Avis Orange Is the New Black S1

Au départ de la série, l'accrochage n'est pas si évident. Seulement, progressivement, le spectateur s'attache aux personnages hauts en couleur et à toutes les petites histoires entre ces femmes. Il y a des moments vraiment comiques comme la disparition du tournevis. Pas grand chose à voir avec la série Oz si ce n'est le milieu carcéral qui amplifie toutes les peurs, tous les attachements et toutes les attentes.

Il y eu "Prison Break", il y désormais à "Orange..." pour les femmes dans un récit dramatique certes mais avec nettement plus d'humour, de "poésie" et donc, moins de noirceur. Était-ce donc l'objectif de cette saison d'intro de mettre en valeur des passages plus doux, plus discret avec quand même leur lot de scènes percutante mettant bien en avant ce que les hommes de pénitence aiment penser, aiment faire et aiment regarder face à des femmes aussi jeunes qu'âgées au passé souvent plus simple qu'on ne pourrait le croire. Des flash-back instantanés très simple à suivre sur le passer et le devenir de chacune de ces femmes dont le destin fut de les envoyer aussi bien par leur volonté que contre leur grès derrière les barreaux. Un casting principal et secondaire sincère et percutant ou le duo désormais iconique Taylor Schilling / Laura Prepon marque d'abord par sa royale opposition avant de s'en remettre à leur sentiment retrouver. Un jeu intéressant. Dascha Polanco et Matt McGorry forment eux aussi ce second duo naissant des murs sombres et donnant vie à cette romance que j'avais rarement vu dans un programme de ce genre. La détenue aux yeux d'un très jeune agent que l'on pourrait tant croire comme sa proie facile avant d'être réellement sa proie sentimentale. Quant à Pablo Schreiber, il devient en l'espace de quelques épisodes l'homme à abattre tant sa vision perverse est cruelle et insupportable. Un personnage sans foi ni loi. Enfin, le grand retour de la star d'une saga "sexuelle" culte ayant terni, Jason Biggs pour une fois dans un rôle dramatique très convainquant ou son mental est bien malmener. On ne peut pas facilement oublier son rôle historique tant son charisme l'aura si bien suivi. Un premier récit très facile suivant toutes ces femmes dans un cadre de quasi non violence ou le relationnel est très bien montrer et développer, une saison 1 avec sa photo très ancrée et une très bonne direction globale. Nouvelle série culte à découvrir.

Une série dans laquelle on plonge rapidement dans cet univers carcéral. Une série prenante par sa galerie de personnages et une intrigue qui démarre dès les premiers épisodes a nous emprisonner dans ce monde si particulier de prison pour femmes.

OITNB, saison 1, est un chef d'oeuvre. C'est sans conteste la série la plus enthousiasmante depuis Six Feet Under. A l'époque de SFU, les gens n'étaient pas encore prêt pour ce genre de choc visuel à la télévision d'où sa relative confidentialité. Je pense qu'aujourd'hui le public est prêt pour une grande série de ce type. Et l'interprétation de l'ensemble du casting est magistrale.

ce serait 4,5 sans les intrigues autour de Piper. Ce personnage est en lui-même insupportable en plus du mauvais jeu d'acteur. Les personnages secondaires portent la série

La série nous l'apprend dés le début : ce ne sera pas comme Oz. Et ... on le regrette.

Ici, l'univers carcéral se résume à une poignée de personnages "je suis en prison mais en fait je ne suis pas vraiment méchante" à l'image de l'insipide héroïne - comme s'il ne fallait surtout pas effaroucher le nord-américain puritain moyen en lui présentant des personnages qui pourraient être réalistes. On ne comprend donc pas le projet de cette série qui semble se limiter à proposer un "plus belle la vie" carcéral. Vous apprendrez donc en regardant cette série que la violence carcérale n'existe pas : on force l’héroïne à jeûner deux jours (et elle est privée de bretzels !) ; parfois elle est contrainte de faire caca la porte ouverte (on comprend que la scénariste n'a jamais fait de camping) ; on lui fait des avances lesbiennes (olalala ! Le wasp forcément hétéro se bouche les oreilles devant pareille déviance !) ; quelqu'un a été auditionné pour jouer une caricature de pervers ; il n'y a pas de drogue en prison mais on se livre à un sulfureux trafic d’œstrogènes ; et quand un tournevis disparait ce n'est pas pour planter quelqu'un, c'est qu'on l'a oublié fortuitement dans sa veste ....

Si on pouvait parfois reprocher à Oz de se complaire dans une illustration éventuellement excessive de la violence carcérale, cette série avait la véritable ambition sociologique et politique de questionner l'institution pénitentiaire.

