Edward Norton repasse à la réalisation pour un projet des plus singuliers. Un film noir qui vit de sa dualité, trouvant sa modernité dans l'intemporel et son humanité dans la politique. D'une grande élégance.
Avec
Eva Green,
Zélie Boulant-Lemesle,
Matt Dillon
Jamais sentencieux, "Proxima" nous fait ressentir l'expérience d'un adieu au monde autant qu'il nous interroge sur notre façon d'y vivre et de cohabiter.
Bien sûr, on pourrait arguer que tout ça sent la machine à cash, que certains personnages ne sont là que pour vendre des jouets, que les chansons cherchent toutes à être des tubes comme ‘Let It Go’… Sûrement. Mais la beauté des contes exige aussi de nous de faire taire un peu, juste un peu, notre cynisme débordant.
Avec
Damien Bonnard,
Alexis Manenti,
Djebril Didier Zonga
Ladj Ly ne succombe à la spectacularisation de la révolte que pour la dénoncer comme l’ultime constat d’échec. C’est d’un aplomb et d’une maîtrise extraordinaires.
Little Joe souffre d’un syndrome bien trop commun aujourd’hui : le film de genre façon film d’auteur. Soit une façon de prendre le genre – ici le film d’invasion, le film de zombie, le film parano – pour le dévitaliser et n’en garder qu’un squelette théorique.
Si elle ne manque jamais de virtuosité dans ses séquences automobiles, la mise en scène, comme toujours chez Mangold, préfère l’élégance d’un certain classicisme à la frime tapageuse.
Avec
Emilie Bierre,
Irlande Côté,
Jacob Whiteduck-Lavoie
Pour son premier long-métrage, Geneviève Dulude-De Celles ne révolutionne pas le récit d’apprentissage. Elle l’embrasse foncièrement, captant les émois et les bizarreries, les excès et la cruauté de l’adolescence. Elle en raconte avec délicatesse les rites de passage et les échappatoires de liberté, les non-choix et les affirmations.
Avec
Pierfrancesco Favino,
Maria Fernanda Cândido,
Fabrizio Ferracane
Peut-être que « Le Traître » apparaîtra légèrement outrancier avec ses postiches et ses maquillages voyants, volontairement kitsch. Il en tire néanmoins grâce et efficacité.