Avis True Detective - Page 7

Une série de grande classe, qui marquera l'histoire des séries pour un bon moment. "True Detective" est une affaire de duo. Le premier, celui qui est à l'écran, est formé par Matthew McConaughey et Woody Harrelson qui incarnent leur rôle à fond. Le second duo est formé par l'auteur Nic Pizzolatto, et le réalisateur (c'est rare d'en voir qu'un dans une série), Cary Fukunaga. Le scénario est vraiment magnifique avec un vrai début, un vrai milieu et une vrai fin. La réalisation est très bonne, on retient le puissant plan-séquence de l'épisode 4 mai il y a d'autres effets très bien réussi. Rajoutez-y une ambiance poisseuse et un très bon générique, et vous avez "True Detective". Je mets une réserve sur la fin car même si elle est très bien dans le fond et la forme, n'est pas assez couillu et sombre comme le reste de la série. Bref, une série aux allures de grand thriller comme ceux de Fincher.

QUELLE CLAQUE ! Exit toutes ces séries policières qui se disent maîtres du genre, je pense aux Experts and co notamment... Ici, c'est sans aucune pitié, à l'image de la narration complètement terrifiante et qui dure tout au long de cette première saison, que True Detective renvoie ces séries policières dans le ridicule et la ringardise. En effet, tout est réuni pour rendre un véritable chef-d'oeuvre de la télévision !
Et cela commence bien évidemment par un générique tout aussi mystique qu'incroyable esthétiquement, nous avions Game of Thrones et Dexter, aujourd'hui, on peut ajouter aisément et sans le moindre doute True Detective en ce qui concerne le générique... Tout comme la BO, un son country sombre et stressant mais entraînant, collant à la perfection avec le rythme et le scénario de la série... Après, la deuxième chose qui nous claque à la tronche dès les premières images, c'est tout simplement le décor, associé à une réalisation maîtrisée d'une main de génie qu'est Cary Fukunaga. Dans une Louisiane aussi sombre que l'on peut la connaitre, le metteur en scène parvient à tout sublimer, il transcende chaque plan qui défile devant nos yeux, chaque détail a un objectif, il est pensé minutieusement, que ce soit dans la forme que dans l'intrigue policière...
Mais venons-en à ce qui fait de cette série une pièce unique, une oeuvre d'art cinématographique et pas seulement télévisuelle : une performance, pour moi jamais égalée auparavant dans une série, celle du duo d'acteurs, Matthew McConaughey (Rust Cohle) et Woody Harrelson (Marty Hart). Whaou ! Que dire ? C'est LE rôle de leur vie ! Alors qu'il s'agit d'une série, et alors ? Si le premier a eu son Oscar récemment pour sa magnifique performance dans Dallas Buyers Club, c'est aussi grâce à sa performance hors du commun, sur huit épisodes de 55 minutes, dans True Detective. Il crève littéralement l'écran... Mais sans pour autant - et c'est là aussi ce qui fait la perfection de cette série - faire de l'ombre à son fameux coéquipier Woody Harrelson (Zombieland, Hunger Games plus récemment). Ces deux personnages nous font une véritable démonstration, en appuyant sur la folie, la psychologie, le stress, la peur et la haine. Les deux se répondent mutuellement, se détestent, s'aiment, les deux en même temps, c'est la clef de la réussite de True Detective. Alors pour le coup, énorme coup de chapeau au scénariste et créateur, Nic Pizzolatto : un génie est né tout simplement... Vivement la saison 2 !

La meilleure série policière depuis bien longtemps. La mise en scène et l'écriture sont impeccables, et les acteurs sont absolument merveilleux.

Série d’exception, de format anthologique, à ranger aux côtés des illustres aînées Breaking Bad, Dexter, The Wire, Oz, etc...

On a l’impression que la série s’intéresse plus aux détectives que aux enquêtes ,
Certains sont inintéressant et clichés j’ai pas du tout été emballé , peut être le côté mis en place très lent

Dans le genre, on frole la perfection. Vraiment Mortel du début a la fin . Certains dialogues (monologues) me resteront en tete tres longtemps je pense. LA série a voir cette année , jetez vous dessus

Seule série regardée en famille (famille de grands je précise, ce n'est pas pour les enfants), cela prouve que sa qualité sait mettre tout le monde d'accord. Les acteurs sont excellents, les plans séquence magnifiques, les personnages travaillés... Néanmoins certains épisodes traînent un peu, notamment à cause de monologues à rallonge du personnage de Matthew McConaugay qui nous laissent parfois perplexes...

