 et enfin d'une excellente interprétation. Gunnar Björnstrand (Michael Redgrave dans "L'Ombre d'un homme" mais en plus cool et sympatoche) et Eva Dahlbeck sont parfaits. Une belle "comédie pour adultes" pas totalement maîtrisé mais qui constitue une découverte intéressante.
Note : 14/20 (***)
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