Au début de l'ère Showa en 1926, les relations complexes entre le dramaturge Matsuzaki, la très belle Shinako, son client Tamawaki, et Ine, qui prétend être la femme de Tamawaki, mais dont il apprend qu'elle vient de mourir.
Devenu assassin pour venger Shoko, la femme qu'il aime en secret, Wakizaka accepte le marché que lui propose l'unique témoin du meurtre, un fonctionnaire coupable d'avoir détourné 30 millions de yens : garder le butin jusqu'à sa sortie de prison...
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Moi je demande à un polar qu'il soit nerveux la lenteur n'est pas forcément une gêne si elle est bien canalisée et ne mène pas à l'ennui malheureusement Fleur pâle une fois franchit le cap des 30 minutes s'avèrent un polar mou. Pendant un certain temps je dois dire que Fleur pâle m'a assez plu à défaut de me renverser dans mon siège mais il se passe peu de choses ici, l'intrigue n'est pas particulièrement intéressante et il y a pas mal de séquences filmant longuement des gens entrain de jouer leur argent à un jeu dont je ne connais nullement les règles (mais même lorsque je les connais voir des gens joués pendant plusieurs minutes n'est pas ce qui me passionnent le plus au cinéma). Par contre grâce à Fleur pâle j'ai pu découvrir la très mignonne actrice Mariko Kaga qui donne énormément envie de visiter le pays du Soleil levant.
2 étoiles
Plume231
Fleur pâle (1964) de Masahiro Shinoda
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Synopsis : A sa sortie de prison Muraki rencontre un jour dans une maison de jeux Saeko, qui joue de façon audacieuce. Elle lui plaît et ils font la tournée des salles de jeux. Mais un nommé Yo, trafiquant de drogue et gangster, poursuit Saeko de ses assiduiétés.
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Critique : C'est le genre de films qu'on a le droit de ne pas aimer mais c'est aussi le genre qu'on a le droit d'apprécier un peu sans savoir pourquoi. A l'exception de quelques scènes, on ne peut pas dire que ce film de yakuza japonais soit particulièrement nerveux ou violent ; ni qu'il y ait une quelconque atmosphère de tension. Mais le soin apporté à l'esthètisme, surtout pour les séquences de jeux, l'épuration volontaire au niveau du scénario, de la description et des dialogues, la fascination qu'exerce la belle actrice au délicieux physique de chaton Mariko Kaga, la carrure du comédien principal donnent à cette oeuvre une ambiance aux forts accents melvilliens qu'on se surprend à trouver agréablement déroutante.
Note : 14/20 (***)
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