Wildlife - Une saison ardente

Cette fin m'a chamboulé 😢 4.5/5. Ça me rappelle ma propre situation personnelle

Magnifique ,comme tous les films avec Jake Gyllenhaal qui sait choisir ses scénarios et qui sait sublimer tous ses rôles .

Le premier film de Paul Dano (un acteur formidable soit dit en passant) est un objet subtile et sensible au parfum doux amer. Au travers des yeux d'un jeune adolescent, on observe le déclin d'un couple, impuissant. L'image est belle et certains plans sont d'une beauté (concrète ou implicite) évidente. Toutefois, la mise en scène, pourtant imprégné de l'introversion de son réalisateur, semble lisse, propre et parfois, elle étire en longueur le film inutilement. Quoi qu'il en soit, Wildlife n'en est pas moins bouleversant, tant par la souffrance qu'endure silencieusement l'enfant que par les réactions des parents, de plus en plus absurdes et extrêmes, sans tomber dans la caricature (on la frôle tout de même). L'absence presque totale de musique renforce en plus une atmosphère déjà lourde de ressentiments. Évidemment, les acteurs sont impeccables, en particulier Éd Oxenbould, le jeune comédien, vraiment précis dans son jeu. Il arrive à nous transmettre toute sa souffrance en ne prononçant presque rien...

Un adolescent de 14 ans assiste à la rupture entre ses parents. Un scénario on ne peut simple et qui pourtant fait mouche. Le rythme lent et assumé appuie la déliquescence inexorable de cet éloignement. Les non-dits et les regards au travers de cet ado dont toute l'évolution dramaturgique déroule la lassitude sans retour possible d'un couple au bord du précipice, la lumière et le cadrage à rendre vivant un tableau du peinte Edward Hopper, en font un film intimiste et touchant.

une chronique familiale, au cœur des années 60, vue par le regard d'un adolescent. outre une réflexion sur le couple, c'est aussi l'émancipation de la femme qui est effleurée et finalement le plus adulte de ce récit est bien l'enfant, interprété en toute retenue par E. Oxenbould. quel dommage que ce drame soit si terne et ne propose pas l'intensité émotionnelle souhaitée!

c'est un film raciste pas un seul noir dans le casting

Vous m'avez tous donné envie de voir ce film dont j'ai pas du tout entendu parler :/Merci !

Screenplay Paul Dano - Zoé Kazan... Jake Gyllenhaal, Carey Mulligan devant la caméra... franchement, ça ne pouvait qu'être superbe, excellent, etc etc !!!!!'ça' prend le temps, c'est tout en sensibilité, subtil... les plans de Dano sont au demeurant très proche de la peinture, très proche de Hooper par exemple, où les protagonistes y jouent des scènes de leurs vies.Il va sans dire qu'outre leurs talents habituels, ils sont ici merveilleux, tous sans exception... une mention à C.Mulligan transcendante d'émotions, captivant l'objectif, + une autre a ce gamin de 17 ans, Ed Oxenbould, que l'on va revoir souvent !!Du 'Cinéma' !!!Du grand plaisir !!!( 2019 démarre très très fort !!!!... The Mule, The vanishing, Wildlife, Beautiful Boy, Green Book, Black Mirror: Bandersnatch, The Favourite, etc !!!!! Whauouhhhhhh !!!! )

Doit pas y avoir beaucoup d'entrées pour le film, vu le nombre de commentaires ici.Vu ce soir. Très convaincu par l'esthétisme, la réalisation, la musique et les acteurs. Un peu moins par l'histoire je dois avouer. Beaucoup de turbulences viennent perturber une famille qui se déchire petit-à-petit, mais certains personnages m'ont moins touché que d'autres. C'est très lent et contemplatif également. C'est surtout que pour finir une semaine de boulot plutôt crevante, c'était un peu trop lent pour être apprécié à sa juste valeur. J'essayerais de le revoir plus tard. En tout cas très intéressant de voir Paul Dano avec la casquette de réalisateur.

Un premier long métrage très réussi, présenté a Cannes dans le cadre de la Semaine de la Critique. J'ai vraiment apprécié la profondeur des personnages qui amène, à plusieurs reprises, le spectateur a changer son regard sur eux.