LA série policière US de 2014 ! On comprend que les diffuseurs aient livré bataille pour l'acquérir (c'est HBO qui a emporté le morceau).

Une série policière brillante dans sa noirceur: innovante au niveau de sa narration, au tempo lent savamment étudié, une superbe photographie, un portrait psychologique des personnages fouillé, et un casting remarquable, avec la paire Matthew McConaughey / Woody Harrelson complétée par Michelle Monaghan.

Un Matthew McConaughey into darkness qui confirme toute son envergure après MUD.

TRUE DETECTIVE, à ne manquer sous aucun prétexte.

La série policière « True detective » réalisé par Cary Fukunaga est l'histoire de deux flics poursuivant une enquête sur le meurtre d'une jeune prostitué, un fait qui pourrais apparemment avoir des liens avec une religion satanique qui leur sont inconnue. En effet, plusieurs indices, notamment les cornes de serf sur la tête de la jeune fille ou encore des signes plus ou moins abstraits disposé un peu partout sur les lieux du crime, permettent aux deux inspecteurs d'aborder l’hypothèse que le ou les coupables feraient parti d'une secte. En gros les dix épisodes retracent l'histoire de ces deux personnages tout au long de leurs enquête. Il y a premièrement Martin Hart interprété par Woody Harrelson , jouant le rôle d'un père de famille, trompant sa femme. Il est également violent et parfois un peu stupide, ce qui nous amène a l'image du flic bof, donc le personnage le moins intéressant des deux. Contrairement à Martin, Rust Cohle interprété par Matthew McConaughey a passer ses dernières années dans la solitude et le désespoir, il s'est marié et eu un enfant, hélas, ce dernier meure quelques temps après sa naissance, donc forcement le mariage entre Rust et sa femme s'écroule, ce qui laisse un personnage nageant dans sa mélancolie, prétendant que la vie n'a aucun sens et qui arrive à saisir les spectateurs grâce à ses propos philosophique et moraliste, ce qui fait de lui un personnage beaucoup plus captivant et incarné par un acteur nous dévoilant une performance prodigieuse. Détaille important concernant cette série, c'est que tout les épisodes ont été réalisé par la même personne, ce qui est rare vis à vis des séries habituelles. Concernant la mise en scène, toute l'histoire est tracé sous une ambiance pesante, quelques indices commençant par le mauvais temps(comme dans beaucoup de film de ce genre ex : seven, mystic river, prisonners....), ainsi que l'image sombre nous amène à aborder cette conclusion, autre le jeu d'acteur formidable, la photo est tout aussi marquante, surtout grâce au magnifique plan séquence de l’épisode 4 accompagné par une superbe musique. Globalement la série est génial, a part le dénouement légèrement décevant. En effet, le coupable apparaît dans le dernier épisode seulement, c'est plus sympa lorsque l'on s’aperçoit que le coupable est déjà apparut précédemment et que l'on peut faire le lien entre lui et ses propres actes.Pour conclure cette séries est fortement recommandable, elle tiens la route principalement dans son écriture, et certains épisodes peuvent s'avérer tout aussi poignant que perturbant.

