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    Barry
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    Lyah
    Lyah

    333 abonnés 984 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 30 avril 2023
    Une série découverte par hasard et que je qualifierai de tout simplement géniale ! Un mélange de thriller et d'humour décalé franchement réussi. Le personnage de Barry s'avère hyper attachant et Bill HADER livre ici une prestation impeccable. Pépite !
    vincent Durand
    vincent Durand

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 17 mai 2023
    Série qui passe relativement inaperçue en France mais qui mérite vraiment le coup d'oeil. Le jeu d'acteur est extraordinaire et certains épisodes sont de purs chef d'oeuvres. Espérons que la 4ieme et dernière saison cloture avec brio la série.
    ITIAH
    ITIAH

    15 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 15 avril 2024
    Dexter souvent copié mais jamais égalé. Et cette série ne fait pas exception à la règle. Les créateurs ont été jusqu'à prendre comme acteur principal un gars avec des faux airs de Michael C.Hall. J'ai vu l'intégralité des 4 saisons, et pour moi la série est pas mal sans plus, mais ne mérite pas plus de 3 étoiles. La série est pas nulle, j'avais bien aimé la 1ère saison qui était assez prometteuse, et même la seconde qui restait pas mal elle aussi, mais après on commence à se lasser. L'humour noir volontaire de la série devient de moins en moins drôle, et les scénaristes semblaient à courts d'idées. Barry reste quand même une série plutôt sympa à regarder, mais je ne la mettrais pas dans le panthéon des séries.
    Ragnar38
    Ragnar38

    131 abonnés 609 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 26 juin 2020
    Un Véritable Ovni. La Chaine HBO livre un nouveau bijoux télévisuelle avec le duo Bill Hader & Alec Bergcet qui signe ici un excellent mélange entre Dexter,Breaking Bad et Tarantino quI devient rapidement Addictif. Pour Commencer la Mise en Scéne est digne d'une production cinématographique en ayant une photographie renversante et d'une BO plaisante qui s'accorde parfaitement a l'univers atypique de la série. Ensuite le Concept est Brillant et Absurde tout en conservant son lot de Twists d'enfer et rebondissements scénaristiques culotté tout en suivant les mésaventures d'un Tueur a Gages redoutable qui se retrouve pris entre deux feux entre le Théâtre et ses activités criminelles tout en traitant avec justesse l’industrie Hollywoodienne tout restant dans l’actualité actuelle dont le rythme passe a une allure hallucinante au cours 8 épisodes que disposent ces deux premières saisons génialissimes, Ajouter a cela un Humour Noir Provocateur et Déjanter ponctué de Répliques savoureusement écrites en passant par une succession de Quiproquos improbables et absurde ainsi qu'un Suspense oppressant entre autres tout en n'oubliant pas d'y inclure une bonne dose de Violence,d'Emotion et de Noirceur parfaitement doser. Enfin les Personnages sont atypiques mais terriblement attachant grâce notamment a la performance de son Casting remarquable en étant composer entre autres de l'immense et talentueux Bill Hader qui parvient a tirer son épingle du jeu dans la peau de Barry Berkman un Tueur a Gages solitaire qui jongle entre son métier de Acteur de théâtre et d'Assassin dont l'acteur nous bluffe littéralement en nous montrant la dualité de ce personnage complexe et attachant,autour de notre apprentie comédien on découvre une galerie de Personnages forts et intéressants tels que l'inoubliable Gene Cousineau professeur de théâtre reconnu en passant par la ravissante Sally une jeune comédienne pleine d'ambition ainsi que les inénarrables Monroe Fuches l'employeur-mentor et ami de Barry ainsi que Goran Pazar un des chefs de la mafia tchétchène tout a fait dangereux seconder par son bras droit l’hilarant NoHo Hank dont tout ces personnages arrivent brillamment a gagner en épaisseur au fil de la série grâce a l'interprétation parfaite de sa distribution composer entre autres de Henry Winkler,Sarah Goldberg,Stephen Root,Glenn Fleshler et Anthony Carrigan qui y apportent leurs contributions a la réussite de la série. En Conclusion, Barry est une véritable perle du petit écran a classer aux cotes de Breakng Bad et Fargo deux immenses chef d’œuvre dans le monde des Séries Télé et qui montre l'étendue du talent de Bill Hader qui excelle sur tous les postes en tant que Showrunner,Acteur et Scénariste sur cette perle télévisuel a la fois Absurde,Déroutant,Jouissif et Brillant qui est l'une des Séries incontournables de la décennie et dont on trépigne d'impatience de découvrir la suite qui s'annonce mémorable tout en méritant d'être découvert de toute urgence.
    spearfisher
    spearfisher

    10 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 8 avril 2024
    Scénario original, excellents acteurs, des premiers rôles jusqu'aux derniers. Chef d'oeuvre ! Seulement 4.5 spoiler: pour la fin triste.
    Fabien S.
    Fabien S.