Ici, la réflexion est absente et le projet sans intérêt.

Très belle découverte. Les personnages sont tous intéressants et se dévoilent petit à petit. On pourrait penser à un melting pot de caricatures et pourtant non. Je conseille vivement, ce n'est que du plaisir !

Les premières minutes et le générique sont prometteurs, mais bon, le seul pilote suffit tout de suite à donner la couleur… (Celui qui a répondu « Orange » dans sa tête sort immédiatement de la pièce où il se trouve). Ça avait l’air assez cru, abordant une question épineuse avec une certaine liberté de ton. Mais que nenni. Malheureusement, plus les minutes et les épisodes s’égrainent et plus le manque d’audace de cette série s’affiche ouvertement. Ce n’est pas forcément ce qui est dit ou montré qui me dérange, c’est la manière de dire et de montrer qui ne passe pas. Tout ça est si policé. On dirait une série qui passe sur TF1 ou M6 à heure de grande écoute tant on n’ose pas mettre en place d’atmosphère trop oppressive, tant on désamorce toutes les situations qui pourraient être embarrassantes. Ainsi, se retrouve-t-on avec des personnages finalement bien fades et bien guimauves, aux lignes de texte proches de celles des sitcoms et aux répétitions permanentes. C’est bien simple, pas un seul instant je ne me suis perçu dans une prison, pire, pas un seul instant je ne me suis senti investi par la situation tant elle paraissait artificielle. C’est dommage car pour le coup, cette indécision au niveau du ton fait que je ne me risquerais certainement à aller plus loin que cette première saison… Cette série n’est clairement pas pour moi !

J'ai commencé cette série il n'y a pas longtemps (attendre que le buzz retombe c'est bien puisque ça permet de prendre un peu de recul sur la série et permet aussi d'analyser le tout avec un peu plus de pertinence) et je trouvais que c'était une série pas très réaliste et assez édulcorée, principalement sauvée par son excellent casting (qui relève quasiment du sans-faute, mise à part le fait qu'Uzo Aduba surjoue), puis j'ai lu l'interview de la créatrice de la série (qui s'est bien évidemment documenté) et les prisons pour femmes sont apparemment moins dures que les prisons pour hommes (je l'aurais pas cru) et les communautés sont plus présentes encore. Pourtant le contexte était donné directement avec une phrase de la gardienne au tout début de la série: "ce n'est pas OZ ici", mais comme je n'ai jamais regardé cette série... Quand-même, nous n'avons pas l'impression d'avoir affaire à des criminelles qui sont présentement punies, mais si le but est de nous rendre la prison et plus intime on doit avouer que c'est réussi. Puis de toute façon je perçois un peu ce show comme étant une sortie de satire de l'univers carcéral au féminin, avec notamment tous ces seconds-rôles hauts en couleurs et à la limite du stéréotype.

Donc j'ai moins de critiques à faire envers cette série, elle est bonne et les actrices jouent très bien (mention spéciale à Taryn Manning et Natasha Lyonne qui me mettent une sacré claque, surtout avec la VOSTFR) et son particulièrement attachantes (mise à part l'actrice principale qui a un rôle égoiste, narcissique, qui ne se remet jamais en question). Les ruptures de ton (comédie/émotion) sont efficaces (notamment dans les nombreuses et savoureuses références envoyées par les protagonistes du Show) et l'écriture globale dans les dialogues franchement inspirée. Je dirais que ça manque quand-même de rythme, de rebondissements (même si on a des départs ou des morts auxquelles on ne s'y attend pas et qui font bien chier (épisode 10)) et que le passé des détenues ne sont pas assez fouilllés pour le moment, mais je présume que ça va s'approfondir (d'ailleurs ça s'approfondit). Maintenant je vais voir comment ça se renouvelle tout ça. Bref, très bonne production originale de Netflix, assez rafraîchissante, et assez complémentaire par rapport à d'autres séries sur les prisons plus sombres car plus "Entertainment" et moins dans l'optique "état de conscience" de l'univers carcéral.

Adapté du roman de Piper Kerman : Orange is The New Black my year in a women’s prison, est l’autre série star de Netflix, avec House of Cards.

A ceci près que celle ci est différente des autres non pas pour le traitement fémino-centré mais pour son approche tragicomique d'un sujet grave, genre casse gueule par excellence pour une série tv, car il faut tenir sur la durée.

Loin de Oz et de sa noirceur permanente, Orange is the Black décrit, à la manière de Lost, le passé de ces femmes en flashback au fil de chaque saison, avec leurs intrigues et les raisons qui les ont amenées en prison, la touche d’humour en plus.

De fait on peut entrer dans le vif du sujet dés le 1er épisode, sans se retrouver dans un tas de sous intrigues, et risquer de se perdre dans une complexité auteurisante à l’envi.

