J'ai commencé à visionner ce premier épisode avec beaucoup d'a priori, et je dois dire que je ne suis pas vraiment surprise, dans le mauvais sens du terme je veux dire.
Certes, Elementary souffre beaucoup de la comparaison avec son homologue anglais, mais honnêtement, je trouve que la comparaison n'est même pas à faire.
Je ne suis pas une puriste de Sherlock Holmes, je n'ai rien contre New York, ni contre un John Watson féminisé, mais le jeu d'acteur et le scénario font vraiment pâle figure, à mon avis.
On s'ennuie, et ce du début à la fin. Oui, il y a bien une trace d'humour, je ne nierai pas avoir souri de temps en temps, mais ça ne remplace pas l'action qui traîne en longueur. L'enquête est elle même trop simpliste, le meurtrier trop évident... et honnêtement, à quoi sert Joan Watson ?! Un singe de compagnie, un valet de chambre ?
Non, vraiment, j'ai du mal. Entre un Sherlock ex-drogué, qui si j'ai bien compris, se sert du sexe pour "recharger ses batteries", une Joan Watson prête à suivre bien gentiment le détective 24h/24, et un Lestrade "Gregson" qui pour le coup ne sert vraiment à rien, c'est assez difficile d'accrocher à l'histoire.
Je commence à craindre l'apparition de Mycroft et de Moriarty !
Mais bon, il est possible que mon opinion soit fortement altéré par le Sherlock de la BBC. Jonny Lee Miller et Benedict Cumberbatch sont complètement différents dans leur manière d’interpréter le célèbre détective. Même si sur ce point là, ce n'est pas plus mal. Après tout, il est inutile d'avoir une copie conforme de Sherlock. Je dirais que Miller fait d'avantage ressortir sa sociopathie et sa folie. Par moment il ressemble juste à un imbécile (pour ne pas dire un autre mot) arrogant, présomptueux, prétentieux, cynique.... la liste est longue, mais il lui arrive aussi de se montrer humain, même si cela n'est pas de la plus touchante des manières.
Bref, je ne demande qu'à voir le prochain épisode, afin de voir où tout cela va nous mener...