    454 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 1 avril 2018
    Une très bonne série avec un personnage empathique qui veut devenir acteur de théâtre. Bill Hader s'en sort bien dans son rôle.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    88 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    Une série atypique mêlant comédie et meurtres. Le contraste entre les 2 est bien équilibré. L'interprète de Barry et Henry Winkler sont excellents. Je vous recommande la série. À noter qu'Henry Winkler d'happy days a été récompensé pour son rôle.
    galthi74
    galthi74

    5 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 15 juin 2019
    Contrairement à ce que dit gunbuster dans son avis cette série possède de sérieux atouts. Le scénario est assez original, les personnages très bien trouvés et très bien interprétés. Il y a du rythme, on ne s’ennuie pas une seconde. Par certain côté Barry me rappelle Dexter : un tueur qui essaye d’avoir une vie normale. Les 8 épisodes durent 30 min chacun donc une saison se regarde très vite. Vivement la 3ème saison !
    lograt
    lograt

    10 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 4 septembre 2019
    Une série très étonnante, mélange d'humour un peu absurde et de drame réaliste. Le ton oscille entre les deux et m'a beaucoup surpris mais de nombreuses scènes et dialogues sont excellents.
    coralie L.
    coralie L.

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 7 mai 2018
    J’adore. J’ai accroché tout de suite. C’est drole, décalé. Tout est à prendre au second degré. Tous les acteurs sont excellents. Dommage que les épisodes soient si cours (30 min)
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 10 avril 2019
    Jamais on a vu auparavant une serie aussi géniale tant elle arrive rassembler plusieur genres ( comedie , thiller , drama,burlesque etc etc) avec brio.
    La mise en abime entre fiction et réalité est exellente et tien du genie ( je me repete volontairement)
    Cerise sur le gateau , fonzy dans le role de cousineau.....sans parler de noho hank interprété par par A.Carrigan ( gotham,hand of god ...)
    Bref , pour etre claire , on se fends la gueule tout du long , et ca fait du bien

    Merci Alec Berg et Bill Hader, merci hbo
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 14 janvier 2020
    En réalisant sa nouvelle mission à Los Angeles, Barry (Bill Hader), un tueur à gages, se réfugie par inadvertance dans un cours de théâtre. Il y fait la connaissance de Gene Cousineau (Henry Winkler), un professeur, et de son groupe d’élèves. Immédiatement, une passion pour le jeu prend forme chez le meurtrier.

    Avec ce personnage atypique qui tente d’arrêter de tuer comme on arrête de fumer, la série HBO met en exergue les absurdités de deux milieux qui n’avaient jamais été assemblés : l’industrie audiovisuelle et la mafia de Los Angeles. Ancien vétéran et tueur à gages, Barry a pris l’habitude de ne rien ressentir et de rester discret. En s’inscrivant à ce cours de théâtre, il va devoir apprendre, au contraire, à extérioriser ses émotions et à se faire connaître. Le rapport entre ces deux mondes, leurs contradictions et similitudes donnent à la série un ton tout à fait innovant. Barry reflète parfaitement le style humoristique décalé et unique de son créateur et interprète principal Bill Hader. Des séquences hilarantes, que l’on doit aussi bien à l’écriture et à la réalisation de la série qu’aux interprétations de ses acteurs, mettent ainsi en avant le ridicule des deux industries en prenant soin de déjouer tous les clichés potentiels. Mêlant humour et action avec brio, Barry ne cesse de surprendre le spectateur et l’amène dans des recoins encore inexplorés par les séries humoristiques. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/10/18/barry/)
    Caporal
    Caporal

    1 critique Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 24 mai 2022
    depuis quelques temps, je recherche une bonnes réalisations a la better call saul et autant dire que je l’ai trouvé. barry est une excellente serie, drole avec un humour noire assez présent, est une réalisation franchement excellente.
    Legolas H
    Legolas H

    3 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 24 août 2021
    Excellente surprise pour ma part, du très haut niveau.
    C'est un peu comme si les frères Coen, irrités, et dépressifs, avaient décidé de réaliser leur Dexter ou leur Break Bad.
    Peut-être un poil moins "grand public" que ses glorieuses aînées.
    La série prend le temps, par exemple, de montrer des scènes de théâtre, qui ne sont pas là pour nous divertir.
    Remarquable.
    Pierricdrai
    Pierricdrai

