Mon compte
    The Young Pope
    Critiques spectateurs
    Critiques presse
    Note moyenne
    3,9
    2740 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Young Pope ?

    97 critiques spectateurs

    5
    39 critiques
    4
    34 critiques
    3
    10 critiques
    2
    4 critiques
    1
    3 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Fondation
    Fondation

    6 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 22 janvier 2021
    Intrigante et artistique dans sa réalisation, on sent bien que Canal+ a cherché a produire une série différente des autres. Rien que pour ça, elle vaut le détour. Jude Law est parfait et tout les protagonistes de l'histoire sont au niveau. Alors on pourra reprocher quelques longueurs mais elles soutiennent le propos. Une très très bonne série.
    PS : La saison 2 (The new pope), s'avère moins bien.
    sam_eclate
    sam_eclate

    5 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 14 janvier 2022
    C'est beau, c'est bien joué, c'est intéressant, on sent la touche fellinienne de Sorentino bref c'est du grand cinéma sous la forme d'une série.
    En 4 mots : à ne pas rater !
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 14 février 2017
    Malgré quelques longueurs, The Young Pope nous tient en haleine jusqu'au dénouement qui ne pas déçue sans m'éblouir. La série s'articule surtout autour du personnage principal, et j'ai trouvé dommage que la force et la cruauté dont il fait preuve s'estompent quelque peu au fil des épisodes. Mais le personnage reste attachant et surprenant, à la fois sensible et intransigeant. Les textes sont très réussis et donnent à réfléchir, le style de Sorrentino est divin (sans mauvais jeu de mots) et le montage ainsi que la musique sont parfaits.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 13 novembre 2016
    Une oeuvre magistrale d'un grand réalisateur. Entre la photographie qui est d'une beauté rare, la réalisation toujours extravagante et parfaitement orchestré, le jeux d'acteur, l'écriture, la bande-son, cette série est une expérience incroyable. A voir!!!
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 3 avril 2018
    The Young Pope n'est pas une série classique comme il en existe tant aujourd'hui. Polluantes, poignantes, folles, ennuyantes. Il y en a des tas. Trop parfois.

    Au dessus du lot, par delà les plus grandes, il y a l'intouchable The Wire, une autre production HBO. Et il y a The Young Pope.
    Véritable odyssée au sein d'un Vatican divisé où règne le conservatisme le plus cruel et le progressisme le plus rugueux, il y a Lenny Belardo, tout jeunement élu pape par un conclave plus indécis que jamais.
    C'est aussi, sans mauvais jeu de mot, l'histoire d'une crise de foi. C'est l'histoire d'un homme que les évènements dépassent, d'un personnage hanté par ses démons et ses questions : qui est-il ?, d'où vient-il ?
    Toutes ces questions sont survolées avec une classe certaine par un Paolo Sorrentino en pleine forme.
    Homme d'église, homme mystique. Figure christique et anti-christique, c'est un véritable combat entre la foi et la rationalité qui se joue sous nos yeux ébahis par tant d'images folles et merveilleuses. Là sous la coupole d'une chapelle Sixtine plus vrai que nature où là encore, sous la pluie battante d'un Saint Pierre de Rome déserté par la masse de fidèles.

    Une esthétique si particulière habite cette série. Les plans larges, symétriques où le pape s'agenouille et prie, sans fioriture (la scène dans la station service par exemple). Chaque plan est d'une réflexion folle, stylistique, brillance et élégance.
    Jusqu'à suffocation parfois, nous vivons la vie d'un pape en pleine crise d'existence, qui se cherche sans jamais se trouver véritablement, qui impose pour ne pas décomposer. Au rythme des requiems et autres reprises de Beyonce, l'univers musical compose à lui seul une perfection.

    Si la série est un tel chef-d'œuvre, il faut souligner que le casting y est également pour une raison. Jude Law incarne ce pape incertain, conservateur mais aux multiples contradictions avec une force des grands jours.
    Une saison deux, intitulée The New Pope, est en écriture. Gageons qu'elle sera aussi bien que sa grande sœur.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Série Divine.....
    Quelle surprise de voir Jude LAW dans le rôle de ce Pape charismatique...réel audace et réussite son jeu d'acteur et magistral.
    Tous y est l'image la musique......Bravo.....
    Pierricdrai
    Pierricdrai

    5 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 28 février 2021
    Lenny Belardo a de quoi être satisfait. Ce matin, contre toute attente, il se réveille pape. Ce jeune cardinal américain de 47 ans n’était pas le favori de cette farouche compétition. Mais avec le jeu des alliances propre à cette élection, il a fini par l’emporter au détriment de son mentor, le cardinal Spencer. Cette victoire, il la doit en partie au cardinal Voiello, maître conspirateur du Vatican, qui a appuyé cette improbable candidature en pensant que le « jeune » homme serait à coup sûr plus manipulable que son aîné, jugé trop conservateur à son goût. Mal lui en a pris.

