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    Rosalind Russell
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    • Plume231
      Picnic (1955) de Joshua Logan [img]http://moviereviews.allmyblog....[/img] Synopsis : Le jour de la fête du travail, dans une petite ville du Kansas. Un jeune homme descend d'un train de marchandises. Le nouveau venu, Hal Carter, cherche aussitôt un emploi. Une charmante vieille dame, Helen Potts, lui fournit le gîte et le couvert en échange de quelques travaux de jardinage. Hal espère se faire engager dans la minoterie familiale d'Alan Benson, un ancien camarade de collège. Benson convie Hal à prendre part au traditionnel pique-nique qui réunit toute la population et lui présente sa fiancée, Madge Owens. Entre les deux jeunes gens, c'est le coup de foudre... [img]http://www.cursumperficio.net/...[/img] Critique : Une magnifique photo de James Wong Howe, un casting avec William Holden qui s'en sort pas trop mal dans un rôle qui aurait peut-être mieux correspondu à un Paul Newman ou à un Marlon Brando et où Kim Novak se fait voler la vedette par Susan Strasberg qui joue un personnage émouvant. L'histoire est intéressante, très intéressante même, mais n'arrive pas toujours à être captivante en partie à cause de l'absence d'un grand metteur en scène derrière la caméra. En effet, Joshua Logan n'arrive pas à toujours à insuffler l'intensité nécessaire à un sujet qui n'en manque pas et n'évite pas quelques instants exagérement mélodramatiques qui alourdissent l'ensemble. Un film intéressant, qui a ses défauts mais aussi ses qualités, dont le principal reproche serait donc d'être en panne d'un grand réalisateur. Mérite de porter la mention "bon mais pouvait facilement mieux faire". Note : 13/20 (***) [img]http://s11.allstarpics.net/ima...[/img]
    • Plume231
      Man-Proof (1938) de Richard Thorpe [img]http://www.notrecinema.com/ima...[/img] Synopsis : Mimi a tout essayé pour devenir la femme d'Alan mais ce dernier a finalement choisi Elizabeth. Mimi décide alors d'obtenir un poste d'illustratrice à la New York Chronicle, où travaille son ami Jimmy. Mais lorsqu'Alan et Liz rentrent de lune de miel, Alan veut garder Mimi à ses côtés, ce pour quoi Mimi ne voit aucune objection, tout du moins au début... [img]http://tcmcinema.fr/programmes...[/img] Critique : Un film qui était inédit jusqu'à récemment en France. Et on peut comprendre pourquoi puisqu'à part le joli minois de Myrna Loy, il n'a absolument aucun intérêt. Franchot Tone a l'air aussi à l'aise qu'un thon rouge dans une boîte à sardines, Walter Pidgeon et Rosalind Russell sont fadasses à l'extrême. Dommage car le fait par exemple que le personnage de la mère qui écrit des romans d'amour aurait été plus exploité aurait donné un peu plus de pétillant dans un ensemble terne. Aucune cohérence ni de justesse en plus dans l'avancée psychologique des personnages. Pour tout dire, c'est un film qui porte le ruban de curiosité et qui ferait mieux de toujours le garder. Note : 04/20 (*) [img]http://3.bp.blogspot.com/_vOON...[/img]
    • Plume231
      Femmes (1939) de George Cukor [img]http://www.thegeminiweb.com/ba...[/img] Synopsis : Mary est mariée à Stephen Haines, un homme d'affaires new-yorkais. Fidèle à son époux et mère d'une fillette, elle est entourée d'"amies", dont Sylvia Fowler, la comtesse DeLave, et Miriam Aarons, qui savent quelque chose qu'elle ignore : son mari la trompe avec Crystal Allen, une vendeuse arriviste. [img]http://www.wornthrough.com/blo...[/img] Critique : Norma Shearer, la douce, Joan Crawford, la garce, Rosalind Russell, la pipelette, Paulette Goddard, la lucide, Joan Fontaine, la trop gentille et Mary Boland, la fofolle, sont les actrices principales de ce film au casting 100% féminin. Derrière la caméra, le plus grand directeur d'actrices de tous les temps, George Cukor et ça fait des étincelles. Dans les mains du cinéaste, elles donnent tous une interprétation formidable et haute-en-couleur. Je répète elles sont toutes formidables sans exception mais si je devais en choisir une, ce serait Rosalind Russell. Elle est absolument parfaite et irrésistible dans le rôle de la commère véritable tête à claque. Les scènes où son personnage en prend plein la gueule comptent parmi les plus hilarantes de l'Âge d'or hollywoodien. Crepâges de chignon garantis, 1000 mots à la minute pour des dialogues étincelants et aussi tranchants qu'un coupe-chou fraîchement aiguisé, rythme virevoltant (tout juste coupé par un défilé Technicolor agréable mais inutile!), mise en scène élégante, un peu de misogynie mixé avec beaucoup de féminisme, et on obtient un des films les plus glamours de tous les temps. Difficile de ne pas prendre son pied devant ce film exceptionnel. Note : 17/20 (****) [img]http://www.sanfranciscosentine...[/img]