    5 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 26 septembre 2022
    Rien à faire, Barry Berkman ne parvient pas à trouver le bonheur. Pourtant, qu’ils étaient grands les espoirs nés du jour où, par mégarde, il s’était trouvé parachuté sur les planches d’une scène de théâtre amateur et de son metteur en scène passionné, Gene Cousineau ! L’idée de changer de voie professionnelle s’était imposée à lui comme une évidence. Elle devenait un espoir d’ouverture à l’autre et d’extériorisation de ses sentiments. Malheureusement, toutes les reconversions ne se font pas en un claquement de doigts. Surtout quand on a été Marine et que l’on souffre de syndrome post-traumatique ; que l’on gagne sa vie en tant que tueur à gage sans que cela n’induise de sentiment de culpabilité ; que l’on est incapable d’éprouver la moindre empathie pour ses victimes... Mais de tout cela, Barry ne veut plus… Car en plus de réactiver des souvenirs qui ne l’aident pas à surmonter ses troubles, tuer à tours de bras des inconnus peut s’avérer lassant. Il faudra toutefois qu’il échoue à honorer un des contrats que son « ami » Fuches lui avait déniché près de Los Angeles pour que celui-ci envisage enfin de laisser cette vie de violence derrière lui. Certes, il apprécie le confort de sa chambre dans laquelle il aime passer son temps libre. Elle le protège d’un monde dont les codes relationnels lui échappent désormais. Mais ce faisant, Barry ne cesse de bâtir sa propre prison. Et comme tout art, le théâtre, c’est l’évasion. Cependant, rompre le contrat moral de son association avec Fuches s’annonce délicat. D’autant plus qu’en omettant de tuer l’amant de la femme d’un chef de gang tchétchène, le voilà maintenant avec la mafia sur le dos…

    Inutile d’y aller par quatre chemins : les deux premières saisons de la série réalisée et interprétée par Bill Hader, un ancien du Saturday Night Live, étaient absolument formidables d’inventivité. Et la troisième n’échappe pas à la règle. En dehors d’un scénario qui n’a jusqu’à présent dévoilé aucune faille, la force principale de cette série tient essentiellement aux multiples tonalités qui la composent. En effet, s’il ne suffit pas de mélanger des ingrédients raffinés pour élaborer un mets délicieux, il est indéniable que la complémentarité de ses composants et la minutie de leur dosage ont fait de « Barry » une œuvre inclassable et jubilatoire.

    Premier élément : la violence. Barry n’est clairement pas un saint et son professionnalisme est en revanche exemplaire. De plus, les énergumènes auxquels il se confronte ont eux aussi la gâchette facile. Pour contrebalancer ce qui aurait pu n’être qu’une banale histoire de gros bras et de règlements de compte, Hader incorpore dans son récit un humour à la hauteur du pouvoir comique de son meilleur représentant : Hono Hank. Imaginez en effet un chef de gang tchétchène apprêté, excentrique, frimeur, bavard, douillet, trouillard et éperdument amoureux de Cristobal, le chef du clan colombien ennemi avec qui il vit une idylle aussi tendre que désopilante, et vous obtiendrez une idée assez précise de ce que ce personnage atypique vous fera vivre. Grâce à lui, vous saurez quelle application utiliser si vous projetez de faire exploser une bombe à distance. Pratique non ? Sauf si celle-ci connaît des défaillances. Là, il faudra contacter le service clients... Cependant, si Hono incarne magnifiquement la drôlerie décalée dont la série tient à se doter, il n’en est pas le seul dépositaire et dans ce registre, la roublardise couarde de Fuches fait elle aussi des ravages !

    A ce stade, on peut arguer que des productions alliant violence et humour sont légions et que l’emploi de cette combinaison semble insuffisant pour crier au génie. Oui, mais « Barry », c’est également une mise en scène aux petits oignons. Il faut dire que la diversité des ambiances et des situations favorise l’utilisation de nombreux codes cinématographiques. Hader use de plans larges lorsque les grands espaces s’avèrent idéals pour abattre un quidam en toute impunité ; il resserre outrageusement son cadrage afin de traquer la détresse dans les yeux de celui qui cherche à savoir si on l’aime… De même, il suffit d’une course poursuite en moto sur l’autoroute pour s’assurer qu’il maîtrise efficacement la manière de filmer des scènes d’action. Il se permet même d’y apposer sa signature en incorporant un élément sonore désopilant sans lequel « Barry » ne serait pas tout à fait « Barry ». Enfin, là où Hader se surpasse, c’est lorsqu’il s’agit de mettre en scène des situations burlesques en superposant plusieurs événements indépendants dans un espace défini par le cadre immobile de la caméra. Ainsi, au premier plan, une femme annonce à son amoureuse incrédule qu’elle la quitte parce qu’elle a trop de chiens tandis qu’en arrière plan, Gene Cousineau, apparemment paniqué, traverse l’écran à toutes enjambées. La conversation se poursuit ensuite avec le plus grand sérieux pendant que déboule soudainement une procession ininterrompue et grotesque de chiens de toutes tailles, visiblement désireux de faire la connaissance du fuyard. Ça pourrait être du Chaplin. C’est du Bill Hader. Quant à l’épisode « Ronny/Lily », autant ne rien en dire et laisser le spectateur découvrir par lui-même cet immense moment de parenthèse « tarantinesque », condensé explosif du talent de réalisateur de son auteur et de la folie narrative qui l’anime.

