Avis Le Seigneur de Bombay

Si on veut découvrir comment le fanatisme religieux, le communautarisme, le mafia, la drogue, le sexe, la manipulation, les politiciens, le Bollywood, le terrorisme, tout est entremêlé en Inde, il faut absolument regarder cette série, l'adaptation du roman de Vikram Chandra (Sacred Game) où la dystopie n'est qu'hyperréalisme. Cela rappelle Osho/Rajnish le guru multimillionnaire, dirigeant d'une secte immense, mais aussi et surtout responsable de multiples crimes meurtriers prémédités aux USA. Cela rappelle aussi combien il est urgent de démystifier l'image de l'Inde, qui surtout depuis la guerre de Vietnam est fantasmé comme la terre bénite d'évasion spirituelle par tant de gens en Occident, les dévots qui se font duper et extirper des millions de dollars/euros. Le même argent sale finance les politiciens, les films du Bollywood, le marché de drogue. Les gangsters manipulent les politiciens et manipulés à leur tour par les politiciens et les gurus hindous. Dans l'Inde actuelle en otage par les fanatiques hindouistes nationalistes, LE SEIGNEUR DE BOMBAY est LA série, noire, amère, violente, oui, mais aussi brûlante de vérités !

un truc d indien pour indien.
y 'a un fond d interet en ce qui concerne les tensions avec les pakistanais mais on s embête vite et la réalisation y est pour beaucoup
tant d aspects négatifs qui au final n' aide pas a aimer ce pays............dommage, quand à le comprendre ???

Excellente série où le clair côtoie le plus obscur, où la politique fraye avec la religion (hindouiste), où pour se faire pardonner les offenses, les mafieus brûlent des cierges et achètent dès consciences. Où L’on voit de près l’ascension des stars de Bollywood (identique à ceux qui se passent ailleurs) par des moyens que la morale reprouverait. A voir

Génial ! Je découvre les séries indiennes . Un pur chef d'oeuvre haletant avec un arrière fond d'humour ...indien . L'écriture tient jusqu'au bout même si le sujet a première vue ne m'intéressait pas vraiment . Une fin absolument ... Bref regardez !

Je me demande si le gouvernement Indien et surtout l'office de tourisme????..... Je plaisante... enfin à peine.
Le gourou est tellement ridicule avec ses lunettes coûteuses pour lui qui a une vison intérieure et l'aspect d'un loukoum est aussi crédible qu'un vendeur de voirure, d'aspirateur où de manipulation politique.
J'aimerais savoir pour quoi le héro, qui pèse bien 100 kilos, des bras et un corps d'athlète est aussi lamentable à la moindre chataîgne? En plus, pour un flic super fils pourquoi vise-t-il si mal?
Bref, seul le personnage principal, grace au comédien qui l'incarne est fascinant. Le reste que de poncif, pourquoi prendre le specatateur à ce point pour un neuneu?

"Sacred Games" est la première série indienne produite par Netflix. Il s'agit de l'adaptation du roman éponyme de Vikram Chandra qui a été adapté notamment par Varun Grover à qui l'on doit le scénario de "Masaan". Pour mettre en scène cette histoire qui suit deux personnages et deux époques, c'est Anurag Kashyap et Vikramaditya Motwane qui s'y collent et se chargent chacun d'un des personnages. L'histoire commence avec Sartaj Singh, un policier intègre qui a du mal à monter les échelons, qui reçoit un appel du célèbre caïd, Ganesh Gaitonde qui était porté disparu depuis 16 ans... Durant cet appel, il lui fait part d'une menace qui court sur la ville de Bombay ce qui oblige Singh à le traquer. Après un très bon premier épisode, la série se divise en deux avec d'un côté l'enquête de Singh sur cette affaire qui se déroule à notre époque et de l'autre des flashbacks sur Ganesh et son ascension qui se déroulent dans les années 90. Pendant tout ce temps, on reste en alerte sur la mystérieuse révélation de Ganesh avec ce compte à rebours sur quelque chose qui semble inévitable. Les deux intrigues sont captivantes et se valent totalement. Celle sur Ganesh, parfaitement incarné par le très bon Nawazuddin Siddiqui, est plus classique avec ce caïd qui cherche à s'imposer dans une ville gangrénée par la violence et les différents trafics. Elle m'a fait un peu penser au film "Raees" avec SRK, mais sans le côté humain du personnage. Là où cette partie tire son épingle du jeu, c'est en ancrant parfaitement l'histoire dans la réalité en parlant de faits réels comme la démolition de la mosquée de Babri Masjid ou encore l'enlèvement de la fille d'un politique. Ces faits n'ont aucune incidence sur l'histoire, mais cela donne plus de crédit à l'environnement et à ce qui se passe. L'autre intrigue sur Sartaj, incarné par un impeccable Saif Ali Khan, est tout aussi captivante, mais pas pour les mêmes raisons. Elle est beaucoup plus mystérieuse et mieux ficelée. D'ailleurs, c'est presque impossible de la résumer tant le mystère se dissipe lentement. Il y a de tout dans cette série : de la violence, du sexe (ce qui est assez rare pour une production indienne), des intrigues policières à rebondissements, une satire sociale, etc. Ce qui est étonnant, c'est ce rapport à la religion et à Dieu dans beaucoup de choses ce qui nous renvoie à l'une des premières phrases ou plutôt question de Ganesh. Pour une première série, c'est réussi. C'est une bonne saison qui monte doucement en puissance jusqu'à un final qui est aussi bon que frustrant et qui donne envie d'en voir plus... Comme avec sa première partie de "Gangs of Wasseypur", Anurag Kashyap nous frustre, mais dans le bon sens puisqu'il nous laisse sur quelque chose qui donne réellement envie de voir la suite...

Même si la série ne révolutionne rien dans son scénario, l'intrigue tien la route en utilisant des choses factuelles pour rendre crédible l'évolution dramaturgique et les allers retour entre passé et présent s'attardent sur la psychologie des personnages.
Violente, cette bataille entre indiens et musulmans qui date depuis la partition du pays existe, et la photo est soignée. une saison en demi-teinte, frustrante dans son dernier épisode flamboyant puisqu'il se termine dans un twist annonçant une saison 2.

Il n'y a que Netflix pour proposer des séries exotiques excellentissimes... Fauda en Israël, La Casa en Espagne, Wanted en Australie, Dark en Allemagne, Marseille en France...ca change de Les Experts Saison 52!!! Sacred Games, traduit bizarrement par le Seigneur de Bombay en lieu et place de "Jeux Sacrés" est donc un bijou qui vous transporte en Inde, sans prévenir, d'une manière rude, glauque, violente mais o combien efficace...la trame de fond n'est pas top originale (ascension d'un gangster dans les années 80/90 et sa répercussion de nos jours) mais le fait que tout se déroule à Bombay vous immerge dans une société, des us et coutumes, des décors, des acteurs inconnus... Du coup tout vous paraît nouveau et vous en prenez plein les yeux et oreilles. La fin de la saison 1 n'est pas du tout la fin de l'histoire...j'imagine que la saison 2 va débarquer rapidos.
à voir.