Avis The Leftovers - Page 4

The Leftovers est une série dramatique très audacieuse et atypique, empreinte d’une poésie singulière, qui questionne sur le (non) sens de la vie. La mise en scène est extrêmement soignée, la lumière et photographie très travaillées et les acteurs sont crédibles et investis. La tension est permanente, l'ambiance mystique, accompagnée d'une BO omniprésente, obsédante et souvent de qualité, qui contraste parfois avec le propos.
Série riche, intense et complexe, parfois déroutante et absurde, qui déborde de sentiments humains face à un drame inexplicable, The Leftovers traite avec justesse de nombreux thèmes comme la croyance, la mort, le deuil, la culpabilité, la souffrance, la religion, la dépression, la fragilité de nos existences.
Profonde et dérangeante, la série a l’audace de ne pas donner d’explications aux mystères qu'elle véhicule et s’attache plutôt à la psychologie des personnages, à l’impossible deuil et reconstruction face à la perte et l'inconnu.
Note 16/20

Après le succès à peine surprise de True Detective, HBO poursuit sur sa lancée avec la programmation de The Leftovers, série dramatique à forte teneur psychologique centrée sur la mystérieuse disparition de millions de personnes autour du globe, ainsi que sur les efforts de ceux qui sont restés pour reconstruire leur vie en dépit de l'absence de réponse face à ce phénomène inédit. Inspirée du roman éponyme de Tom Perrotta, également créateur de la série aux côtés de Damon Lindelof (collaborateur de Abrams, avec lequel il a notamment élaboré la série Lost), The Leftovers s’accommode notamment de quelques noms prestigieux, dont celui du réalisateur Peter Berg, de l'acteur Justin Theroux et de l'actrice Liv Tyler.

L'œuvre de Lindelof et Perrotta est avant tout un objet curieux, quoi qu'on en dise. Dans la lignée de Lost et autres 4400, HBO mise sur l'aura mystérieuse de son nouveau projet pour aguicher les spectateurs : disparitions inexpliquées, phénomènes mystificateurs, personnages atypiques, tout est réuni pour délivrer un de ces spectacles dont raffole une audience blasée par des intrigues trop terre-à-terre. Néanmoins, et à la différence des séries mentionnées ci-dessus, The Leftovers fait le choix d'une pudeur extrême, à la fois dans sa mise en scène et dans son intrigue. En lieu et place des gros effets d'annonce et des rebondissements tous azimuts, on y substitue une histoire qui avance à pas feutrés, via notamment une mise en scène soignée, souvent propice à distiller une ambiance inqualifiable, à l'instar de la scène d'ouverture du pilote et de nombreuses scènes mettant à profit de longues séquences d'exposition, ainsi que la musique spirituelle de Max Richter.

La logique de progression est en phase avec le thème principal de l'intrigue : la religion, clé de voûte des différentes péripéties, bien que mentionnée surtout dans le sous-texte et assimilée de façon récurrente aux digressions psychologiques des personnages et aux événements surnaturels qui s'abattent sur la petite ville de Mapleton. A vrai dire, il est difficile de déceler dans cette première saison la cause de toutes les étrangetés qui sévissent au travers des épisodes : les pistes fourmillent mais aucune d'entre elles ne permet de statuer sur le pourquoi du comment de cet imbroglio mystico-fantastique. Peu prolixe sur les causes, The Leftovers travaille davantage la caractérisation de ses personnages, n'hésitant pas à consacrer un épisode entier sur un protagoniste en particulier ou à s'adonner à un récit-choral permettant de récupérer les pièces du puzzle, mais sans jamais le compléter.

On le comprend aisément, cette série est atypique et joue bien plus sur des signes, des ressentis et des ressorts psychologiques que sur des grosses ficelles scénaristiques qui s'attachent et se détachent au gré des saisons. Si ce premier acte réserve son lot de révélations, on sent tout de même cette retenue permanente dans le déroulement de l'intrigue : The Leftovers est destinée à s'inscrire dans le long-terme, pari risqué à l'ère de l'immédiateté télévisuelle, mais force est de reconnaître que la série a tout pour le relever haut la main, grâce à des personnages profonds (accolés à des acteurs très justes), un travail d'écriture hallucinant d'habileté et une réalisation quasi-cinématographique. C'est sur toutes ces différences notoires que le dernier-né d'HBO peut creuser l'écart et s'offrir une audience de choix. Le prochain défi à relever pour Perrotta et Lindelof sera celui de la longévité, en prolongeant leur jeu de pistes sans pour autant rester trop avare en explications afin de ne pas lasser une audience impatiente. Il est bien difficile de rendre un jugement sur ce curieux nouvel objet télévisuel, tellement il est riche en contenu mais également toujours dans sa période de gestation. Cependant, c'est bel et bien la curiosité qui l'emporte sur la frustration : The Leftovers promet beaucoup et a le mérite de proposer un contenu original et qualitativement sans faille. Affaire à suivre, c'est indéniable. spoiler: N'hésitez pas à suivre les actualités d'Allocritik sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter (liens sur le Blog) !