    Vous l’avez donc compris, Barry est une série aussi drôle que violente. Mais elle se paie en plus le luxe de nous offrir une description corrosive du monde du spectacle. Et c’est l’esprit communautaire et nombriliste du milieu théâtral qui aura la primeur en la personne de Gene Cousineau (formidable Henry Winckler!). Certes, cet énergumène ne représente qu’un simple échantillon de ce que peut être un professeur d’art dramatique, mais il n’en est pas moins un représentant tout à fait plausible. Tombé en disgrâce au sein même de son institution en raison d’un caractère épouvantable, cet ancien acteur aime asséner ses diatribes quasi-mystiques à des étudiants prêts à boire ses paroles comme le feraient des fidèles devant leur messie. Et à l’écouter ainsi, difficile de déterminer si on a affaire à un escroc, à un gourou ou à un formidable metteur en scène. Sans doute un peu de tout cela… Non seulement il plume sans vergogne des élèves aveuglés par les lumières prometteuses d’Hollywood mais il adopte aussi à leur égard une attitude souvent odieuse, n’hésitant pas à les pousser à bout dans le but de leur soutirer la quintessence d’émotions profondément enfouies. Quitte à les violenter psychologiquement. Indéniablement, cela sent le vécu car Hader n’a pas pu inventer de telles situations sans les avoir un minimum connues lui-même. Au final, en immergeant le spectateur au cœur de ces séances de « travail » truffées de dialogues magnifiquement écrits, Hader nous interpelle sur la nature même du métier de comédien. Au travers de ce prisme réflexif, ces séquences nous apparaissent alors aussi passionnantes que cruelles, grotesques et drôles !

    Puis, par l’intermédiaire de Sally (la femme dont Barry est amoureux), c’est le merveilleux monde de la télé qui est passé au crible. Et c’est peu dire que le traitement que Hader lui réserve n’est pas empreint de la même indulgence (car malgré tout, il transparaît une forme de bienveillance pour ce que Gene Cousineau représente). Animé d’une ambiance apparemment « cool » et ouverte d’esprit, celui-ci se révèle peuplé d’une faune qui ne jure que par l’argent et le buzz. Tous les coups sont permis et il semble monnaie courante de passer en quelques tweets du statut de star potentielle à celui d’éternel(le) anonyme. Ce regard plus que caustique sur l’industrie cinématographique fait écho à la magnifique « Bojack Horseman » qui ne cessait d’en dénoncer ses travers.

    Sur ce plan, il est étonnant de constater qu’il existe de nombreuses accointances entre ces deux chefs-d’œuvre, à commencer par certaines caractéristiques de leur anti-héros. En effet, de la même manière que Bojack luttait contre ses démons pour attirer à lui l’amour des autres, Barry ne cherche pas autre chose que de devenir quelqu’un de bien. Il serait prêt à tuer pour cela. De fait, son besoin obsessionnel d’obtenir le pardon de ceux qu’il entraîne dans son sillage mortel ressemble à s’y méprendre à celui qu’éprouvait Bojack. Ils ont ainsi en commun de procurer chez le spectateur une empathie que leurs actes, pour le moins répréhensibles, devraient normalement réprimer. On se prend malgré tout à aimer Barry, mais sa détresse émeut autant qu’elle effraie. Des émotions que Gene et Sally ont l’habitude de ressentir à son contact et qui sont loin de nous laisser indifférent(e)s. De fait, on en vient à espérer que cet homme en quête d’amour et de rédemption ne suive pas le même chemin que celui du célèbre canasson névrosé. Mais à porter quotidiennement les fardeaux que la vie leur a injustement attribués, existe-t-il possiblement d’autres voies que celles de l’éternelle solitude ?

    Disponible sur OCS

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