Avis Westworld - Page 10

Saison 1 : La création de Jonathan Nolan offre une vision sur les bassesses humaines, le complexe de dieu et l’éveil d’une intelligence artificielle en y insufflant une complexité retorse et diablement addictive. À chaque épisode, Westworld nous apporte quelques réponses, tout en soulevant d’avantages de questions. Le tout en un ensemble cohérent qui ne cesse de malmener le spectateur, de le prendre à revers, de lui faire perdre la tête pour finalement faire battre son cœur devant une histoire ciselée pour un casting somptueux. 5/5

Saison 2 : Si la force narrative de Westworld pâtit de son ton lancinant, elle permet de développer la psyché des personnages qui livrent d’incroyables scènes tendres, belles ou terriblement tragiques. Une énergie émotionnelle galvanisée par un casting toujours incroyable et une réalisation à couper. 3,5/5

Saison 3 : Fini les doubles temporalités, les différentes époques et les contrastes géographiques puisque la saison 3 de Westworld choisit une approche tout ce qu’il y a de linéaire. Que ce soit dans l’intrigue, la réalisation des huit épisodes, les révélations ou les rebondissements, tout est expliqué alors que l’on est soigneusement guidé à travers ce qui était autrefois un joyeux labyrinthe narratif duquel on ne voulait surtout pas s’extraire. On a certes critiqué l’excès de complexité stérile de la saison 2, mais on ne s’attendait pas un développement aussi plat et frontal, dénué des mindblown habituels (ou presque). 3/5

Série très intrigante tant dans son genre que dans son scénario. Des tiroirs aux surprises et parfois à l'incompréhension. Néanmoins elle est captivante et déroutante.

Fort d’un budget conséquent, la série Westworld animée d’une ambition cinématographie certaine décline un monde fictionnel dystopique. Sur trois saisons, cette série télévisée produite par HBO et scénarisée par Lisa Joy et Jonathan Nolan noue son intrigue sur une double dystopie. Il y a d’abord deux chronologies mises en parallèle, celle d’un monde légèrement futuriste offrant la possibilité de revisiter le temps de la conquête de l’ouest. L’autre dystopie se joue parmi les protagonistes puisque certains sont humains alors que d’autres sont de pures créations robotiques. Tel est l’objet de Westworld... du moins lors de sa première saison. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2020/08/21/westworld/

Une attention particulière est donnée aux détails.. la BO, le cadrage, les effets spéciaux, les décors sont très bien travaillés et c'est la un gros atout de cette série.
Elle souffre cependant d'un manque de dynamisme et de cohérence à certains moments mais qui, si vous êtes cinéphiles, sont oubliés au profit d'un scénario quand même réfléchi.

Comme d'habitude le générique qui tue! Une musique toujours aussi surprenante. Des épisodes (1 & 10) super long. Un bon début qui reprend la suite de la saison 1 une bonne fin qui nous fais baver en attandant la saison 3.
On entre vraiment dans le sujet de l'intelligence artificielle, de la vie, de la mort, de l'amour, de la haine, des questions de supériorité,vouloir dominer le monde. Des flash-back à revendre. Une série entre passé, présent et future.
J'ai aimer me plonger avec ces indiens, ces robots, cette ambiance moderne et à la fois western. Bref Westworld, une série unique.

Malgré des longueurs et quelques incohérences, Westworld nous plonge habilement dans les paradoxes de son univers où les robots devraient rester cantonnés aux plaisirs de l'homme mais prennent quelques libertés. Une narration à plusieurs niveaux servie par un casting impeccable.

j'avais beaucoup aimé la première saison, mais la seconde n'a pas été à la hauteur de la première! Ca reste tout de même une bonne série et j'espère que la troisième saison sera au rendez-vous comme l'avait été la première!

Je ne sais pas pourquoi les médias tiennent absolument à comparer cette série à GOT car ça n'a rien à voir!!!
Ce point résolu westworld est un vrai chef d'oeuvre qui nous ébloui par ses décors à couper le souffle et l'intrigue et le suspense qui montent crescendo.
Cette série est une critique parfaite de notre société de consommation et de politiquement correct.
L'humain qui est de moins en moins pourvu d'humanité et qui assouvi ses plus bas instinct dans un parc où tout est permis avec des "hotes" à leur disposition

vu saison 1 = autant la mise en scène et sa BO que le casting ou encore l'intrigue passionnante, tout est grandiose et originale -

Mais quel série mon dieu!
Si elle est un peu lente au début, le suspens monte crescendo jusqu'à l'excellent final mais frustrant quand même.
Un casting exceptionnel (dont anthony Hopkins, Ed harris), des paysages magnifique, une bande son excellentes, mention spécial aux reprises de paint in black, back to black, fake plastic trees, the house of the rising sun au piano.
Si dans la forme c'est une série de SF matinée de western, dont le fond je l'ai trouvé quelque peu semblable à Game of thrones. La violence et le sexe ont une raison d'être montrés. Il montre tout simplement notre monde tel qu'il est.

