Pour son deuxième long, Luàna Bajrami signe un portrait vibrant de la jeunesse kosovare alors le pays connaît un climat de guerre civile avant son indépendance.
Marisa Abela, la jeune interprète d'Amy Winehouse, parvient ici à l'incarner sans chercher le mimétisme grossier. Une gageure plutôt rare dans ce type d'entreprise.
Lentement, la tension monte, parfaitement orchestrée par la réalisatrice Sandrine Veysset, qui s’est adjoint au scénario une collaboratrice de choix, la romancière Virginie Despentes. Jusqu’au dérapage final, parfaitement surprenant.
Ludovic Bernard multiplie les péripéties dans une comédie sur le racisme, potée avec brio par le duo Ahmed Sylla et Hakim Jemili. Mais, au lieu de jouer sur l'absurde des situations, il s'enferme dans une morale trop scolaire et démonstrative.