Avec
Sara Giraudeau,
Nicolas Duvauchelle,
Nicolas Maury
Véritable réussite de casting, le duo central donne la part du lion à Sara Giraudeau qui décroche ici un rôle d'une infinie richesse et qu'elle méritait depuis longtemps au cinéma.
Avec
Carol Duarte,
Julia Stockler,
Gregório Duvivier
Bouleversant, ce récit s'étend sur plus de cinquante ans et voit alterner les moments sombres, joyeux, violents ou déchirants. Il rend un hommage vibrant et coloré à toutes les femmes aux « vies invisibles ».
Dans des décors parfaitement reconstitués et au son d'omniprésents accords de jazz, Edward Norton signe un polar noir à l'ancienne. L'intrigue est tentaculaire, les enjeux multiples et le rythme frénétique, mais le cinéaste réussit son pari.
Avec
Elia Suleiman,
Gael García Bernal,
Tarik Kopty
Le pouvoir, la répression du désordre, agissent partout avec la même mécanique rodée et huilée. Ce qu'on savait déjà. Bref, quelques éclats de poésie et d'humour n'y font rien. On s'ennuie pas mal.
Avec
Rikita Shimu,
Novera Rahman,
Deepanita Martin
Tourné dans une usine désaffectée dans laquelle l'effervescence de la chaîne de fabrication a été reconstituée atelier par atelier, le film, habité d'une énergie constante, repose sur un paradoxe qui n'est pas mince. Au Bangladesh, ce sont des femmes qui conduisent le pays et ce sont… les femmes qui sont les plus exploitées…
Avec
Kev Adams,
Mélanie Bernier,
Chloë Grace Moretz
Une version qui n'apporte rien de nouveau, et s'avère très en dessous du niveau des précédentes, car moins drôle − même si l'on sourit quand même par moments −, moins enlevée, moins insolite, moins bien scénarisée, moins réussie visuellement.
Du casting aux blagues lourdes, et obligatoires, la suite du film offre un cocktail quasi similaire à son prédécesseur. Mais cette fois plus rythmée et valorisé par la présence de Danny DeVito.
Avec
Enrico Di Giovanni,
Thomas Sagols,
Gabriel Le Doze
Vingt ans après son chef-d'oeuvre, Le Château des Singes, Jean-François Laguionie remet en scène le Prince Laankos. (...) Et côté graphisme, Laguionie, très inspiré, signe un petit bijou aux lignes très pures et tout en camaïeu de teintes vertes et brunes, pour aboutir à une pépite aussi splendide que drôle et intelligente, qui pourra séduire toutes les tranches d'âge.
Fabrice Luchini et Patrick Bruel interprètent deux amis confrontés à la maladie, sur le ton de la comédie. Un tandem qui prend de l’ampleur dans la deuxième partie du film, plus grave et plus réussie.
Avec
Franck Dubosc,
Jérôme Commandeur,
Caterina Murino
Pendant près d'1h30, le réalisateur semble tellement obsédé à l'idée de caser tous les clichés sur les paillettes et la cruauté du petit écran qu'il en oublie de raconter une histoire. Dans « Toute ressemblance », les enjeux s'avèrent inexistants et les rebondissements artificiels.
(...) On n'a d'yeux que pour Ana de Armas, qui interprète la jeune infirmière, la seule à jouer normalement et à insuffler suspense et rythme dans ce récit qui dévoile trop d'indices en cours de route, mais qui s'avère tout de même réalisé avec brio par moments.
La comédienne qui incarne Daenerys dans « Game of Thrones » parvient parfaitement ici à casser son image de reine assoiffée de pouvoir pour incarner une jeune Londonienne ordinaire au bagout irrésistible.
Parfois construite sur des silences, d'inquiétantes attitudes, ou des échanges de regards entre Karin Viard qui incarne la nounou et Leïla Bekhti dans le rôle de la mère, cette chronique d'un drame annoncé est terriblement fascinante.