    Si vous regardez « the young pope » afin d’assister à une diatribe anti-religieuse, passez votre chemin. En effet, la série ne cherche pas à dénoncer cette institution qui ne semble ni meilleure, ni pire qu’une autre malgré les manigances qui s’y trament. De même, la religion chrétienne n’est pas directement critiquée en tant que telle. En effet, les notions de compassion et d’amour de son prochain ne seront pas vraiment dévoyées par les différents protagonistes de cette histoire. L’objectif de Paolo Sorrentino est plutôt de disséquer la psyché d’un homme et de faire le parallèle entre son parcours individuel et la manière qu’il a d’exercer son pouvoir.

    Dans cette optique, placer l’action de son histoire au Vatican n’est évidemment pas anodin. Car qui possède une influence aussi mondialisée que celle du pape ? Celui-ci livre son message sur l’ensemble des peuples de la planète : il est un guide spirituel et sa voix se veut universelle. Or, il se trouve que Lenny prône une parole d’un conservatisme moral absolument sidérant. Mais que ce soit pour évoquer la place perdue de l’église dans la société, l’homosexualité ou l’avortement, la radicalité de son propos ne peut avoir de poids que si elle est portée par un homme hors du commun. Et c’est ainsi que nous est montré ce pape incarné de manière assez exceptionnelle par Jude Law dont la gueule d’ange et les yeux bleus contrastent magnifiquement avec la violence de ses plaidoiries. Aussi effrayant qu’envoûtant, il représente efficacement la main de Dieu, parfois bienfaitrice, souvent diabolique. Et si les longues diatribes qui ponctuent le récit sont parfois un peu confuses, elles restent souvent passionnantes et très bien écrites.

    Mais là où la série est une vraie réussite, c’est qu’elle n’est pas didactique et les attitudes de Lenny s’expliquent avant tout par son vécu qui déteint sur la vision qu’il se fait du monde et sur ce qu’il veut lui imposer en miroir. La foule des fidèles, cette enfant qui n’attend pour vivre qu’un geste de tendresse de son patriarche, en fera directement les frais. Dans ce cadre, le Vatican, ville état séparée du monde, est une prison dorée dans laquelle se débat ce pape oisif, enfermé dans ses convictions comme il l’est dans ses jardins et dans son passé. Mais petit-à-petit, suite aux événements qui découleront de ses prises de position, cet homme complexe et ambivalent connaîtra le doute et s’interrogera sur sa foi. A ce titre, l’évolution narrative du personnage est plutôt bien menée et cohérente, quoiqu’un peu extrême sur la fin.

    Enfin, le cadre de la religion permet à Paolo Sorrentino de laisser libre cours à son imagination de cinéaste. Pour cela, il va d’abord centrer sa mise en scène sur les contrastes que lui offre son personnage : à la fois jeune mais conservateur, sportif mais fumeur compulsif, à l’allure moderne mais affublé d’un chapeau papal risible. La lumière divine qui se dégage de sa soutane d’un blanc éblouissant peine à masquer la noirceur de son esprit. D’un point de vue musical également, le chant grégorien laisse place à une musique pop voire électro qui vient vivifier un genre souvent austère et renvoie à la jeunesse supposée de son héros. De surcroît, cette bande-son procure à l’ensemble une ambiance toute particulière assez atypique et vraiment envoûtante. Enfin, le contraste est également de mise au sein même de la narration. Ainsi, le double discours pontifical, symboliquement chargé (mais réussi), en est un parfait exemple. De même, à défaut de cathédrale, les prières appuyées du pape peuvent se dérouler au beau milieu d’un parking d’autoroute avec pour seul éclairage les phares des camions. De tout cela se dégage une mise en scène et une photographie très travaillées, parfois un peu trop maniérées, mais foncièrement modernes.

    Cerise sur le gâteau, Sorrentino va même profiter de l’occasion pour distiller dans son récit des miracles et des visions, éléments baroques propres au genre mais devant être bien utilisés ! A ce niveau, on pourra tout de même juger un peu superflue le traitement de la relation qu’entretient Lenny avec Ludivine Sagnier, une fidèle auquel il apportera toute son attention. Mais par ailleurs, ceux-ci ajoutent plutôt au mystère de ce pape mi-ange, mi-démon en plus de renforcer l’onirisme de l’ensemble. Ils viennent surtout nous rappeler qu’il s’agit bien là d’une fiction et que le réalisme n’est pas l’objectif principal de son auteur. Au final, « the young pope » se veut aussi instructive que divertissante, aussi allégorique que poétique, aussi bavarde que visuellement élaborée. Elle mélange tous ces éléments avec une certaine classe, ne délaissant jamais son propos et ses personnages. Et si l’action se déroule dans les hautes sphères du pouvoir, elle tend à nous rappeler que chaque individu, à son niveau, est responsable de la manière dont il use de son autorité sur son entourage.

