Girafada

Superbe article de Girafada dans le nouvel Observateur !

Il est étonnant que vous ne laissiez pas au réalisateur la liberté de point de vue. C'est ce qu'on demande à un réalisateur, non ? Par ailleurs, raconter l'histoire d'un enfant palestinien c'est vous confronter à sa réalité constituée de murs, de checkpoint et de colonies... Une enfance volée, somme toute.

Film vu en première presse. C'est niais, simplificateur, abrutissant et soporifique. Le scénario repose sur des violons qui essayent péniblement de nous tirer des larmes, soit disant pour aborder le conflit israélo-palestinien sous un angle nouveau. C'est navrant, désolant et surtout ça n'explore qu'un seul côté du mur. L'autre côté, lui, est considéré comme barbare, violent, méprisant. Je vous propose de vous replonger dans les oeuvres de Amos Gitaï qui, lui, explore les deux côtés et n'a de cesse de poser des questions à sa nation et l'autre qui habite en face. Chez lui tout est humain, car tout n'est que contradiction. Ce film n'est pas un appel à la paix et à la tolérance. Je le déconseille réellement.

J'ai eut l'occasion de voir ce film au mois d'Octobre dernier, dans sa version originale et j'ai plutôt aimé, c'est une belle façon de voir les relations israélo-palestinienne

Quel plaisir et quelle émotion dans ce film vu hier soir en soirée Pyramide ,il faut absolument le voir dés le 23 avril.une autre façon de voir les relations Israel Palestine.