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    Vernon Subutex
    Anecdotes, potins, actus et secrets inavouables autour de la série "Vernon Subutex" et de son tournage !

    Adaptation

    Vernon Subutex est l’adaptation des deux premiers romans de la trilogie éponyme de Virginie Despentes, publiés chez Grasset à partir de 2015. Il s’agit de la première incursion d’une oeuvre de l’auteur à la télévision, puisque quatre de ses romans ont déjà été portés sur grand écran : Baise-moi, Les Jolies ChosesTel père, telle fille et Bye Bye Blondie. La romancière a donné carte blanche à la créatrice Cathy Verney, qui s’est attelée pendant deux ans à transformer en récit linéaire une oeuvre chorale et déstructurée, avant d’être rejointe par le scénariste Benjamin Dupas pour deux années d’écriture supplémentaires.

    Signification du titre

    C’est une double référence qui a inspiré la romancière Virginie Despentes concernant le patronyme du protagoniste, qui sert également de titre à la série. En effet, son prénom ‘Vernon’ est un clin d’oeil à l’un des pseudonymes du poète et écrivain Boris Vian : Vernon Sullivan. Tandis que son nom, ‘Subutex’, se réfère au Buprénorphine, un médicament utilisé dans le traitement de l’addiction à certaines drogues.

    Filmer le vrai Paris

    Ancrée dans la réalité parisienne et filmée en décors naturels, la série suit fidèlement la cartographie sociale du roman, de Belleville aux beaux quartiers en passant par le parc des Buttes-Chaumont et la butte Bergeyre. Un avantage pour l’acteur Romain Duris, qui a beaucoup fréquenté les lieux de l'histoire. "Le Paris que décrit Virginie Despentes est un Paris que je connais bien (…), ce sont des quartiers où je suis souvent. Je me suis baladé seul dans Paris pour préparer la série, c'était très puissant.", a-t-il raconté au micro d’Europe 1.

    Les premiers pas de la chanteuse Fischbach à l'écran

    Après l’album "A ta merci", sorti en 2017, et une nomination aux Victoires de la musique l’année suivante dans la catégorie Révélation scène, la chanteuse Fischbach ajoute une nouvelle corde à son arc. La série marque en effet ses premiers pas en tant que comédienne, dans la peau d’Anaïs, l’assistante du producteur Laurent Dopalet (Laurent Lucas).

    Romain Duris : une évidence

    Si Virginie Despentes avait envisagé l’acteur-chanteur Marc Lavoine dans la peau de Vernon Subutex, le rôle-titre a finalement été attribué à Romain Duris. Un choix de casting qui s’est tout de suite imposé à la production de Canal+ et à Cathy Verney. "Romain cristallise cette époque des années 1990 et cette jeunesse perdue. Depuis Le Péril jeune, on l’a vu grandir et il y a une proximité. (…) il fait partie de cette mémoire collective.", estime la créatrice lors d’une interview pour 20 Minutes.

    Première incursion télévisée pour Romain Duris

    Après une longue carrière cinématographique, Romain Duris apparaît pour la première fois sur le petit écran. Le respect de la plume de Virginie Despentes, grâce au travail d’adaptation de Cathy Verney, l’a notamment convaincu de sauter le pas. "J’avais peur du côté série. Virginie Despentes écrit avec tant d’authenticité que je me demandais comment transposer cela en images sans en faire un objet facile. L’adapter en lissant n’était pas possible. J’avais besoin de savoir à quel point la série serait intègre, si on pourrait utiliser des musiques qui font planer, ou si le catalogue serait restreint pour des questions financières, de goût du grand public. J’ai été rassuré : elle existe en parallèle des romans.", a-t-il confié au Parisien.

    Une bande originale de 45 titres

    Afin de respecter l’importance primordiale de la musique - personnage à part entière de l’histoire -, le budget musical de Vernon Subutex a été sept fois supérieur à celui d’une série classique. Parmi les 45 titres de la bande son, on retrouve des morceaux cités dans les livres, ainsi que des morceaux originaux composés par le collectif LoW Entertainment, dont "Zombie Nation", interprété par Athaya Mokonzi dans la peau d’Alex Bleach.

    Immersion dans la musique rock

    Ironiquement, Romain Duris n’écoutait pas de rock avant le tournage et ignorait son histoire. "Pour moi, la rue, c’était le rap, sourit-il lors d'une interview pour Télérama. J’ai découvert une autre culture, qui a changé ma façon de marcher et de bouger devant la caméra." Le comédien s’est notamment nourri de documentaires, de livres sur l’épopée de cette musique des années 1960 à nos jours, ainsi que des morceaux dont Cathy Verney le bombardait, par mails, pour composer son personnage.

    Représenter la diversité

    A 28 ans, la top model française Inès Rau a été choisie pour donner la réplique à Romain Duris, dans la peau de Marcia. Il s’agit du premier rôle de celle qui fut, en 2017, la première femme transgenre à poser dans Playboy.

    Figure christique

    Romain Duris a été bouleversé par son personnage, en particulier par les questionnements qu’il soulève autant dans la fiction que chez le spectateur. "J’ai découvert un personnage à la trajectoire grandiose. Une profonde exploration humaine. À la rue après avoir été expulsé, Vernon retrouve dans sa chute sociale son humanité, son pouvoir d’observation. Il perce l’essentiel chez ses proches, mais toujours avec bienveillance. Il réveille ses amis, les interroge sur ce qu’ils sont devenus, sur leurs souvenirs, sur ce qu’ils ont perdu. Par extension, il nous questionne sur notre mode de vie, sur la transformation de nos sociétés. Il est pur et authentique.", a-t-il déclaré au Figaro Magazine. En ce sens, l’équipe a travaillé son look et ses poses en s’appuyant sur des sculptures du Christ.

    Esthétique, entre passé et présent

    La créatrice Cathy Verney et le directeur de la photographie David Chizallet ont choisi de différencier les deux époques de la narration - 2018 et 1995 - à travers l’image. Ainsi, le présent est plutôt dans des contrastes colorés, tandis que le passé est plus organique, notamment inspiré du travail du photographe américain Philip-Lorca diCorcia.

    Coup de chance pour les décors

    Pour les décors principaux, l’équipe s’est avérée particulièrement chanceuse, tombant sur l’endroit idéal rue Saint-Maur, dans le 11ème arrondissement. "On a trouvé le lieu par hasard. Il était vide. Et deuxième bonus : y avait un appartement au-dessus et dans le scénario, justement, Vernon habite au-dessus de sa boutique de disques.", raconte le chef décorateur Jean-Marc Tran Tan Ba dans le making-of de Canal+.

    Casting : d'une époque à l'autre

    Chaque acteur principal possède sa version jeune pour les scènes dans le passé. Tous, sauf Romain Duris. Un choix symbolique, comme l’explique Cathy Verney dans le making-of de Canal+ : "Ca raconte l’histoire d’un mec qui a pas bougé. On a décidé de pas prendre un Romain Duris jeune. Rien que lui raser la barbe, ça le change complètement."

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