Que ce soit le décor, les costumes, la mise en scène ou le nombre de figurants, on sent tout de suite que cette série est un ogre qui tient plus du film que de la série classique.
Par ailleurs il est très important de ne pas se faire spolier l'histoire pour profiter au maximum de WW.

Cette première saison est une histoire à part entière extrêmement riche. Rien n'a été laissé au hasard, tout plonge vers un but précis. La série s'apprécie dans son ensemble, ce qui est rare de nos jours, tant l'industrie des séries produit presque les épisodes au coup par coup en fonction du succès à l'audience.
Les références sont nombreuses, comme des clins d'oeil digne de ses pères : The Island, Matrix (WW pourrait très bien précéder Matrix), I Robot , Jurassic Park ( l'auteur du livre WW); si vous êtes fans de ces films foncez !!

L'histoire amène à des prouesses de mise en scène qui manipule le spectateur pour mieux le surprendre; et même si l'on essaye de deviner la suite des événements, il est rare d'y arriver tant le scénario prend des tournures inattendues.
La technique de mise en scène est plaisante, on a beaucoup d'événements qui se passe en arrière plan de la caméra, des plans large pour apprécier les décors, des FX sympa.
WW va changer la manière d'aborder les séries à gros budget c'est certain!

On peut reprocher un manque de rythme autour des épisodes 3 à 6 il est vrai, cependant ils sont essentiel pour la suite, je vous garanti que cela vaut le coup d'aller jusqu'au bout !!
Il est également difficile de se prendre d'empathie pour certains humanoïdes puisque par définition ce ne sont pas des Humains, mais c'est probablement tout l'enjeux de la série.

PS: faut-il maintenant présenter des gens à poil qui font l'amour à chaque épisodes, traditions de Games of Thrones, pour captiver l'attention du spectateur ? c'est tout de même inquiétant...
Je suis impatient mais également inquiet pour la suite, faut-il vraiment proposer une deuxième saison ? Pour le fric oui, pour l'intérêt de l'histoire je ne pense pas.

Bref : une série riche, captivante, une histoire qui mérite sa place.

J'ai tout fait pour que ça marche mais je ne peux pas... je m'ennuie mais c'est d'un mou, mais mou... je me suis accrochée pour la saison 1, une fois terminée j'ai fait une pause car trop lente. Je reprends donc la saison 2 mais là, la coupe est pleine... je ne peux pas. L'idée est pourtant bonne et tous les ingrédients sont là mais les dialogues sont longs; trop longs et le rêve ou la réalité est en un mot : chiant...

Par rapport au film de Michael Crichton (MONDWEST), l'histoire est plus profonde mais également plus pompeuse, la faute a des dialogues parfois interminables sur le pourquoi du comment. Mais c'est tout a l'honneur de Jonathan Nolan que de vouloir perfectionner l'oeuvre de Crichton afin de l'améliorer, hélas au détriment de nos nerfs : la chronologie des scènes est un bazar sans nom ! Il s'agit d'un véritable puzzle et il faut s'accrocher pour suivre et comprendre l'histoire (plus d'une fois j'ai décroché). J'aurais aussi aimé en savoir plus sur le parc : avec des règles claires et aussi une carte des lieux, là il y a trop de zones d'ombre pour donner une réelle cohérence a tout ça. Michael Crichton a créé une fantastique histoire, Jonathan Nolan a tenté de l'améliorer en parlant des dérives des humains (SAISON 1) ou encore leur recherche de l'immortalité (SAISON 2), mais tout comme son frère, il a voulu trop en faire.

Avec un générique magnifique et une photographie du même acabit, j'ai assez vite accroché aux premiers épisodes, même si l'incohérence du thème du parc (pouvoir détruire des robots pourtant summum de technologie !) me semblait particulièrement forte. Et l'intuition a eu raison : la série se perd très vite en déchaînements de violence, en robots qui critiquent les humains pour finalement faire pire, en rebondissements qui tombent systématiquement à plat. J'ai arrêté 3 épisodes avant la fin de la saison 2, tellement c'était, au final, à vomir.

J'en attendais beaucoup de Westworld, présentée comme une des meilleures séries de la dernière décennie. Malheureusement le scénario, signé Jonathan Nolan, est trop dense et alambiqué et ce dès la première moitié de la saison 1. Le concept est pourtant génial, les thèmes abordés et l'ambiance excellentes en plus de correspondre à mes goûts. La BO aussi (par le même compositeur que Prison Break) avec les remix de Paint it Black qui m'ont particulièrement marqué. Acteurs eux aussi géniaux. Mais quand un film me demande de réfléchir soit, quand c'est une série où les épisodes s'enchainent, j'ai du mal. Le plus problématique étant les rebondissements, déformations temporelles et du réel beaucoup trop nombreux et surtout bien trop rapprochés, rendant l'histoire difficile à suivre. La saison 2 commence sur les mêmes bases, le rythme bien plus lent cette fois-ci et on creuse la psychologie des personnages. Pas suffisant pour m'encourager de poursuivre.
Un second visionnage me permettrait peut être de déceler le chef d'œuvre annoncé par certains, car j'ai l'impression de passer un peu à côté d'une vraie réussite (d'où cette assez bonne note d'ailleurs).