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    Margaret Sullavan

    Actrice

    Année Titre Rôle Note spectateurs
    1950 La flamme qui s'éteint Mary Scott -
    1943 Cry Havoc Lt. Mary Smith
    3,0
    1941 Back Street -
    2,9
    1941 So Ends Our Night Ruth Holland
    3,0
    1941 Rendez-vous d'amour Dr. Jane Alexander -
    1940 La Tempête qui tue Freya Roth -
    1940 Rendez-vous Klara Novak
    4,3
    1938 Trois camarades Patricia Hollmann
    3,7
    1938 L'Ensorceleuse Judy Linden
    3,3
    1936 I Loved a Soldier - -
    1936 Epreuves Cicely Hunt Tyler
    2,9
    1935 So Red the Rose Vallette Bedford -
    1935 La Bonne fée Luisa Ginglebusher
    3,2
    1934 Et demain? -
    3,1
    1933 Une Nuit seulement -
    3,2
    Commentaires
    • HOFFMAN E.
      Merveilleuse actrice que Margaret Sullavan. On ne parle jamais d'elle, et pourtant... Cette comédienne alliait des dons d'émotion profonds et intenses, pleins de délicatesse, et un pouvoir comique digne des K.Hepburn, et autres Shirley Mac Laine. Regardez les trois films de Borzage sur l'Allemagne d'avant guerre, allant de la période Weismar à celle du nazisme. Et pour la légèreté, le film de Lubitsch, the Shop around the Corner. Mais quelle triste fin elle connut : après son divorce d'avec Henry Fonda, elle se réfugia au théâtre, après avoir tourné son dernier film. Mais malheureusement la surdité la guettait. Plutôt que de devoir abandonner la scène qui était devenue son dernier bonheur, elle mit fin à ses jours.
    • Plume231
      La Tempête qui tue (1940) de Frank Borzage [img]http://images.allocine.fr/r_16...[/img] Synopsis : 30 janvier 1933, dans les Alpes allemandes. Le professeur Victor Roth (Frank Morgan) est acclamé par ses élèves et ses collègues alors qu’il fête ses soixante ans à l'université de la petite ville allemande où il exerce. La soirée en famille, quant à elle, est troublée par l’annonce à la radio de la nomination d'Adolf Hitler comme Chancelier. Le professeur et son épouse sont accablés par la nouvelle et désespérés de voir leur famille jusqu'ici unie se scinder en deux. Erich et Otto (les deux enfants en premières noces de son épouse) et Fritz Marberg (Robert Young), le fiancé de leur fille Freya (Margaret Sullavan) sortent en effet fêter l'évènement en se rendant à une réunion politique tandis que Martin Breitner (James Stewart), le plus proche ami de la famille, reste sourd aux exhortations de ses camarades et demeure aux côtés du professeur et de sa femme, abattus, et de Freya qu'il a toujours aimée en silence. Très vite, la montée du fascisme va emporter la famille Roth, le paisible village, l'Allemagne... le monde. [img]http://autrementvu.files.wordp...[/img] Critique : Les films hollywoodiens qui ont dénoncé le Nazisme comme une force absolue du mal à éradiquer absolument, c'était pas encore totalement fréquent à une époque où les États-Unis n'étaient pas encore entrées dans le second conflit mondial mais il y en avait déjà quelques-uns, par contre un film qui dénonce le nazisme en y expliquant ses mécanismes diaboliques, ben ça doit être le seul... Pour résumé, avec tout le lyrisme et l'humanisme qu'on lui connait, Frank Borzage nous montre comment une idéologie néfaste détruit les hommes, tous les hommes, ceux qui sont contre, ceux qui le subissent par la peur, et ceux qui en sont atteints, avec une subtilité et une lucidité que très peu de films de la même période avaient. Un grand Borzage. [img]http://nsm03.casimages.com/img...[/img] [img]http://autrementvu.files.wordp...[/img]
    • Plume231
      La Bonne Fée (1935) de William Wyler [img]http://www.dvdvore.fr/img3/6/4...[/img] Synopsis : À Budapest, Maurice Schlapkohl, exploitant de cinéma, rend visite à l'orphelinat pour y recruter une ouvreuse de bonnes mœurs. Parmi les postulantes, se trouve Luisa Ginglebuscher, une jeune fille qui ne vit que dans les contes de fée. C'est elle qui est choisie. Mais la vie dans la cité hongroise est bien différente de ce qu'elle imaginait. Pour échapper aux avances de Konrad, riche exportateur de viande, elle s'invente un mari avocat. C'est alors que Konrad se met en tête de faire la fortune de cet inconnu, pour pouvoir offrir des cadeaux à Luisa par ce biais. Prise au piège, cette dernière déniche dans l'annuaire l'adresse d'un certain Max Sporum. Celui-ci est un petit avocat sans envergure, célibataire endurci, qui craint par dessus tout la visite d'huissiers pour ses notes impayées de gaz ou d'électricité. Il ne se doute pas, qu'à la suite de l'imbroglio diligenté par la Bonne fée, sa vie va basculer... [img]http://3.bp.blogspot.com/_0xAr...[/img] Critique : Je ne comprends pas du tout comment une comédie aussi réussie ne soit pas plus connue. Enfin, on fait souvent beaucoup d'histoires pour des films qui valent que dalle et on en oublie souvent d'autres qui mériteraient d'être évoqués. Imbroglio hilarant composé par le scénariste le plus génialement farfelu qu'Hollywood ait connu, Preston Sturges, avant que celui-ci ne devienne le réalisateur-scénariste le plus génialement farfelu qu'Hollywood ait connu ; réalisation impeccable techniquement et sur le plan du rythme par un des plus grands cinéastes américains, William Wyler ; et interprétation prodigieuse. Reginald Owen, brillant en serveur caractériel, Frank Morgan, excellent comme toujours en importateur maladroit et un brin obsédé, et Herbert Marshall, en très grande forme en avocat miteux, entourent magistralement une délicieuse Margaret Sullavan en orpheline naïve, pétillante et totalement à l'aise dans un registre très difficile. Résultat, un morceau de chef comme j'aimerais bien en consommer plus souvent. Note : 17/20 (****) [img]http://2.bp.blogspot.com/-DNmP...[/img]
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