Cette série est un vrai chef d'oeuvre, je la considère comme l'une des meilleures que j'ai regardé de ma vie. Elle aurait mérité un peu plus de projecteurs car c'est autre chose que les séries de TF1 ou M6, bref passons sur ce sujet. Les 3 saisons m'ont transporté dans cet univers du deuil des personnes disparus durant ce tragique et inexplicable événement de la série, ce dernier nous permet de suivre la réaction des personnages dans leur familles respective. Tantôt touchante, violente, étrange j'ai été ravi du jeux des acteurs qui sont bouleversants dans leurs rôles, mention spéciale pour Nora et Kévin les deux amants...le tout accompagné magnifiquement par la musique de Max Richter.

Grand huit d'émotions, un chef-d'oeuvre simple et efficace. Un bijou de la télévision rejoignant sans mal sa cousine Twin Peaks.

Cette critique à été écrite après le visionnage des saisons 1,2 et 3.
The Leftovers. Que dire de cette œuvre complexe, partant du fait que 2% de la population on disparu soudainement. Avec une grande humanité, l'intrigue va nous présenter ses personnages dans la ville de Mappleton, qui tente de faire face à cette épisode tragique ou des proches les ont quittés d'une seconde à l'autre sans explication. Beaucoup de questions envahiront les spectateurs dès les premiers épisodes, au même titre que les personnages qui se demanderont évidemment si leurs proches sont morts ou simplement ailleurs, s'il est possible de les faire revenir ou non.
Il faudra s'accrocher, il faudra bien suivre, car Damon Lindelof (Lost) et Tom Perrota tiennent ici une série qui en perdrera plus d'un à cause d'un what The fuck assez présent des le début et qui s'intensifie par la suite. Mais sa vaut évidemment très fortement le coup de s'accrocher, car il m'est arrivé bien souvent d'être touché par un dialogue ou un personnage, et par la justesse des mots employés dans ce qu'il traverse, tellement humain, et si bien joué par des acteurs exceptionnels tous les uns autant que les autres.
Le tour de force sera que l'œuvre ne vous donnera pas souvent de véritable réponse, laissant libre court à notre imagination sans pour autant nous laisser dans l'interprétation total. On nous en montre ni trop, ni pas assez.
La bande son est magistral avec des musiques que l'on est pas prêt d'oublier grâce à des instruments qui apporte une émotion palpable aux scènes.
La Saison 1 est donc d'une grande qualité, avec certains épisodes qui m'ont marqué, notamment le trois et le six, qui donne une profondeur impressionnante sur le personnage auquel il s'attarde.
Le seconde est très bonne également, même si c'est celle que j'ai le moins apprécié sûrement parce que c'est celle à mon sens qui donne le moins de réponse à nos questions.
Et la Saison 3 est la meilleure, clôturant magnifiquement le voyage avec des épisodes 3,4,5 et 6 tous exceptionnellement bien écrit. Le final nous donne des réponses mais nous laisse libre court pour imaginer, et on y réfléchira ainsi longtemps après....
Quelle tour de force, quelle voyage, quasi tout est parfait, vous allez tous me manquer personnages de The Leftovers....

Une des meilleures séries de la décennie, loin du format commercial débilitant dont nous devons nous contenter trop souvent. Il faut s'accrocher un peu sur les premiers épisodes, ça peut paraître un peu lent au début. La deuxième saison est magistrale à tous points de vue. spoiler: Malheureusement les deux derniers épisodes de la saison 3 ne sont pas du tout à la hauteur.

Au secours... Quel ennui... Et faites taire ces violons, par pitié! Une série vide mais c'est le sujet, "le vide " ressenti quand on perd quelqu'un. Donc on a beaucoup d'épisodes où il ne se passe absolument rien et on subit toujours le même air de ces instruments à cordes, famille des violons, une famille qu'il faut pouvoir supporter sur une telle durée. Imaginez: vous êtes en train de subir un profond ennui et on vous joue une litanie de violons pendant des heures: l'enfer, pour moi. Le seul point positif que j'ai trouvé c'est que Justin Theroux est très agréable à regarder: oui, j'en étais là...

