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    Brillante Mendoza
    3 prix sur 13 nominations dans les festivals pour la star Brillante Mendoza
    Prix de la mise en scène
    2009
    Kinatay
    Résultats annoncés

    Reims Polar (Festival international du Film Policier) (édition 11)

    2019
    Lauréat Compétition - Longs métrages dans : Alpha - The Right to Kill

    Festival de Cannes (édition 69)

    2016
    Nommé Longs métrages - Compétition dans : Ma' Rosa

    Festival de Cannes (édition 68)

    2015
    Nommé Un Certain Regard dans : Taklub

    Festival du Film Asiatique de Deauville (édition 15)

    2013
    Nommé Hors-compétition dans : Thy Womb

    Festival International du Film de Marrakech (édition 12)

    2012
    Nommé Master class
    Nommé Longs métrages - Hors-compétition dans : Thy Womb

    Mostra de Venise (édition 69)

    2012
    Nommé Longs métrages - Compétition dans : Thy Womb

    Berlinale (édition 62)

    2012
    Nommé Sélection officielle - Compétition dans : Captive

    Mostra de Venise (édition 66)

    2009
    Nommé Longs métrages - Compétition dans : Lola

    Festival de Cannes (édition 62)

    2009
    Lauréat Longs métrages - Compétition dans : Kinatay

    Festival de Cannes (édition 61)

    2008
    Nommé Longs métrages - Compétition dans : Serbis (Service)

    Festival International du Film de Marrakech (édition 7)

    2007
    Lauréat Longs métrages - Compétition dans : Tirador

    Quinzaine des Cinéastes (édition 39)

    2007
    Nommé Longs métrages dans : John-John
    Commentaires
    • ARMELLE BARGUILLET HAUTELOIRE
      Le dernier film du cinéaste philippin Brillante Mendoza Lola, projeté en ouverture du 12e Festival du Film Asiatique de Deauville, se déroule à Manille, dans un quartier pauvre, inondé par les pluies de la dernière mousson. Là, vit une grand-mère dont le petit-fils vient d'être assassiné. La première scène nous la montre sous la pluie avec l'un de ses petits-enfants qui tente désespérément d'allumer une bougie qu'elle désire déposer à l'endroit même où, la veille, son petit-fils a été poignardé. Mais les rafales de vent, la pluie intense qui tombe en lourdes vagues ne cessent d'éteindre la flamme et nous voyons la vieille femme lutter contre les éléments comme elle a toujours lutté contre les duretés de la vie. Mendoza nous dépeint sa capitale comme une sorte de nasse immense où sont pris en otages de la pauvreté, de l'eau, un petit peuple de gens dignes qui donnent à cette misère une sorte de grandeur. Rien de pleurnichard dans le portrait de ces deux femmes âgées autour desquelles s'articule l'histoire, l'une s'efforçant à surmonter son deuil, l'autre la douleur de savoir son petit-fils criminel. Elles finiront par trouver un accord amiable qui permettra au jeune délinquant de ne pas s'abimer davantage dans l'atmosphère glauque d'une prison. Tout cela nous est raconté avec un réalisme empreint d'une profonde humanité, par petites touches, en une suite de scènes qui nous fait partager dans les détails les plus banals, mais aussi les plus touchants, le quotidien de ces familles qui luttent afin de survivre au milieu d'innombrables difficultés avec un courage extraordinaire. Une réussite.
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