Quatre voitures sont doublées à toute allure par celle de Smiler Grogan sur la route de Las Vegas. Un peu plus loin, il sort violemment de la route. Juste avant de mourir, il évoque un trésor caché. Les occupants des quatre voitures ont tous bien entendu et se lancent à la recherche du fameux trésor...
Goldfield, Nevada. Autrefois amis, Andy Martin et Pete Menlo se retrouvent, puis s’associent pour exploiter une mine d’or. Le gisement s’annonce si rentable que Bannon, un homme d’affaires sans scrupules, cherche par tous les moyens à se l’approprier.
Personne ne peut s'échapper du camp de Fort Bravo, tenu d'une main de fer par le Capitaine Roper. Un jour, des prisonniers décident de mettre en place un plan pour s'évader, avec l'aide d'une femme répondant au nom de Carla Forester.
Employé par une puissante compagnie de chemin de fer, le détective Luke Smith poursuit les trois frères Barton, des pilleurs de train. Si ceux-ci lui échappent une première fois, il parvient à leur tendre un piège et à en abattre deux. Lui-même blessé, Smith béné cie des soins de Murray Sinclair, un ami d’enfance marié à Marian, la femme qu’il aima des années plus tôt. A peine s’est-il débarrassé du dernier des frères Barton, que Smith soupçonne Sinclair de tremper dans des a aires louches, probablement en lien avec Rebstock, le puissant protecteur des Barton et l’instigateur des attaques des convois ferroviaires...
Après une soirée trop arrosée avec des soldats américains pour fêter leur départ, Trudy se réveille enceinte et mariée, sans parvenir à se rappeler de l'identité de l'heureux élu.
La belle Gerry Jeffers constate que Tom et elle, cinq ans après leur mariage, ne sont pas loin de la faillite financière. Que faire pour aider son mari, un inventeur dont les projets laissent perplexes les financiers ?
Charles Pike, grand chasseur de papillons et fils d'un richissime roi de la bière américain, rencontre sur le bateau qui le ramène à New York la fatale beauté Jean Harrington en quête d'un mari...
5 mai 1948|
1h 30min
|Aventure,
Comédie dramatique
Date de reprise30 octobre 2013
DePreston Sturges
AvecEric Blore,
Torben Meyer,
Victor Potel
Titre original
Sullivan's Travels
John L. Sullivan, jusque-là réalisateur de comédies, décide de tourner un film qu'il veut plus dramatique et ancré dans la réalité. Vêtu tel un vagabond, il commence ses "voyages" pour mieux comprendre les aspirations des milieux défavorisés.
Jimmy MacDonald est un grand rêveur et imagine avoir gagné le gros lot, soit 25 000 dollars, à un concours de slogans organisé par une marque de café. Il se voit déjà épouser celle qu'il aime et la couvrir de présents. Trois de ses collègues lui font croire qu'il est effectivement le gagnant en lui envoyant un faux télégramme...
Jefferson Smith est très aimé des Boys Rangers, un club de jeunes garçons qu'il dirige. Cet homme populaire et naïf est une affaire pour le gouverneur Hopper et son chef politique Jim Taylor, qui en font un sénateur idéal pour couvrir leurs sombres histoi
Comment un manteau de vison jete par la fenetre par un milliardaire en colere va faire la fortune de l'irresistible Mary, jeune femme honnete et vertueuse qui le recoit sur les epaules. C'est bien entendu apres moult quiproquos, une fortune defaite et puis refaite que cette histoire pleine d'esprit et d'un certain cynisme aboutira a un happy end ...
Rabinowitz, chantre d'une synagogue, souhaite que son fils Jakie lui succede. Mais celui-ci prefere le jazz. Chasse par son pere, il devient celebre, maquille en noir, comme vedette de jazz, sous le nom de Jack Robin.
Un Monde fou, fou, fou, fou (1963) de Stanley Kramer
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Synopsis : Quatre voitures, sur la route de Las Vegas, sont doublées, à toute trombe, par celle de Smiler Grogan. Après une embarbée, il va s'écraser 50 m plus bas Ses derniers mots évoquent un trésor caché. Les occupants des quatre autos ont tous entendu et bien compris. Ils ont tous envie de le trouver. Ils foncent...