    Pour d'autre critiques, rendez-vous sur mon blog :
    seriephiledudimanche.jimdofree.com
    N'hésitez pas à aller jeter un coup d'œil, à faire part de vos commentaires et à le partager.…
    Enki Dou
    Enki Dou

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 12 février 2017
    The Young Pope n'est pas vraiment une série, c'est un long film. Et un film magnifique de bout en bout. On est un peu dérouté au début, on ne comprend pas tout de suite de quoi il s'agit, et ce n'est que petit à petit qu'on se rend compte que le film parle avant tout d'amour. Il parle aussi, parce que l'amour peut se cacher derrière tout ça, et parce que c'est la vie, aussi, de pouvoir, de l'extrême solitude du pouvoir ; et du poids de la responsabilité ; de la foi, de ceux qui l'ont et de ceux qui doutent ; de l’Église catholique, dans ce qu'elle a de profondément original et ce qu'elle a de profondément humain, c'est-à-dire de semblable à toute organisation). Et il parle de tout cela avec une grande originalité, dans la forme et dans le fond, et dans le même temps une finesse, une sensibilité, une profondeur, une richesse, une humanité, une justesse, une vérité, et surtout une force, impressionnantes. Rien n'est jamais ni mièvre, ni banal, ni superflu, ni artificiel, ni pesant. Les images sont d'une grande beauté formelle, la réalisation est juste et rigoureuse, l'accompagnement musical est subtilement décalé. Les acteurs sont tous formidables : Jude Law est exceptionnel dans son rôle de pape séducteur, profond, tourmenté et paradoxal, si complexe que ni lui ni ceux qui l'entourent ne réussissent à savoir vraiment qui il est. Cécile de France est parfaite. Et une mention spéciale pour Ludivine Sagnier, qui illumine tout le film de sa diaphanéité raphaelienne, comme Monica Vitti chez Antonioni. Un film exceptionnel.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 17 juillet 2017
    Quelle claque que cette série. Elle concilie à la fois la mystique, les enjeux de pouvoir, les affrontements touchant au dogme, dans une intrigue très bien pensée. Celle-ci montre par ailleurs que les créateurs de cette série sont au courant de l'actualité de l'Eglise et des lignes de fracture qui la traversent. Enfin, et ce n'est pas peu, le monde progressiste cinématographique ne se lance pas dans une kabbale antichrétienne et clichée mais rend compte intelligemment et avec nuance des problématiques modernes pour l'Eglise. Un chef d'oeuvre pour ce format.
    sissi-44
    sissi-44

    3 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 28 janvier 2020
    Série originale qui ose s'attaquer à un "monument" religieux ! Ça doit en faire grincer des dents ! hi hi
    Étonnant ce "jeune pape" iconoclaste. Plus mystique que catholique. S'affranchissant de toutes les règles immémoriales de la curie. Accomplissant des miracles tout en doutant de l'existence de Dieu. Dur et impitoyable avec certains tout en restant au fond de lui un petit garçon de 8 ans blessé à jamais.
    Cela intrigue alors on reste et on poursuit malgré une lenteur soporifique,
    d'où la musique, originale, parvient régulièrement à nous tirer.
    Demeure l'interprétation remarquable de Jude Law.
    Suite donc de ses aventures à découvrir dans "the new pope". On verra bien...
    Bastien Quéreillahc
    Bastien Quéreillahc

    2 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 14 janvier 2022
    Une série très esthétique mais terriblement malaisante, avec un pape jeune mais complètement rétrograde... Gênant souvent.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 26 août 2018
    C'est original, le générique et la musique sont tout simplement grandioses, Jude Law incarne ce personnage décalé et terriblement égocentrique à la perfection, des rebondissements à chaque épisode cependant j ai trouvé qu il y avait beaucoup de longueurs.
    Camille Martin
    Camille Martin

    2 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 24 septembre 2022
    Superbe série intelligente, aux images magnifiques, pleine d'humour et avec des acteurs éblouissants donnant des scènes émouvantes.
    Norl974
    Norl974

    1 abonné 77 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 14 août 2017
    P'tite série sympa avec un Jude Law très efficace qui arrive à rendre le personnage complexe.
    La première saison est malheureusement un peu longue à se mettre en place.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 4 novembre 2016
    Après 4 episodes l'impression est mitigée quant à la finalité de l’exercice ... Certes " les voies du seigneur sont impénétrables " mais le pénitant spectateur attend d'en voir plus ainsi qu'un but à sa croyance ... Bref , pour l'instant on ne sait pas ce que l'avenir nous prépare comme si au bout de 4 heures on avait l'impression d'en etre qu'au synopsis de la série ... En revanche les personnages ,la musique : le climat et les dialogues nous font esperer un futur celeste
    Back to Top