Belle Épine

Des efforts, une belle photo, quelques bons acteurs, mais un film poussif. L'ambiance de l'époque notamment est mal retranscrite ; dialogues, argot, modèles de bécanes, musique, ambiance à Rungis... tout tombe à plat. Un film à éviter.

Pas terrible .. déçu

Très compliquer à noter, ce film qui se veut d'auteur par intimisme mais expose une thème général maintes fois traité. Heureusement que L. Seydoux tient à bras le corps le scénario avec très très peu de dialogues pour sa part mais ses attitudes et les non-dits suffisent à éviter le naufrage. Beaucoup de choses mêlées : rapports humain conflictuels et/ou charnels, émancipation et besoin d'attention, sensualité et respect, autonomie et la peur de la liberté ... beaucoup (trop ?) de choses parfois survolées , passant d'une histoire, d'une relation à une autre sans repère de temps. Ceux qui parlent d'abus de nudité, c'est la vie, c'est comme cela et rien ne doit être dérangeant tant que cela ne devient pas subversif. 3/5 seulement car j'aurais aimé quelque chose de moins brouillon et de plus affiné. A voir tout de même !!!

Ben heureusement qu'excessif est là. On pourrait presque supposer que la prod a envoyé des enveloppes bien garnies à tous les autres critiques. Une telle quasi unanimité dans l'encensement et les fleurs, ça fait peur.

On dirait un parodie de film indépendant ... un scénario sans grand intérêt, des jeunes actrices qui acceptent de tourner nue même si l'histoire ne le justifie pas, aucune musique de fond, toujours sous ou mal éclairé, des plans sans aucune originalité ... aucune technicité ... 1/5

Catastrophique ! J'aurais du me méfier : Les Inrocks et Les Cahiers Du Cinema qui adore, il y a un hic. Heureusement que Léa Seydoux creve l'écran, mais le film d'auteur et/ou indépendant français est nulle. Jamais 1h10 ne m'avait paru aussi longue. Alors vos prises a l'arrière de la moto ou le foulard dans la rue, s'il ne vous faut que ça.... Heureusement que le cinéma indépendant américain, espagnol ou argentin est là !

Une belle surprise. Il y'a quelques longueurs mais pourtant je ne l'ai pas senti passé ! Sensation étrange !!!

J'en ai marre qu'on mette à poil les acteurs et les actrices dans les premières minutes du film. J'ai l'impression que y a un manuel de cinéma lu par tout les cinéastes et qui dis : Ouaaaaais, coco, met à poil tout ce qui bouge dans les 30 premières secondes, et ton public sera "immergé" !! Pour moi c'est une technique de dealer de drogue. Honnêtement, poser vous la question dans les 5 prochains films que vous allez voir. Je vous parie qu'il y a de la nudité au début. Au tout début, pensez-y. C'est très répandu, et je trouve que la recette est relou. Mais sinon le film est bien. Pour moi çà raconte la recherche de liberté par une jeune. Elle va devenir une femme, mais elle va aussi identifier la dureté de la vie, le besoin impérieux d'un soutien, même imparfait de sa famille, et encore un peu, de sa mère.

Pourtant moi je l'ai vu à Toulouse. Dans une salle de cinéma indépendante mais en fouinant un peu on peut le voir :D

@eastwood-tom : Mais moi, je veux le voir, ce film ! Or si on n'a pas la chance d'habiter le centre de Paris, c'est mission quasi impossible. En dehors du cercle des amis de la réalisatrice, ce film n'existe tout simplement pas.

Oui, ça a fait un bide immense, mais en France on prèfére la subtilité lourdingue des Petits Mouchoirs à la subtilité rebelle de Belle épine (je ne parle pas de Camping je serais vulgaire). Pour ma part, je reste scotché à Léa Seydoux, qui décidement a tout d'une très grande actrice, et j'ai beaucoup aimé l'ambiance du film, rebelle, triste...Et ce plan de l'escarpin rouge sur la moto... Et je ne parlerai pas de la fin (qui m'a scotché par la subtilité du...) j'aimerai en discuter avec des gens qui ont vu le film et savoir ce qu'ils pensent de la fin!!

Du coup, si c'est un tel bide, il ne risque pas de passer dans mon cinéma.

Belle Epine, un premier film sans audace qui vaut pour Léa Seydoux et sa fin : http://www.rsp.fm/2010/11/21/p...

Une des vraies questions de cinéma (pas que du cinéma, d'ailleurs) est : comment faire du neuf avec de l'ancien ? Comment se réapproprier des thèmes maintes fois abordés par le le jeune (premier) cinéma français (initiation, passage de l'adolescence à l'age adulte, émois sexuels) ? Rebecca Zlotowski choisit tout simplement de nous plonger dans les années 80. On peine à croire que l'on puisse renouveller ces thèmes avec une telle régression temporelle. Manière de signifier que son film serait intemporel ? En tout cas, le choix de scènes elliptiques ajoutent en effet à l'opacité du film, à sa volonté de ne rien dévoiler de son personnage principal mutique. Opacité soulignée visuellement par bon nombre de scènes où des personnes dans le plan sont complètement floues. L'obligation qui en découle de regarder Léa Seydoux (bonne actrice) bouder à tous les plans ou presque peut au bout du compte nous donner envie de détourner les yeux.www.attractions-visuelles.over...

Il parait que ça ne marche pas du tout - mais alors pas du tout ! C'est une amie qui travaille dans un cinéma qui m'a dit ça. Elle me dit que c'est parce que le films à fait la couverture de "Les Inckorupibles", et que c'est un repoussoir à spectateurs.

T'avais aimé Michel Vaillant?!?

Moi j'ai beaucoup aimé ! C'est vrai , il y a des longueurs mais j'aime bien l'ambiance, Léa Seydoux est magnifique.Par contre j'ai pas compris la fin, elle parle bien a sa mère??

Cette critique compare Belle épine à un film français des années 1980. Intéressant : [img]http://medias.fluctuat.net/med...[/img]

Vu en avant-première aux Halles. Premier film encourageant pour cette jeune réalisatrice qui utilise correctement la beauté rebelle de Léa Seydoux pour en tirer un film honorable avec quelques défauts qui en font un film un peu lourd et ennuyeux (pourtant il est court). La critique complète:

j'ai vu le film en avant première à Marseille, j'ai adoré! L'angle d'approche du sujet est original, c'est déroutant et émouvant! Prudence et Marilyne sont magnifiquement interprétées.. et la bande son est canon!