J’adore la SF, principalement les space opera, mais parfois je me laisse tenter par des séries d’anticipation. Avec « The Leftovers », je ne savais pas où je mettais les pieds. Et bien, je ne regrette rien. Encore une série réussie et addictive. L'intrigue de « The Leftovers » tourne autour des conséquences mystérieuses et soudaines de la disparition de 2% de la population mondiale, un événement appelé le « Départ Soudain ». La mort subite d’un proche et la question du deuil ne sont pas des sujets simples à traiter. La série se concentre en particulier sur les résidents de la petite ville de Mapleton, New York, et explore comment ils gèrent leur deuil, leur confusion et leur quête de sens dans le sillage de cet événement inexpliqué. Avec son approche non conventionnelle de la narration et son refus de fournir des réponses faciles (on ne saura jamais pourquoi et le comment de ces disparitions), « The Leftovers » est une série « frustrante » dans le bon sens du terme. Trois saisons, un postulat de départ, chaque saison développe une histoire complète autour de ce postulat. Les auteurs ont su s'arrêter à temps et conclure de manière génialement apocalyptique cette histoire. Pas de frustration.

Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.

Enigmatique du début à la fin
On reste un peu sur notre réserve mais c'est bon aussi de temps en temps

Série avec beaucoup de suspens , j’espère qu on sera quoi avant la fin de la 2ème saison

Si quelqu'un a une explication sur la scène de la chèvre égorgées dans le restaurant dans l'un des premier épisode de la saison 2 je suis preneur car ca m'intrigue

The Leftovers est une des meilleures séries que j'ai eu l'occasion de voir. Ne vous attendez pas à une série fantastique comme on a l'habitude d'en voir. La dimension fantastique et surnaturelle est bien évidemment omniprésente dans the Leftovers, mais la série tend surtout à s'attarder sur la psychologie des personnages qui sont restés. On assiste à un raz de marée d'émotions tend le casting est parfait. Les acteurs incarnent leurs personnages à la perfection et nous emmènent dans un voyage rempli de doute, de tristesse, de joie, d'incompréhension et de colère face à l'inexplicable (mention spéciale à Carrie Coon, qui est une réelle révélation pour moi). C'est une des rares séries où l'on ne comprend pas tout, parce que tout le monde est différent et réagit à sa façon à ce terrible évènement, et laisse libre court à notre capacité d'interprétation. Foncez regarder Leftovers, vous ne serez pas déçu du voyage...

Ayant bien aimé LOST ,je me suis dit que j'allais tenter le coup; ben dit donc ,je m'attendais pas à ça.
Les 5 premières minutes ,j'y croyais ,je pensais que ça le ferais, mais pas du tout. J'ai testé 2 épisodes, mais j'ai pas pu poursuivre ,excusez le terme mais c'est "chiant" ,je vois pas l'idée, c'est quoi cette série ? que faut-il comprendre au début (mis a part les 2 pour cent de la population qui disparrait ) pour avoir envie de voir la suite ? Pour etre franc, je n'y comprend rien. Si le pilote est dur à comprendre, je lache vite l'affaire...mais c'est sans regrets, j'aurais pu le pousser un peu plus loin, mais c'est au dessus de mes forces.

Que dire, un chef d'oeuvre, tout du long on ne parviens pas a décroché, les musiques qui sont choisi sont excellente et colle parfaitement avec l'image, on ressent les émotions qu'on a voulu nous faire paraitre, la facilité qu'a le réalisateur de nous faire comprendre des choses sans pour autant les montré clairement, c'est vraiment bien tourner, je recommande a 100%

The Leftovers est une série - ultra - émotionnelle qui du premier au dernier épisode confirme que ce long métrage immense est beaucoup plus qu'une oeuvre, un chef d'oeuvre dont son succès est davantage remarquable grâce à une deuxième oeuvre auditive - presqu'aussi importante - celle de Max Richter donnant ainsi une véritable identité unique à la série.

Comment réagirions nous si 2% de la population mondiale disparaissait ? C’est la question que pose réellement The Leftovers. La question n’est pas pourquoi ni comment ils ont disparu, mais comment vivre sans eux.
Après une saison 1 poignante et son épisode final irréprochable, je fus extrêmement déçue du début de la saison 2, spoiler: en raison du changement de personnages et de décor, sans trop accrocher à la ville de Jarden
. Cependant, la fin de cette saison 2 en rattrape la lenteur par un retournement de situation. La saison 3, plus mystique et ambiguë, parfois trop lente (notamment l’épisode sur Kevin Garvey senior) se conclut d’une façon très émouvante, laissant tout de même subsister quelques questions, ce qui peut paraître frustrant et trop rapide. Une très belle série qui aurait cependant pu s’arrêter plus tôt.