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Malgré ses redondances, le film a au moins le mérite de fixer cette réalité qui dépasse bien des fictions.
Un bon point du film : la caméra aime Noée Abita.
L'histoire semble crédible, et surtout elle bénéficie beaucoup du jeu habité de Hafsa Herzi, puissant par sa retenue.
Au-delà de son côté grand spectacle, ce récit nous trouble par ce qu'il contient de vraisemblable et de révélateur.
Si l'on accepte de croire à ce couple improbable (...) leur contraste garantit une certaine efficacité comique. Avec ce qu'il faut de scènes et de répliques bien tournées.
Le film fait ressentir de l'empathie pour cette femme au destin étrange. Sa tendresse, sa fraîcheur et son innocence ne peuvent que vous toucher.
Un film intense, parfois jusqu’au vertige.
Le fantôme de son mari la suit partout, et leur dialogue passent par toutes sortes d'émotions - y compris des notes d'humour d'autant plus réussies qu'elles arrivent sans crier gare.
Sous le voile pudique de la fiction, le film met en lumière des vérités sur le côté sombre de l'Indonésie et les méfaits de l'argent roi, quel que soit le pays.
C'est la comédie sympa de la semaine, avec un ton dans l'air du temps, une fraîcheur et le charme de Xavier Lacaille.
Jeanne Balibar donne une belle intériorité à ce portrait de femme.
L'histoire peut sembler classique, mais elle rend bien justice au côté visionnaire de la fondatrice des écoles Montessori, en la remplaçant dans on époque.
Un film utile.
La tension du film tient dans ce lien entre l'ordinaire de la vie scolaire et les grands sujets sous-jacents.
Agnès Jaoui et William Lebghil mettent de la tendresse et de l'humour dans cette originale histoire mère-fils.
On tourne autour de son mystère, de sa distance, d'une opacité finement incarnée par Raphaël Personnaz.
Le ton doux-amer, les failles des personnages contribuent à un résultat attachant.
Bien sûr, le film repose sur le binôme Karin Viard et Ana Girardot. Elles prennent soin d'éviter tout manichéisme.
Une jolie chronique familiale.
Quel travail ! Quel monde ! Olivier Py a filmé comme un long plan séquence la dernière heure de la vie de Molière.