Avis D'argent et de sang - Page 4

Absolument formidable...la meilleure série de Canal depus longtemps...tous les acteurs sans exception sont fantastiques, c est du grand Art...le film de Marshall à côté est ridicule...Grande, très grande classe...Bravo...!

trop longue comme la plupart des séries mais bien tenue ; bonne pédagogie sur les droits carbonne et leur financiarisation ; bonne approche de la psychologie d'un psychopathe mégalomane (Jérome Attias/ Niels Schneider) ; Vincent Lindon à son meilleur.

Je n'ai même pas réussi à finir le premier épisode. Que dire de plus ? Quel ennui ! Vraiment rien de commun avec Le bureau des légendes. Le jour et la nuit.

Une belle série qui d'un fait divers a su faire une bonne série noire avec des personnages forts, et pas trop de patos familial du juge. Les auteurs ont su s'éloigner rapidement de la réalité pour faire de la création. Mais des crimes non résolus et une fin frustrante. Alors c'est le signe d'une deuxième saison pour boucher les trous béants?

Une série vraiment à voir du début à la fin. Ce film a un casting de fou, Vincent Lindon en chef d'orchestre de cette opération qui nous tient en haleine. Vincent Lindon est magistrale, la série est magistrale également. Tout est bon dans cette série vraiment. J'ai vraiment aimé du début à la fin cette histoire. 4 étoiles pour moi

Brillante série, à tous points de vues
Vincent lindon exceptionnel.
Il faudra bien un jour se décider à ouvrir les César aux séries télé. Il en mérite un pour ce rôle

Cette série est menée tambour battant entre Belleville, les milieux Juifs, Manille et le milieu des "brookers". On en a le souffle coupé. C'est beaucoup plus enlevé que le film d'Olivier Marchall ( Carbone - 2017). A chaque respiration on attend que le couperet tombe...C'est en tout cas la plus belle des c......ies qu'on pu inventer les obsédés du sauvetage de la planète !

Une claque ! une série haletante qui vous embarque dans une histoire incroyable à tous les niveaux. Les acteurs sont tous époustouflants et l'écriture est millimètrée. j'aimerais donner un conseil aux gens qui veulent regarder cette série : essayer de la regarder doucement au rythme de deux des épisodes par semaine comme l'a fait Canal+. je sais c'est à contre-courant mais les bonnes choses ça se déguste il faut prendre le temps de les apprécier et essayer de faire durer le plaisir.
Et en plus c'est une série Française. Chapeau !

Exemple thriller servi par un Vincent Lindon impressionnant. Le thème ? Rien de moins que la plus grosse arnaque du siècle naissant : celle des certificats carbone en 2010. Une gentille idée de nos gentils technos bruxellois, inspirée par nos gentils technos de Bercy, qui a coûté des milliards au contribuable...
Vincent Lindon, policier douanier de la brigade financière tenace, voire obsédé, va traquer l'arnaque, la débusquer, alerter, alarmer, sans pouvoir face à l'inconséquence des dirigeants l'empêcher.
Mais la série c'est surtout la folie de cet argent qui coule à flot dépensé de manière nihiliste par Atias. D'où une formidable opposition entre le policier, incarnation d'une certaine vertu, et l'escroc flamboyant, expression d'une déliquescence débauchée et sans limite, enfoncée et fondée sur le mensonge. Le premier est handicapé par la lourdeur et l'absurdité des procédures judiciaires. Il subit l'organisation financière internationale, vraiment conçu pour pouvoir protéger l'argent sale et ne pas renifler sa provenance.
Un face à face fascinant, porté par une réalisation au top. L'histoire en effet ne se contente pas d'être une simple thriller policier et judiciaire. Elle tutoie avec adresse des questions plus profondes, philosophiques et éthiques.

Après avoir vu les 6 premiers épisodes : série bien écrite, même si le procédé narratif n'est pas très sexy, excellents acteurs, réalisation de qualité. Je n'ai pas trouvé ça passionnant, je trouve que les enjeux ne sont pas suffisants pour créer un suspens réel, mais la dénonciation des politiques qui jouent aux apprentis sorciers en créant des outils financiers inutiles et insensés vaut à elle seule le détour.
La deuxième partie de la série a achevé de me convaincre : les enjeux deviennent bien plus forts, les acteurs sont toujours aussi convaincants, Vincent Lindon en tête. La série a un côté pédagogique, car cette affaire est très complexe à appréhender dans son ensemble.
Cependant, comme l'affaire dont s'inspire la série est extrêmement complexe et que tout n'a pas encore été jugé, on est dans une zone floue sur pas mal de points du récits. Je pense que les auteurs, qui ont pris soin de changer les noms des protagonistes, auraient dû aller au bout des choses. Sinon ils auraient du faire un documentaire.
Mais globalement la série est remarquable. Contrairement à beaucoup d'autres, elle monte en puissance tout au long des épisodes.