On vient pour Piper, on reste pour les autres : Red, Crazy eyes, Diaz, Jefferson, etc. (...)

Cela faisait un petit moment que je voulais commencer Orange Is the New Black et c'est chose faite aujourd'hui et je dois bien avouer que je ne fus pas déçu. J'ai adoré cette première saison. On s'attache très rapidement aux personnages et surtout à Piper Chapman à la fois drôle et touchante. Durant ces 13 premiers épisodes, on alterne entre quotidien à la prison et les flashbacks sur le passé des différentes détenues. Le tout se mélange très bien et on ne s'ennuie pas une seule seconde devant cette première saison. J'ai hâte de découvrir la saison 2.

Surprise par cette série.En effet,si elle peut paraître ennuyeuse au premier abord..ce n'est finalement pas le cas.Pas mal de rebondissements dans cette première saison mais également d'amours,d'amitiés,de trahisons,de méchancetés,de haines,des rancoeurs,de magouilles etc...
Ce qui est bien avec cette série,c'est qu'elle nous montre une autre image du monde carcéral,du côté des filles et finalement on finit par dévorer cette saison en rien de temps.
De plus on en apprend davantage sur chaque fille au fil des épisodes,ce qui parfois nous fait changer nos pensées sur le personnage en question.

Il fallait bien surfer sur le succès (incompréhensible pour moi) des "écervelées désespérée au foyer" en faisant une version "prison break".
Des femmes moches ou lesbienne (allez savoir pourquoi) d'un vulgaire déroutant et d'une intelligence en dessous de la moyenne, en prison !
Quand Scofield et son frère montait un plan de génie pour s'évader de prison, mesdames, elles, se crêpent le chignon pour des histoires futiles, et copulent comme dans un bon film pour adultes...
Heureusement que Claire Underwood est là pour relever le niveau de la femme...

Le générique de début où on voit défiler en plan rapproché les parties de visages de détenues, le tout entrecoupé par des images de quelques lieux de la prison qui vont très vite devenir au spectateur familiers, sur l'excellente chanson "You've Got Time", écrite et interprétée spécialement pour l'occasion par Regina Spektor, résume parfaitement le propos de la série toute entière. On va aller bien au-delà des apparences, on va plonger dans l'âme des personnages, on va ressentir de l'empathie même pour ceux qui paraissent dans un premier temps peu attachants. Et la structure narrative va admirablement servir tout cela...
Le pivot, celui par ou plutôt avec lequel le spectateur va "entrer" dans la prison de sécurité minimale pour femmes de la série, s'appelle Piper Chapman, très canon, à l'élégance naturelle, issue d'un milieu aisé, à l'intelligence supérieure à la moyenne, très bien intégrée à la Société, bref le profil type de la femme qui a-priori n'était pas du tout destinée à être derrière les barreaux, qui n'était pas du tout destinée donc non plus à connaître ses camarades d'infortune si une erreur du passé à laquelle va se mêler une connaissance du passé ne s'en était mêlée...
C'est le personnage principal, naïf et maladroit, du moins dans un premier temps, c'est le personnage qu'on va le plus connaître, qu'on va suivre le plus ; mais là est la grande force de la série, pas seulement... On va aussi apprendre à connaître les autres détenues, non seulement à travers leurs activités en prison mais aussi à travers une série de flashbacks qui vont révéler d'une manière plus ou moins explicite les raisons qui les ont amenées là. Inévitablement, une évidence cruelle s'impose à travers ces derniers, quand on est d'un milieu modeste, quand on n'est pas blanc, on part déjà perdant...
Les intrigues réussissent à partir de là le très difficile équilibre du drame le plus poignant avec la comédie la plus légère (on touche même à l'absurde avec l'épisode du poulet !!!). Rien qu'avec cela, on aurait une série d'un très grand intérêt. Mais si on ajoute en plus une réalisation soignée et des comédiennes, toutes les comédiennes, véritablement formidables, là on a carrément affaire à une réussite magistrale.
On ne peut qu'être heureux de faire la connaissance avec Piper Chapman (Taylor Schilling, very very cute !!!), avec Alex Vause, ancienne amante de la protagoniste même si elle a balancé cette dernière, de "Red", russe costaude à la dure mais avec un bon fond, de "Crazy Eyes", de "Pennsatucky", la disjonctée de Jésus, bref de tout le monde... Et on ne peut qu'avoir envie de continuer à les suivre (déjà fait car j'ai enchaîné directement avec la seconde saison !!!)...

serie molle du genou et terriblement mal realisée. aucune prise de risque. c'est plat et duperficiel. du plus belle la vie en prison!