Il y a plusieurs raisons d’aimer cette série. Premièrement pour l’histoire, bien que les séries policières sont abondantes sur nos écrans, cette série choisit un angle d’attaque différent. Le créateur de True Detective, Nic Pizzolatto nous entraîne dans une histoire plus philosophique, basé sur la nature humaine et le rapport aux choses, aux êtres, à la religion. Durant l’enquête et leur interrogatoire, les deux détectives s’interrogent sur leur propre vie et le tournant qu’elles ont prises, ainsi que sur les choix qu’ils ont fait et leur impacts sur leurs vies. Le personnage principal, Rust (Matthew McConaughey), a un passé très lourd, il cherche désespérément à l’oublier en se noyant dans son enquête. Il est très cérébral et cherche une justification à tout acte. Il a en plus des problèmes de drogues ce qui lui provoquent des hallucinations mystiques. De l’autre côté, on trouve le détective basique, Martin (Woody Harrelson), qui a une famille, deux petites filles et une femme (Michelle Monaghan), mais qui cherche à sortir de son quotidien par différents moyens. Ces deux personnages sont opposés mais en même temps complémentaires. Ils vont grandir ensemble. L’enquête quant à elle, nous entraîne dans les fins fonds du bayou en Louisiane. L’esprit conservateur et religieux de l’endroit, des gens, nous emmène dans des histoires familiales et politiques complexes.
Au delà de l’histoire, les acteurs sont excellents dans leurs rôles. Matthew McConaughey en flic torturé est simplement parfait. Il donne beaucoup de profondeur à son personnage et nous entraîne dans des réflexions sur l’être humain et sur notre vision de la vie. Il arrive à nous détacher de son personnage, on se questionne sur ses véritables intentions. Woody Harrelson joue le flic, père de famille, conservateur. Comme pour Matthew McConaughey, on ne peut pas s’attacher à son personnage, il a des failles que l’acteur arrive très bien à retranscrire. A côté de ces deux grands acteurs on trouve Michelle Monaghan qui joue la femme de Martin, elle est son pilier et elle crée du lien entre les deux détectives. Pure et belle, l’actrice est parfaite dans son rôle.
L’histoire, les acteurs mais aussi la réalisation fait de cette série, une série unique. La pesanteur des lieux de tournages en Louisiane est très bien retranscrite sur écran. La luminosité rend l’atmosphère mystérieux encore plus intense. La musique folk/country nous entraîne dans cet univers du Sud chaud et moite. Les effets de temporalité entre le présent et le futur, nous perde un peu au début puis petit à petit nous pousse à nous questionner sur le vrai visage de ces deux détectives et sur leurs rôles dans l’enquête. Tous les ingrédients sont donc réunis pour créer une série parfaite.

Dès le générique, l'on sent que l'on ne va pas être déçu: le travail visuel et sur la colorimétrie est grandiose, c'est techniquement superbe et on se trouve directement plongé dans l'atmosphère humide et poisseuse d'une Amérique au ralenti, celle de la Louisiane et de son décore marécageux. On est surtout saisit au visionnage de ce premier épisode par la photographie et le travail de l'image à proprement dit; comme un Fincher avec Seven et ses couleurs jaunâtres et maladives, HBO nous livre à chaque scène un véritable tableau d'une beauté saisissante (la scène du crime). Sur le plan narratif, on apprend très peu de chose lors de ces 55 minutes, mais c'est aussi la force de la série, on déguste cette amuse bouche, cette lenteur de la présentation du crime mais surtout des personnages, car il s'agit bien d'eux dont il est principalement question dans ce premier épisode. L'un le flic aigri, pessimiste et glauque soit un portrait très classique mais la façon dont il est traité ici ne fait jamais sombrer le personnage dans une caricature, et ce grâce à la performance de Matthew Mcconaughey. En face, c'est un flic charismatique, très simple et tout en retenu mais qui doit gérer l'humeur macabre et les réflexions nihilistes de son compère. Si on peut tout de même regretter la thématique mainte fois utilisé et usé du meurtre de nature satanique d'un psychopathe s'enivrant d'ésotérisme, le résultat nous force à constater que la mécanique est diablement efficace et avec le peu d'éléments fournis dès ce pilote, le mystère est complet: la base est incroyablement solide pour les 7 prochains épisodes de la saison. Après Breaking Bad ou Zodiac, les amoureux des séries à la forme et la mise en scène léchée, et des thrillers haletants ont de quoi se mettre un sérieux morceau de barbaque sous la dent !

