Biographie Ryan Coogler

Ryan Coogler est né en 1986 d’une mère animatrice sociale et d’un père conseiller de probation. Il vit à Oakland puis Richmond durant son enfance et commence à pratiquer le football américain. C’est à travers ce sport que le jeune Ryan poursuit des études au Saint Mary’s College of California puis au Sacramento State. Tout en étant un athlète accompli, Ryan suit des cours de finance et de cinéma, voie dans laquelle il s’engouffre avec passion, encouragé par sa professeure d’anglais. Le futur cinéaste s’inscrit donc à l’USC School of Cinematic Arts et réalise plusieurs courts métrages très remarqués.

C’est en 2013 que le jeune réalisateur met en scène son premier long-métrage, Fruitvale Station. Le film raconte les 24 dernières heures d’Oscar Grant, jeune afro-américain de 22 ans tué d’une balle dans le dos par un policier le jour de l’an 2009. Ce fait divers avait défrayé la chronique à l’époque, créant vives protestations, manifestations et émeutes. Le cinéaste s’empare de ce sujet à bras le corps pour livrer un film poignant et nécessaire sublimé par la prestation puissante de Michael B. Jordan. L’œuvre est saluée par la critique et obtient de nombreux prix dont le Grand Prix du Jury au Festival de Sundance 2013 et le Prix du Regard vers l’Avenir dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes 2013.

Deux ans plus tard, Coogler met en scène le spin-off de Rocky, Creed qui suit le parcours d’Adonis Johnson, fils d’Apollo Creed, ancien ami de Rocky Balboa. Michael B. Jordan collabore à nouveau avec Coogler et livre une performance forte face à Sylvester Stallone, ce dernier délaissant les gants pour devenir coach. En 2016, Ryan cède aux grosses sirènes du MCU et signe pour réaliser les aventures de Black Panther. Le film récolte pas loin de 1,3 milliard de dollars de recettes dans le monde lors de sa sortie en 2018. Quatre ans plus tard, le cinéaste met en scène sa suite, Black Panther: Wakanda Forever, conçue sans Chadwick Boseman, héros du premier film emporté par un cancer en 2020.

Vincent Formica