    • Plume231
      Le Dortoir des anges (1966) d'Ida Lupino [img]http://img697.imageshack.us/im...[/img] Synopsis : La mère supérieure d'un pensionnat de jeunes filles a fort à faire avec Mary et Rachel, deux gamines délurées dont l'imagination est sans limite quand il s'agit de rendre folles leurs enseignantes. Si la religieuse doit se montrer rigoureuse, elle n'en a pas moins d'affection pour ces deux brebis récalcitrantes [img]http://i3.ytimg.com/vi/Bey84ha...[/img] Critique : Pour son dernier film, il est étonnant qu'Ida Lupino pour sa dernière réalisation ait choisi un sujet aussi anodin. Et pourtant le film ne manque pas de charme du fait déjà que le dernier reproche que l'on puisse lui faire est celui d'être prévisible. Conséquence, l'ensemble ne perd jamais de son intérêt. En plus il y a quelques séquences qui se sont vraiment très drôles. Et puis, la distribution est très convaincante. Hayley Mills et June Harding arrivent totalement à nous faire croire qu'elles sont des jeunes adolescentes alors qu'elles étaient âgées d'une vingtaine d'années. Rosalind Russell, très pince-sans-rire, prouve encore une fois qu'elle était une grande actrice de comédie. Un film qui est loin d'être grandement mémorable mais qui ne manque pas de fraîcheur et de charme. Plaisant à regarder à l'approche des fêtes de fin d'année. Note : 13/20 (***) [img]http://i718.photobucket.com/al...[/img]
    • Plume231
      Quatre au paradis (1938) de Michael Curtiz [img]http://cinememorial.com/FILMS/...[/img] Synopsis : Inventif et sûr de lui, Robert Kensington Landsford est devenu un maître dans l'art des relations publiques. Fort d'une carrière déjà brillante, il décide de prouver une nouvelle fois son talent en redorant l'image de John P. Dillingwell, un millionnaire terriblement mesquin, dont la réputation est désastreuse. Il convainc l'homme d'affaires de devenir son client et entreprend de faire de ce triste personnage un homme respecté et estimé. Il en vient naturellement à croiser le chemin de la fille de Dillingwell, Lorri, une pétillante brunette. La jeune femme succombe vite à son charme. Les choses se compliquent quand Robert rencontre une jolie journaliste... [img]http://i174.photobucket.com/al...[/img] Critique : Seule comédie avec le duo magique Errol Flynn-Olivia de Havilland, "Quatre au paradis" est un film qui laisse sur un sentiment partagé. D'abord si Michael Curtiz est arrivé à imposer un bon rythme, dû sans conteste à son immense talent de cinéaste de film d'actions, on le sent visiblement peu à l'aise dans le genre très difficile de la screwball comedy. Il n'est pas arrivé à transcender un matériau très faible, à savoir un script très décousu juste sauvé de la catastrophe par des éléments secondaires amusants, comme aurait su le faire par exemple Howard Hawks pour le transformer en quelque chose de grandiose ou au moins de très bon. Le script n'est pas qu'un handicap que pour l'histoire en elle-même mais aussi pour la belle Olivia de Havilland, qui promettait pourtant beaucoup en héritière écervelée mais qui est gravement desservie hélàs par le fait qu'on la voit au final très peu faisant ainsi d'elle plus l'interprète d'une potiche que d'un personnage à part entière. L'excellent acteur chien Asta, que l'on pouvait voir la même année dans le génial "L'Impossible Monsieur Bébé" l'est d'ailleurs aussi pour la même raison (mais bon il interprète le chien du personnage interprété par la charmante Olivia donc ce n'est pas étonnant). Patric Knowles et Rosalind Russell apparaissent eux comme très fades. En fait, au niveau de l'interprétation, ce sont surtout Walter Connolly, parfait, comme toujours, en milliardaire un peu barré passionné de trains électriques, et Errol Flynn, qui même s'il n'est pas Cary Grant se montre totalement à l'aise pour la partie séducteur de son personnage, qui tirent leurs épingles du jeu. Quelques scènes vraiment très drôles, en particulier la scène du mariage rendue improbable par le fait que jusqu'au dernier moment personne ne sait avec qui il a envie de se marier, rendent tout de même l'ensemble agréablement digeste. A noter une fin qui en surprendra plus d'un pour une comédie qui donc à défaut d'être mémorable se laisse voir sans déplaisir. *** (12/20) [img]http://themave.com/Flynn/filmo...[/img]
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