Imaginez un tout jeune auteur de best-seller, Nic Pizzolatto, qui crée, produit et écrit sa première série. Imaginez qu'elle est interprétée par 2 acteurs de renom dont l'un récemment Oscarisé (Matthew McConaughey et Woody Harrelson). Imaginez qu'elle est entièrement réalisée par Cary Joji Fukunaga (Sin Nombre, Jane Eyre). Imaginez une série policière qui suit à la lettre les codes du polar sans rien laisser au hasard mais qui arrive pourtant à demeurer inédite. Il faut dire qu'un programme signé HBO, c'est toujours un succès. La chaîne américaine connait les ingrédients nécessaires pour faire d'une série un monument de télévision et "True Detective" ne déroge pas à la règle : une intrigue complexe, des lignes temporelles diverses, des personnages charismatiques, du sexe, de la violence, de la drogue et des répliques badass pour un résultat explosif. Nous suivons ainsi l'enquête difficile de deux agents de la brigade criminelle, Martin Hart (Harrelson) et Rust Cohle (McConaughey) sur une affaire de meurtre apparemment satanique. Les deux gaillards sont très différents, ne se connaissent pas, ne s'aiment pas des masses et piétinent comme jamais. Le décor ? La Louisiane des années 90, un peu sale, très mystérieuse, pas très causante. Un décor de rêve pour une enquête morbide quoi, une enquête littéralement hypnotisante. Marty est un costaud, un gars robuste qui est marié à une délicieuse femme (Michelle Monaghan) et est papa de deux petites filles. Il aime boire et tromper son épouse avec des bombes sexuelles à peine majeures. Mais c'est un bon flic. Cohle est assez maigre, il parle pas beaucoup sauf pour déblatérer des proses envolées sur la nature humaine dégueulasse et les méandres de ce monde qui ne tourne pas rond. Il est célibataire, mystérieux, au passé trouble. Mais c'est un bon flic. Les deux acteurs qui les campent sont habités, tour à tour imposants, effrayants, pathétiques, humains. L'intrigue, étalée sur seulement huit épisodes, nous entraîne peu à peu dans une affaire de plus en plus complexe, de plus en plus sombre, de plus en plus déroutante, d'autant plus que l'histoire située en 1995 alterne avec le présent où nos deux ex-flics désormais sont interviewés par la police sur les faits survenus presque vingt ans plus tôt. Déjà vu ? Oui. Bien foutu ? Oui. Car la force de ce récit en somme classique est de faire valdinguer les codes au bout d'un moment, de mélanger passé et présent et autre passé pour un résultat farouche mais limpide, encore plus passionnant. La mise en scène est extraordinaire (nom de Dieu mais ce plan-séquence dans l'épisode 4 est juste impressionnant !), le scénario garnie de séquences jouissives et de dialogues aux petits oignons (dont certains amenés par Cohle qui vous feront grandement réfléchir), un casting de choc pur une interprétation irréprochable, le tout diffusé sur huit petits épisodes... On tient là la série de la décennie. Voire plus encore. En somme, "True Detective", c'est du cinéma, du vrai, un p***** de polar qui aurait pu être diffusé en salles si l'on autorisait les films de 7h30. Une œuvre originale, complète, surprenante, parfaite, dont la deuxième saison, avec un autre casting et une autre histoire, risque d'être difficilement meilleure.

Encore une production HBO (l'incontournable "The Wire", la violente "Oz", l'inévitable Sopranos") et une belle réussite pour l'instant. Une ambiance soignée et digne d'un grand film, personnages charismatiques, scénario bien ficellé et filant sur un bon rythme. A suivre indubitablement.

Enfin une série policière qui sort de l'ordinaire, 2 anti-héros qu'on suit dans cette enquête touffue (plutôt complexe à suivre) sur un tueur en série assez particulier. Dès le générique on est scotché, et si la série prend son temps pour dévoiler son histoire c'est pour mieux présenter les deux flics, deux acteurs au sommets de leur art : Woody Harrelson et Matthew McConaughey (qui est vraiment dans une forme éclatante). Deux flics totalement différents, l'un pessimiste, sombre et l'autre marié, assez sanguins qui finissent par bosser ensemble. Ça paraît banal comme ça, mais la force de la série c'est son atmosphère, et sa lenteur 8 épisodes pour une série plus proche du cinéma que jamais avec cette réalisation parfaite de Cary Fukunaga (et quelques coups d'éclats qui feront date), chapeau à lui pour avoir sorti un projet de cette envergure juste après avoir sortis deux films. Une série avec un vrai cachet qui à déjà sa place dans le panthéon des séries. Génial.

Saison 2 : ... Hum que dire, personnages trop complexes et ayant bien trop de problèmes qui embrouillent le spectateur plus qu'autre chose. L'enquête n'avance quasiment pas avant l'épisode 6 et on à bien le temps de s'ennuyer. La réalisation reste correcte mais n'atteint jamais le niveau de la première saison et les acteurs se débrouillent sans apporter une autre dimension comme le faisait le duo Harrelson/McConaughey. Une saison 2 qui voulait une nouvelle approche mais qui est bien faiblarde sur toute les lignes, malgré la hausse de rythme dans les derniers épisodes.

Complètement mystique, décalé et magnifiquement interprété, True Detective réussit à bouleverser les codes du genre pour une série longue, pesante et passionnante. Et que dire de ses personnages, au charisme inégal.