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    Jean Rouch
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    • Plume231
      Paris vu par... (1965) de Jean Douchet, Jean Rouch, Jean-Daniel Pollet, Éric Rohmer, Jean-Luc Godard et Claude Chabrol [img]http://www.cineclubflorac.fr/w...[/img] Synopsis : «Saint-Germain-des-Prés». Une Américaine est malmenée par un dragueur. - «Gare du Nord». Les premières disputes d'un couple. - «Rue Saint-Denis». Un jeune homme invite une prostituée chez lui. - «Place de l'Etoile». Un petit bourgeois se retrouve entraîné dans un cycle infernal. - «Montparnasse et Levallois». Une jeune femme est partagée entre ses deux amants. - «La Muette». Un couple bourgeois ne cesse de se disputer... [img]http://t0.gstatic.com/images?q...[/img] Critique : Six sketches autour de Paris qui forment un tout qui tombe volontairement dans le piège de la pseudo-intellectualité idéale pour attirer trois spectateurs dans les salles parisiennes intra-muros. Les réalisations de Jean Douchet, de Jean-Daniel Pollet, de Claude Chabrol et de Jean-Luc Godard sont trop bavardes et amateures pour pouvoir intéresser ne serait-ce qu'une seconde ; le dernier atteignant même un summun d'ennui en rien rattraper par un aspect sonore désastreux. Celui de Jean Rouch tombe aussi dans ce piège dans sa première partie mais se rattrape dans sa seconde qui se termine d'une manière inattendue et brutale. Mais le seul sketch qui soit un peu réussi et qui utilise bien la partie de la capitale qui est filmée est celui du pourtant habituellement très ennuyeux Eric Rohmer. La séquence où le protagoniste traverse rapidement et sans faire trop attention les 12 avenues entourant la Place de l'Etoile offre un beau petit moment de tension. Mais un sketch et demi un peu réussi ne suffit à relever un ensemble assez terne, inintéressant et médiocre. [img]http://nsm03.casimages.com/img...[/img] [img]http://www.critikat.com/IMG/jp...[/img]
    • Plume231
      Les Maîtres fous (1955) de Jean Rouch [img]http://upload.wikimedia.org/wi...[/img] Synopsis : Prix au Festival de Venise. Les Haouka sont des adeptes d'une secte religieuse qui se retrouvent le dimanche dans les faubourgs d'Accra au Ghana pour une cérémonie rituelle. Les participants entrent en transe et se donnent des rôles. Mais les dieux qui les habitent ne sont plus ceux de de la tradition. Ils ont pour noms «Gouverneur», «Médecin, «Caporal de garde» et autres mythes vivants de la puissance coloniales. [img]http://i191.photobucket.com/al...[/img] Critique : Pour savoir ce que les européens pensent des africains, on a "Tintin au Congo" et Claude Guéant (non, je déconne enfin à peine hélàs !!!). Et pour savoir ce que les africains pensent des européens surtout quand ceux-ci sont les colonisateurs, on a Jean Rouch et les Haouka puisque d'après le commentaire "Et ce jeu violent n'est que le reflet de notre civilisation". Un documentaire ethnographique intéressant et bien photographié qui en dit long sur un pan de la culture africaine mais aussi européenne. Note : 14/20 (***) [img]http://static.flickr.com/49/15...[/img]
    • Plume231
      Chronique d'un été (1961) de Jean Rouch et Edgar Morin [img]http://www.gralon.net/cinema/a...[/img] Synopsis : Paris, été 1960, Edgar Morin et Jean Rouch interviewent des parisiens sur la façon dont ils se débrouillent avec la vie. Première question : êtes-vous heureux ? Les thèmes abordés sont variés: l'amour, le travail, les loisirs, la culture, le racisme etc. Le film est également un questionnement sur le cinéma documentaire : cinéma-vérité et cinéma-mensonge. Quel personnage jouons-nous devant une caméra et dans la vie ? [img]http://s.excessif.com/mmdia/i/...[/img] Critique : Un exemple de "cinéma vérité" assez audacieux pour son époque car il était peu commun d'interroger des gens dans la rue, ou chez eux, et qui soient en plus des anonymes. Force est de constater que la plupart des préoccupations des personnes interviewées, bien que plus d'un demi-siècle soit passé depuis et que le contexte a changé, sont quasiment les mêmes que celles d'aujourd'hui. Dommage que le film perd un peu son objectif de vue lors de la seconde partie, se traînant dans des scènes contemplatives qui ne servent pas du tout le propos de l'oeuvre, mais le fait de demander vers la fin l'opinion des "acteurs" du film après une projection de ce dernier est une excellente idée renforçant ainsi la puissance de l'objectif de l'ensemble. Une étude sociologique intéressante. Note : 14,5/20 (***) [img]http://www.critikat.com/IMG/jp...[/img]
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