Belle découverte car j'ai pas mal hésité avant de me plonger dans cette série. Le sujet (la finance) ne me passionnait pas et je craignais un film bavard et ennuyeux. Pas du tout ! Du rythme, du suspense, les petites histoires de chaque personnage qui les rend attachants... L'ensemble est fluide et addictif, c'est hyper dynamique et ça joue ça joue ! Lindon est excellent et Ramzy surprenant.

Prenante et incroyable de réalisme car tirée d'une histoire vraie et d'une enquête rondement menée, la série s'inscrit dans les pas des chefs-d'œuvre du genre. Elle porte ses propres spécificités comme le côté narratif du magistrat enquêteur incarné par Vincent Lindon (un bémol au passage : la relation père/fille romancée dans la série nous sort trop de l'intrigue principale). La série n'en demeure pas moins vive dans son déroulé. Moins brutale qu'une Gomorra car pas au cœur des luttes de clan, l'ombre de la pègre pèse et nous laisse suspendu au sort des protagonistes. (Écrit après le second épisode de la partie 2 - saison 1)

La critique complète du Huzar sur le toit : https://lehuzarsurletoit.substack.com/p/dargent-et-de-sang-le-nouveau-chef

(...) D’argent et de sang s’impose comme une œuvre majeure dont Xavier Giannoli est pleinement l’auteur. En 12 épisodes, il adapte l’enquête du journaliste Fabrice Arfi retraçant la fraude à la TVA sur les quotas carbone. Cette arnaque, réalisée entre 2008 et 2009 par un trio d’escrocs, a permis le détournement de centaines de millions d’euros, directement puisées dans les caisses de l’Etat français.
A partir de cette matière passionnante, Giannoli tisse une fresque balzacienne aux personnages remarquablement dessinés, symboles des maux de notre époque. Comme dans Les illusions perdues (2021), son film au sept césars, le cinéaste construit son récit d’une main de maître et fait pénétrer le spectateur dans les méandres de l’affaire sans jamais le perdre. Evitant tout didactisme, sa mise en scène s’appuie entre autres sur un dispositif récurrent qui dynamise de nombreuses séquences : le décalage entre la voix et l’image. Tandis que l’un des personnages explique un élément clé de l’enquête, de nombreux plans, disposés par le montage comme de petits flashs, composent une élégante mosaïque.

(...) Assumant la dimension morale de sa mission de cinéaste, Giannoli refuse de glamouriser ce personnage qui se prend pour Le loup de Wall Street et le montre dans toute sa bassesse. Morale et politique étant intimement liées, la critique du capitalisme qui ronge tout, jusqu’aux velléités de répondre aux enjeux du changement climatique, est omniprésente. Ainsi, la tirade par laquelle le magistrat des douanes incarné par Vincent Lindon laisse éclater une colère froide est empreinte d’une charge politique très efficace. Par sa litanie des « j’en veux » – miroir à peine déguisé du « J’accuse » de Zola » – il égrène les responsabilités dans le scandale d’Etat qu’est l’arnaque aux quotas carbone. (...)

Extrêmement riche cette série ne se contente pas de suivre une enquête financière complexe, harassante, minutieuse que mène un impeccable Vincent Lindon à l'élégante voix narrative; elle met en lumière par la fraude à la TVA sur la taxe carbone une endémie systémique au sein du monde politico-judiciaire enlisé dans des procédures administratives trop contraignantes, des collusions à l'international, des corruptions dues à l'avidité ou aux intérêts personnels. A cette critique d'une ère cynique s'ajoutent surtout les cheminements psychologiques des divers protagonistes, du veule escroc enjôleur (flamboyant Ramzy Bedia) au flambeur désabusé humainement exécrable (auquel le jeu viscéral de Niels Schneider fournit toute sa répugnante amoralité) en passant par la hautaine fille à papa désemparée par l'écroulement de son monde (sensible Judith Chemla) afin de réussir une fine étude de moeurs où chaque individu s'inscrit dans un contexte socio-émotionnel déterminant. Au sein d'une mise en scène efficace par sa sobriété les trajectoires parallèles des personnages engoncés dans des questionnements intimes, familiaux voire religieux - ainsi que l'incarne le parcours spirituel et paternel du magistrat qui réussit en miroir inversé de ces faux self made men... - fondent l'assise des enjeux de chaque épisode qui parvient à toujours nuancer le paradigme principal ou l'angle d'attaque. Edifiant!

C'est une série 5 étoiles !!! Vraiment j'ai beaucoup aimé.
Une fiction portée par un Vincent Lindon magistral !
Inspiré d'une histoire vrai. Même si l'on connaît l'issu de l'intrigue, cette série nous tiens en haleine du début à la fin. Les personnages sont remarquables et brillant.
Série vraiment à voir d'urgence