Choc made in France de ce mois d'octobre (voire de cet automne), "Polisse" de Maïwenn s'est offert les services de l'Anglais…
lundi 24 octobre 2011
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Plume231
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Plume231
Shakespeare in Love (1998) de John Madden
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Synopsis : Londres 1593, William Shakespeare n'est encore qu'un jeune poète et dramaturge au talent prometteur. Chroniquement désargenté, il est sans cesse harcelé par son commanditaire Henslowe, qui exige toujours plus de lui. Mais Shakespeare, à court d'inspiration, sent qu'il a besoin d'une muse capable de donner un nouvel élan à son imagination et peut être à sa vie. Entre alors en scène Lady Viola...
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Critique : Une oeuvre qui sous prétexte de rendre hommage à Shakespeare n'en est pas moins aberrant de conventionnalité quand le scénario ne se permet pas carrément quelques trous. Dire que le film bafoue la vérité historique est un faux-procès car de toute façon c'était visiblement pas l'intention du réalisateur et des scénaristes de la respecter. Mais il est pourtant difficile, même avec toute la bonne volonté du monde, de croire un seul instant à ce film lourd de naïveté. Le jeu des deux acteurs principaux est proche du catastrophique. Joseph Fiennes incarne un William Shakespeare d'une très grande fadeur et Gwyneth Paltrow est absolument insupportable surtout quand elle tente de nous faire croire qu'elle se faire passer pour un garçon. Par ailleurs, ils débitent des vers de Shakespeare avec autant de subtilité qu'un gros canon. Les seconds rôles ne sont pas gâtés par des personnages peu consistants et caricaturaux en particulier Geoffrey Rush. Seuls Colin Firth, amusant dans le rôle du prétendant aussi abruti que méchant, et Judi Dench qui donne trois apparitions savoureuses en "Reine Vierge" arrivent à sauver les meubles côté interprétation. Bref, il ne peut avoir que deux explications à l'obtention aux Oscars du Meilleur Film et de la Meilleure Actrice : soit les votes étaient truqués, soit les dealers angelins ont vu leurs chiffres d'affaires exploser à ce moment-là. A sauver les costumes et les décors (en particulier le théâtre élisabéthain!) sont très soignés, et la musique de Stephen Warbeck est en toute franchise merveilleuse. Mais l'ensemble reste quand même dispensable.
Note : 7/20 (**)
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