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Critique : C'est un pari fou, fou, fou, fou de réaliser une comédie qui fait près de trois heures avec des moyens de superproduction, mais ce qui est encore plus fou, fou, fou, fou c'est de le réussir. Stanley Kramer, qui pourtant n'était pas un grand spécialiste du genre, avec un gros casting de malade que ce soit dans les premiers rôles que dans de petites apparitions et une très bonne cargaison de gags en pagaille, mélange d'un côté très destructeur "façon Laurel & Hardy" et d'une grosse hystérie collective "façon Screwball", nous emporte dans un délire à un rythme d'enfer. Le jusqu'au-boutisme des personnages est aussi une grosse source d'hilarité pour le spectateur, bien que ce dernier sait pertinemment qu'à leur place il se montrerait tout aussi cupide et près à faire des actes tout aussi inconsidérés pour empocher 350 000 fichus dollars. De ce gros casting de malade, celui qui domine est sans conteste Spencer Tracy dans le rôle d'un flic peu intégre qui en a marre de sa bourgeoise et qui est tout à fait près à ne pas partager le jackpot qu'il compte bien piquer et à se barrer avec. Ultra-divertissant.
Note : 16,5/20 (****)
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Plume231
Miracle au village (1944) de Preston Sturges
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Synopsis : Trudy Knockenlocker est la fille du commandant de la garnison locale. Après la fête d'adieu des soldats, lui reviennent de vagues souvenirs d'un soldat auquel elle serait mariée. Pourtant, elle ne se rappelle pas de son nom. Quelques semaines plus tard, elle découvre qu'elle est enceinte... Entre en scène Norval, un camarade de classe. Mis au parfum, lui propose de devenir le père de l'enfant.
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Critique : Preston Sturges est le cinéaste de génie le plus injustement oublié de tous les temps. C'est sans conteste un des plus brillants réalisateurs de comédies qui n'a rien à envier aux Lubitsch, Wilder ou Capra. Et ce n'est pas ce "Miracle au village" qui va me pousser à dire le contraire. Après le génial "Gouverneur malgré lui" (dont on retrouve ici les deux personnages principaux ce qui prouve qu'en politique la malhonnêteté ne peut que payer !!!), après le génial génial génial "Lady Eve", le génial génial "Les Voyages de Sullivan", le génial génial "The Palm Beach Story", et avant l'excellent excellent "Héros d'occasion" et le génial génial "Infidèlement vôtre", on a l'excellent excellent excellent "Miracle au village". Alors raconter l'histoire d'une jeune fille qui fait sauter par un militaire avec qui elle s'est mariée mais sans se souvenir de son identité et se retrouver enceinte, il faut le faire à une époque où la Censure était plus que rigide. Eh bien, Sturges l'a fait en jouant sur tous les paradoxes du Code Hays. Bien sûr, le côté critique habituel de son oeuvre de la Société est ici présent, égratignant bien l'Amérique puritaine. Eddie Bracken est attachant en amoureux transi, Betty Hutton réussit l'exploit de ne jamais être agaçante malgré un personnage qui a tout pour l'être mais au contraire toujours drôle, et William Demarest, à qui on devrait élever une statue, second rôle fétiche extraordinaire du réalisateur, est absolument hilarant en père protecteur ayant un bon fond, qui se veut autoritaire mais qui se prend surtout des gamelles. Le scénario est aux petites oignons, les dialogues finement ciselés, et je ne vous parle même pas de la fin... Moi avec tout cela, j'ai envie de voter Preston Sturges.
Note : 17/20 (****)
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Plume231
Dressed to Kill (1941) d'Eugene Forde
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Synopsis : Michael Shayne, détective privé, s'apprête à épouser la belle Joanne La Marr. Alors qu'ils sont en plein tête-à-tête romantique, un hurlement retentit. Fonçant vers la chambre d'où provenait le cri, Shayne trouve une employée de l'hôtel paniquée près des corps sans vie d'un producteur et d'une actrice...
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Critique : Une série B avec le célèbre détective à l'époque Michael Shayne qui a franchement peu d'intérêt. L'intrigue est totalement tarabiscoté et fantaisiste, et s'avère très très vite donc peu passionnante. De plus, on a affaire en plus à une scène limite-raciste qui nous épargne pas le poncif du noir peureux. Sans parler que Lloyd Nolan s'avère être un premier rôle qui ne possède pas le moindre charisme. Le numéro de William Demarest (brillant second rôle chez Preston Sturges!) en inspecteur incompétent ainsi que quelques répliques drôles arrivent à rendre l'ensemble à peu près digeste. Facilement oubliable.
Note : 7/20 (**)
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