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    Betty Hutton
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    • Plume231
      Miracle au village (1944) de Preston Sturges [img]http://img517.imageshack.us/im...[/img] Synopsis : Trudy Knockenlocker est la fille du commandant de la garnison locale. Après la fête d'adieu des soldats, lui reviennent de vagues souvenirs d'un soldat auquel elle serait mariée. Pourtant, elle ne se rappelle pas de son nom. Quelques semaines plus tard, elle découvre qu'elle est enceinte... Entre en scène Norval, un camarade de classe. Mis au parfum, lui propose de devenir le père de l'enfant. [img]http://img90.imageshack.us/img...[/img] Critique : Preston Sturges est le cinéaste de génie le plus injustement oublié de tous les temps. C'est sans conteste un des plus brillants réalisateurs de comédies qui n'a rien à envier aux Lubitsch, Wilder ou Capra. Et ce n'est pas ce "Miracle au village" qui va me pousser à dire le contraire. Après le génial "Gouverneur malgré lui" (dont on retrouve ici les deux personnages principaux ce qui prouve qu'en politique la malhonnêteté ne peut que payer !!!), après le génial génial génial "Lady Eve", le génial génial "Les Voyages de Sullivan", le génial génial "The Palm Beach Story", et avant l'excellent excellent "Héros d'occasion" et le génial génial "Infidèlement vôtre", on a l'excellent excellent excellent "Miracle au village". Alors raconter l'histoire d'une jeune fille qui fait sauter par un militaire avec qui elle s'est mariée mais sans se souvenir de son identité et se retrouver enceinte, il faut le faire à une époque où la Censure était plus que rigide. Eh bien, Sturges l'a fait en jouant sur tous les paradoxes du Code Hays. Bien sûr, le côté critique habituel de son oeuvre de la Société est ici présent, égratignant bien l'Amérique puritaine. Eddie Bracken est attachant en amoureux transi, Betty Hutton réussit l'exploit de ne jamais être agaçante malgré un personnage qui a tout pour l'être mais au contraire toujours drôle, et William Demarest, à qui on devrait élever une statue, second rôle fétiche extraordinaire du réalisateur, est absolument hilarant en père protecteur ayant un bon fond, qui se veut autoritaire mais qui se prend surtout des gamelles. Le scénario est aux petites oignons, les dialogues finement ciselés, et je ne vous parle même pas de la fin... Moi avec tout cela, j'ai envie de voter Preston Sturges. Note : 17/20 (****) [img]http://img517.imageshack.us/im...[/img]
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